Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,2.1900

DOI Heft:
No. 21 (Juin 1900)
DOI Artikel:
Leiningen-Westerburg, Karl E. zu: Ex-libris allemands
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.34204#0122

DWork-Logo
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
L'ART DÉCO R AT [F

r* )-< rvn rvr Ptr<- t-< y


W. VOLZ (MUNICH)

EX-LIBRIS DE LA COL-
LECTION DU COMTE
DE LEININGEN

EX-LiSRl 5
RtC H. H0L5CHCR,


K. SCHMOLL VON EISENWERTH (MUNICH)

LUBRIS
A1HX
wmxe


E
O. ECKMANN (BERLIN)

marais de ia barbarie. Le paysage formant fond
est surtout finement traité.
L'ex-libris composé par O. Greiner pour le
D' Flartwig, helléniste passionné pour la céra-
mique grecque, représente ce dernier cherchant
à réunir les fragments d'un vase ; deux figures
symboliques de l'hellénisme font apparaître à ses
yeux le vase reconstitué.
Trois marques de H. Vogeler font apparaître,
à travers leurs rapports avec les personnes aux-
quelles elles appartiennent, le talent tout de
charme et de poésie de ce jeune artiste.
Les marques d'A. Sartorio sont d'un caractère
tout-d-fait classique.
Celles de G. Barloesius, claires et bien dessinées,
inclinent à l'archaïsme gothique; dans l'une, com-
posée pour l'auteur de ces lignes, l'artiste a
habilement opposé le vieux château-fort des
aïeux à la demeure d'aujourd hui.
M. Lechter affectionne aussi le genre gothique ;
l'ex-libris de lui représenté est bien d'un dessina-
teur habitué à traiter le vitrail.
La marque composée par F. Stassen pour le
poète berlinois F. Stucken manque un peu de

clarté dans la forte réduction qu'on voit ici, mais
est d'un excellent effet sur l'original. La muse du
poète y tient la place principale.
Nous entrons dans le moderne avec B. Pankok
et sa belle tête de Wotan ; avec A. Porsche, dont
le sens de la marque pour M. G. Kampmann se
comprend de suite; avec E. Kreidolf, dont l'ex-
iibris pour la pianiste M""= Lili Burger montre,
sous les doigts de la virtuose au clavier, les épis
et les fleurs ployés par l'ouragan d'un allegro
furieux ; avec celui de Ochs, où le bâton du
cappelmeister Siegfried Ochs, possesseur de la
marque, bat la mesure à un choeur d'anges.
Puis viennent les marques composées par O.
Eckmann et par W. Voiz, d'un goût parfait dans
leur simplicité, et l'ingénieuse allégorie de Schmoll
von Eisenwerth : le diable — un malfaiteur —
voulant voler les livres d'une bibliothèque, s'em-
pêtre dans les liens qui les attachent indis-
solublement à l'anneau d'un cadenas — l'ex-libris.
Deux excellents ex-libris du jeune B. Wenig
disent le métier l'un du père de l'artiste, graveur
sur bois, l'autre du peintre Cari Selzer, celui-ci
en outre chasseur passionné. La composition de

106
 
Annotationen