-^r-sgS)-JUIN 1900 <3^^-
^ tt tLLUSTRATtON EXTRADE DE L'ANNUAtRE DE LA SOCtÉTÉ
D'EM. VAN AUERBECKE DE SCALDE. <! 11
(DE VOS & V. D. GROEN, [MPR., ANVERS)
comme dans toute bonne maison) du pavilion
de M. Bing. Nous retrouvons ici ie de Feure
des estampes, avec ses femmes aux traits
mystérieux, à l'oeii piein d'inconnu, longues,
minces, hiératiques et serpentines à la fois sous
l'immense chapeau, heurs du mal (je suppose)
dans les intentions de l'artiste. Je laisse à d'autres
le soin d'en approfondir le symbolisme, qui
n'est pas mon affaire; le symbolisme et moi
sommes brouillés depuis beau temps. Celui de
M. de Feure doit d'ailleurs être amusant pour
les connaisseurs — autant que j'en peux juger.
En tous cas, les couleurs ruissellent, leurs masses
s'opposent somptueusement, la composition reste
élémentaire dans le fantasmagorique : c'est le
principal.
J'espère pouvoir continuer de décrire prochaine-
ment une oeuvre d'ensemble qui sera, avec
deux ou trois autres.œuvres françaises de l'Ex-
position , le point de départ d'opinions plus
justes que celles qui courent aujourd'hui dans
le public sur le modernisme dans l'art, et chez le
gros des artistes, celui du redressement d'erreurs
trop longtemps pursuivies sur ses fins et
ses voies. G. M. JACQUES
ORNEMENT DU LIVRE
1 est curieux d'opposer deux exemples montrant
combien diffèrent les idées qu'on se fait de la
beauté du livre.
Les deux excellentes gravures sur bois repro-
duites ici sont extraites de l'annuaire de la société
« de Scalde » à Anvers, illustré par les artistes
97
^ tt tLLUSTRATtON EXTRADE DE L'ANNUAtRE DE LA SOCtÉTÉ
D'EM. VAN AUERBECKE DE SCALDE. <! 11
(DE VOS & V. D. GROEN, [MPR., ANVERS)
comme dans toute bonne maison) du pavilion
de M. Bing. Nous retrouvons ici ie de Feure
des estampes, avec ses femmes aux traits
mystérieux, à l'oeii piein d'inconnu, longues,
minces, hiératiques et serpentines à la fois sous
l'immense chapeau, heurs du mal (je suppose)
dans les intentions de l'artiste. Je laisse à d'autres
le soin d'en approfondir le symbolisme, qui
n'est pas mon affaire; le symbolisme et moi
sommes brouillés depuis beau temps. Celui de
M. de Feure doit d'ailleurs être amusant pour
les connaisseurs — autant que j'en peux juger.
En tous cas, les couleurs ruissellent, leurs masses
s'opposent somptueusement, la composition reste
élémentaire dans le fantasmagorique : c'est le
principal.
J'espère pouvoir continuer de décrire prochaine-
ment une oeuvre d'ensemble qui sera, avec
deux ou trois autres.œuvres françaises de l'Ex-
position , le point de départ d'opinions plus
justes que celles qui courent aujourd'hui dans
le public sur le modernisme dans l'art, et chez le
gros des artistes, celui du redressement d'erreurs
trop longtemps pursuivies sur ses fins et
ses voies. G. M. JACQUES
ORNEMENT DU LIVRE
1 est curieux d'opposer deux exemples montrant
combien diffèrent les idées qu'on se fait de la
beauté du livre.
Les deux excellentes gravures sur bois repro-
duites ici sont extraites de l'annuaire de la société
« de Scalde » à Anvers, illustré par les artistes
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