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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 2,2.1900

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No. 22 (Juillet 1900)
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Chronique
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https://doi.org/10.11588/diglit.34204#0191

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L'ART DÉCORATIF <5=^

— MM. Orchardson, Alma-Ladetna.
— M. Lenbach.
— M. Klimt.
— M. Struys.
A7r:7x-7/77 7X. — MM. Whistler, Sargent.
-—- M. Sorolla y Bastida.
Dzt7;^77zn7'A. — M. Kroyer.
— M. Israels.
Anrtcé^. —- M. Thaulow.
Ritxxl^. — M. Sërof.
^:zéz7^.—M. Zorn.
Enfin, le jury de gravure a tout d'abord voté
par acclamation et à l'ur.animité une médaille
d'honneur à M. Bracquemond.
Puis il a accordé des médailles d'honneur aux
artistes dont les noms suivent.
— MM. Léopold Flameng, Achille
Jacquet, J. Patricot, Sulpis, graveurs au burin.
MM. Chauvel, Laguillermie, Lecouteux, Waltner,
graveurs à l'eau-forte.
MAI. Aibert Bernard, Desboutin, peintres-
graveurs.
MM. Eug. Carrière, Jules Cheret, Sirouy, litho-
graphes.
— M. Kœpping.
A7n7x-77n7s. — M. Whistler.
Zfc7Li?;<A?. — M. Bauer.
— M. Zorn.

*W*L Y A DANS t.A Run DH PARIS, à l'Exposition, une
! petite, toute petite chose qui est simplement
une merveille de grâce et d'invention char-
mante. C'est le théâtre de la Loïe Fuller, et
l'artiste qui a trouvé celà — nous n'osons dire
l'architecte, pour ne pas éveiller l'idée de construc-
tion alors que c'est d'un bijou qu'il s'agit — est
M. Henri Sauvage.
Le décrire, nous na l'entreprendrons pas ; c'est
trop inventé pour être traduit en mots. Les ondes
de gaze de la Loïe Fuller devenues murs : figurez-
vous celà si vous pouvez. Dans ce nuage s'estom-
pent quelques lignes qui s'accusent peu à peu pour
devenir des ouvertures coquettes, un balcon, un
toit. Le soir, une rampe de feux électriques, cachée
dans un chenal au pied de l'édicule, en fait un rêve
de lumière, de couleur et de ligne unis dans le plus
tendre embrassement. Si vous êtes curieux du non
encore vu, ou poète dans le recoin de vous que
vous n'ouvrez pas aux autres, allez voir celà.
Je n'ajoute pas « et entrez «, le scrupule de faire
concurrence à l'agent de publicité de Loïe Fuller
m'arrête. C'est dommage, car cela me prive de dire
aussi quelques mots des jolies choses trouvées
pour l'intérieur par M. Henri Sauvage et deux ou
trois amis qui l'ont aidé — notamment M. Francis
Jourdain pour les vitraux— à mener à la vapeur
cette œuvrette exquise. J.

^Eux STATUES viennent d'être inaugurées à
] ) Paris, œuvres toutes deux de sculpteurs
américains.
La première, offerte à la France par les femmes
des Etats-Unis, est celle de Washington, érigée
place d'Iena. Elle est de MM. David C.,
French.
La seconde, hommage rendu par les citoyens
américains à La Fayette, du produit d'une sous-
cription publique. L'auteur, le sculpteur Paul
W.Bartiett, est fixé à Paris depuis plusieurs années
et bien connu dans le mende artistique. C'est seu-
lement un moulage en plâtre, non le bronze, qu'on
vient d'inaugurer. La fonte de celui-ci demandera
un temps assez long. M. Bartlett a des idées parti-
culières à ce sujet ; remarquant qu'aucune patine
du bronze ne résiste aux intempéries et que toutes
les statues prennent un aspect délabré au bout de
peu d'années, il veut tenter l'expérience d'un
alliage inaltérable de métaux dans la fonte même.
Cet alliage s'obtiendrait par l'introduction d'or et
d'argent dans la fonte, ainsi que le faisaient les
maîtres corinthiens.
M. Bartlett a déjà appliqué heureusement ces
idées à son 'c Crapaud ^ en bronze qui figure au
musée du Luxembourg. L'expérience qu'il va renou-
veler sur une statue de g à 6 mètres de hauteur
confirmera-t-elle ce succès ? Le temps nous
l'apprendra. R.
A cttALCO&RAFmE Du LouvRE vient de mettre
en vente une gravure que les amateurs se
disputeront certainement. Cette gravure,
œuvre de AI. Achille Jacquet, membre de l'Ins-
titut, reproduit les trois parties d'une prédelle
d'autel de Mantegna : le Cztftwoa?, qui est au
musée du Louvre, le z7z?x 07/DtW'x et la
V?é.sM7'7*<?r7?'o;z, qui sont au musée de Tours.
Indépendamment de sa grande valeur d'art, qui
a déjà été appréciée par des connaisseurs à l'Expo-
sition universelle, cette gravure offre cette inté-
ressante particularité que les trois planches ont été
tirées sur une seule feuille de papier d'une longueur
de 2 mètres. De nombreux essais ont dû être faits
pour réussir cette délicate opération qu'on n'avait
jamais tentée jusqu'à présent, et le papier a été
commandé exprès en vue de ce tirage dans une
manufacture du Japon.
C'est donc un travail unique à ce jour dans l'his-
toire de la chalcographie du Louvre et de la gra-
vure en France.
Cette estampe qui n'a été tirée qu'à 200 épreuves,
signées par le graveur et ornées du monogramme
de Alantegna, se vend au prix de 400 francs.
Il n'est peut-être pas mal de rappeler que la
chalcographie du Louvre constitue le fond de
planches gravées le plus riche qui existe au
monde : il y en a déjà plus de 6,too depuis le dix-


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