ment interprété l'exquis Portrait BjT wÈ- importante peinture qui, depuis
partout ailleurs. On les paie aussi nfcCè^«B ^e Pet'te fi^e ^a houlette, de
cher que ceux de Gabriel Metsu. » IIn^^E^^^M Govert Flinck, « un des beaux
Le Brun fit graver pour sa pu- WHW^-^BHi ouvrages de cet habile maître»,
blication, en 1784, par Carreau, le dit Le Brun. Ce portrait, une des
tableau que M. Leenhoff a traduit P# -^'nÊËm pcr'cs du Musée du Louvre, ap-
avec une écrasante supériorité. '"I/t}m partenait alors au maréchal de
Carreau n'avait nullement le senti- Nouilles, ce que n'indique pas le
ment de la peinture hollandaise et H *' ' sJ 1 *' J Catalogue du Louvre,
ne sut point rendre la magie d'un Ea 'A Metsu n'a point trouvé meilleur
maître tel que Van der Meer. Car- 1 - 'fifPfi son dans ^e recueil de Le Brun
reau gravait proprement et voilà L^P^/^Bî pour ^ecluel IjC Tellier grava très
tout. Du reste, dans ce même vo- \iaMm*ÎL/kJ!m sèchement Un Cavalier se rafraî-
lume, Guttenberg aussi a pauvre- ,, A . chissant a la porte d'un cabaret,
ne fut pas mieux reproduite dans Bk^'*^»»! précie pas moins heureusement
la Stafford G aller y ; elle fait au- ^^ft!®!! Metsu que Jan Van der Meer de
jourd'hui partie, à Londres, de la Kfw^^DÉI Delft : « Les ouvrages de ce maître
Bridgewater Gallery appartenant HT - /QM sont très rares. Personne n'a traité,
à Lord Ellesmere. Smith a décrit fti^^'^^^ comme lui, le genre qu'il a em-
ce Metsu, sous le n° 38, à la page brassé. Sans négliger les détails
86 du tome IV de son Catalogue K/*V JÉ vrais et précieux de la nature, il
raisonné. .^j^^^MHj s'est fait une manière grande et
Mais si Le Brun n'a guère trouvé jgjfe v|ùgl facile ; beaucoup de vérité dans ses
des interprètes habiles des illustres Klt^x^"^ compositions, une grande correc-
petits maîtres hollandais qui furent .Kâ|^jjH| tîqn de dessin, une couleur trans-
de très grands artistes, il fut, en 1®*^ parente et fine, tout donne à ses
bien des cas, un juge compétent de ^ A productions un charme séduisant. »
leurs œuvres. C'est ainsi qu'il n'ap- mW Y;C Le peintre-expert termine par ces
conseils dont on ne saurait trop
se souvenir; ils sont de tous les
temps et se recommandent particu-
lièrement à l'attention non seule-
ment des collectionneurs, mais
aussi des conservateurs de Musées,
sans excepter, bien entendu, ces
Messieurs du Louvre :
« Je dois avertir les amateurs
d'user de la plus grande circons-
pection lorsqu'ils ôteront les vieux
vernis de dessus les tableaux de
Metsu, qui retouchait souvent ses
ouvrages après les avoir vernis.
_/V.
Il faut, je le répète, beaucoup de
précaution, et de plus, de grandes
connaissances, pour ne pas gâter
ses tableaux. Si on les nettoyé in-
considérément, on les perdra, et on
ne fera qu'augmenter la rareté de
ses ouvrages, bons et bien conser-
vés. Beaucoup de gens prétendent
avoir des secrets sûrs pour nettoyer
les tableaux. Charlatans dont il
faut se défier! Tout le secret con-
siste à bien savoir comment le
peintre peignait et à juger les dif-
férentes crasses qui couvrent le
Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » par j. Habert-Dys.
partout ailleurs. On les paie aussi nfcCè^«B ^e Pet'te fi^e ^a houlette, de
cher que ceux de Gabriel Metsu. » IIn^^E^^^M Govert Flinck, « un des beaux
Le Brun fit graver pour sa pu- WHW^-^BHi ouvrages de cet habile maître»,
blication, en 1784, par Carreau, le dit Le Brun. Ce portrait, une des
tableau que M. Leenhoff a traduit P# -^'nÊËm pcr'cs du Musée du Louvre, ap-
avec une écrasante supériorité. '"I/t}m partenait alors au maréchal de
Carreau n'avait nullement le senti- Nouilles, ce que n'indique pas le
ment de la peinture hollandaise et H *' ' sJ 1 *' J Catalogue du Louvre,
ne sut point rendre la magie d'un Ea 'A Metsu n'a point trouvé meilleur
maître tel que Van der Meer. Car- 1 - 'fifPfi son dans ^e recueil de Le Brun
reau gravait proprement et voilà L^P^/^Bî pour ^ecluel IjC Tellier grava très
tout. Du reste, dans ce même vo- \iaMm*ÎL/kJ!m sèchement Un Cavalier se rafraî-
lume, Guttenberg aussi a pauvre- ,, A . chissant a la porte d'un cabaret,
ne fut pas mieux reproduite dans Bk^'*^»»! précie pas moins heureusement
la Stafford G aller y ; elle fait au- ^^ft!®!! Metsu que Jan Van der Meer de
jourd'hui partie, à Londres, de la Kfw^^DÉI Delft : « Les ouvrages de ce maître
Bridgewater Gallery appartenant HT - /QM sont très rares. Personne n'a traité,
à Lord Ellesmere. Smith a décrit fti^^'^^^ comme lui, le genre qu'il a em-
ce Metsu, sous le n° 38, à la page brassé. Sans négliger les détails
86 du tome IV de son Catalogue K/*V JÉ vrais et précieux de la nature, il
raisonné. .^j^^^MHj s'est fait une manière grande et
Mais si Le Brun n'a guère trouvé jgjfe v|ùgl facile ; beaucoup de vérité dans ses
des interprètes habiles des illustres Klt^x^"^ compositions, une grande correc-
petits maîtres hollandais qui furent .Kâ|^jjH| tîqn de dessin, une couleur trans-
de très grands artistes, il fut, en 1®*^ parente et fine, tout donne à ses
bien des cas, un juge compétent de ^ A productions un charme séduisant. »
leurs œuvres. C'est ainsi qu'il n'ap- mW Y;C Le peintre-expert termine par ces
conseils dont on ne saurait trop
se souvenir; ils sont de tous les
temps et se recommandent particu-
lièrement à l'attention non seule-
ment des collectionneurs, mais
aussi des conservateurs de Musées,
sans excepter, bien entendu, ces
Messieurs du Louvre :
« Je dois avertir les amateurs
d'user de la plus grande circons-
pection lorsqu'ils ôteront les vieux
vernis de dessus les tableaux de
Metsu, qui retouchait souvent ses
ouvrages après les avoir vernis.
_/V.
Il faut, je le répète, beaucoup de
précaution, et de plus, de grandes
connaissances, pour ne pas gâter
ses tableaux. Si on les nettoyé in-
considérément, on les perdra, et on
ne fera qu'augmenter la rareté de
ses ouvrages, bons et bien conser-
vés. Beaucoup de gens prétendent
avoir des secrets sûrs pour nettoyer
les tableaux. Charlatans dont il
faut se défier! Tout le secret con-
siste à bien savoir comment le
peintre peignait et à juger les dif-
férentes crasses qui couvrent le
Encadrement composé et dessiné pour « l'Art » par j. Habert-Dys.