-.r-g)- JUILLET 1900
EXPOSITION UNIVERSELLEüttttütf!^ MAURICE CHABAStLA PtERRE
PALAIS DE L'ESPLANADE DES INVALIDES PE]NTURE DÉCORATIVE
santé nouvelle revue, xla révélation d'un art tout
nouveau et dans iequel le symbolisme poétique
est soutenu par une extraordinaire soiidité
d'exécution. »
La section de i'Asie russe au Trocadéro n'est
certainement pas au point de vue artistique i'un
des moindres attraits de l'exposition. Bien au con-
traire.
Nous nous trouvons en effet ici devant un
ensembletrèscomplet, devant un toutparfaitement
réalisé. On ne sent pas comme dans d'autres
constructions des volontés éparpillées et des talents
qui visent à un idéal différent. Tout dans ces
maisons russes et dans l'exposition de la Russie
d'Asie concourt à l'unité de l'impression.
L'honneur d'avoir mené à bonne fin cette inté-
ressante tentative revient surtout à un artiste russe,
M. Constantin Korovine, qui a été chargé d'une
manière générale des installations et de l'ar-
rangement de la Section d'art Russe. M. Koro-
vine est à la fois peintre, sculpteur et architecte,
et l'intérêt avec lequel le public, aussi bien ignorant
que lettré, s'est arrêté dans le village russe, prouve
bien combien cet art populaire si simple a été
goûté de tous.
Dans le pavillon de l'Asie russe, M. Constantin
Korovine en collaboration avec M. H. Cloodt a
exécuté diverses peintures d'une admirable sim-
plicité, d'une naïveté sincère qui n'a rien de voulu,
et de plus d'une conscience et d'une vérité grandes.
139
is*
EXPOSITION UNIVERSELLEüttttütf!^ MAURICE CHABAStLA PtERRE
PALAIS DE L'ESPLANADE DES INVALIDES PE]NTURE DÉCORATIVE
santé nouvelle revue, xla révélation d'un art tout
nouveau et dans iequel le symbolisme poétique
est soutenu par une extraordinaire soiidité
d'exécution. »
La section de i'Asie russe au Trocadéro n'est
certainement pas au point de vue artistique i'un
des moindres attraits de l'exposition. Bien au con-
traire.
Nous nous trouvons en effet ici devant un
ensembletrèscomplet, devant un toutparfaitement
réalisé. On ne sent pas comme dans d'autres
constructions des volontés éparpillées et des talents
qui visent à un idéal différent. Tout dans ces
maisons russes et dans l'exposition de la Russie
d'Asie concourt à l'unité de l'impression.
L'honneur d'avoir mené à bonne fin cette inté-
ressante tentative revient surtout à un artiste russe,
M. Constantin Korovine, qui a été chargé d'une
manière générale des installations et de l'ar-
rangement de la Section d'art Russe. M. Koro-
vine est à la fois peintre, sculpteur et architecte,
et l'intérêt avec lequel le public, aussi bien ignorant
que lettré, s'est arrêté dans le village russe, prouve
bien combien cet art populaire si simple a été
goûté de tous.
Dans le pavillon de l'Asie russe, M. Constantin
Korovine en collaboration avec M. H. Cloodt a
exécuté diverses peintures d'une admirable sim-
plicité, d'une naïveté sincère qui n'a rien de voulu,
et de plus d'une conscience et d'une vérité grandes.
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