DOI Heft:
No.39 (Décembre 1901)
DOI Artikel:Chronique
DOI Artikel:La Société des Amis de la Médaille
DOI Artikel:Livres nouveaux
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.34268#0154
L'ART DECORATIF
vembre. — 18° exposition de la Sori'g'.V ifrs Rrnuiv-
^/7-.'sàNice, du io janvier à fin mars (dépôt des
œuvres à Paris chez Robinot, 92, rue de Mau-
beuge, jusqu'au 7 décembre).
IW/77*77aAj77r:/r oVs ^4/*/S uigC07*a/l/s 7710-
7^/*7<M à Turin, d'aviii à novembre 1902.
LA SOCIÉTÉ
DES AMIS DE LA MÉDAILLE
^—^ANS ia série d'articies que nous avons consa-
! ) crés à ia d/AAtiV/f /z-az/jrafs? rozi.'wi/oT-oiizf,
nous avons eu fréquemment occasion de par-
ier de ia Société des Amis de !a Médaiiie.
Quelques mots sur ce groupement d'amateurs
seront sans doute bien accueillis.
Son bureau est ainsi composé :
/WsiVr/!/: M. Jules Claretie; t'7r<?-/'7-^7'^77/N:
MM. dé Foville, Marcel et Ed. Taigny; orcT-tYai'T*^
^AicT-o'/: M. Roger Marx; M. d'Onfre-
ville, caissier de la Banque de France, à qui les
demandes d'adhésion doivent être adressées.
Le nombre des adhérents est fixé à 5oo, la co-
tisation annuelle est de 100 fr. et donne droit à un
exemplaire de chacune des médailles frappées
pour la Société à un nombre limité d'exemplaires.
Quoique fondée depuis moins de trois ans, ses
adhérents ont déjà reçu des œuvres de MM. O.
Roty, Levillain, Lechevrel, A. Charpentier, Ca-
rabin, Pierre Roche, de M'"" Lancelot Croce, etc. .,
soit une moyenne de trois à quatre médailles ou
plaquettes [ ar exercice annuel.
LIVRES NOUVEAUX
'IMAGINATION DE L'ARTisTE, par Paul Souriau.
(Hachette et C'".) J'aime peu les livres que
les universitaires consacrent à l'art. Ils ont
un système et il faut que les artistes et leurs
œuvres entrent bon gré mal gré dans les classifi-
cations imposées par leur rhétorique.
En général, les universitaires n'aiment pas l'art
et ne connaissent les maîtres et leurs œuvres que
de nom.
Je tenais à déclarer cela en commençant, afin
de pouvoir dire maintenant que je considère
comme une heureuse exception le livre que M.
Paul Souriau, qui est professeur à l'Université de
Nancy, vient d'écrire sur ce sujet :
/'nr/zs/f.
M. Paul Souriau aime les œuvres d'art, il ne les
a pas seulement vues, il les a longuement re-
gardées, il a cherché à pénétrer la raison de leur
charme et aussi les motifs qui rendent les œuvres
d'art si dissemblables et de tendance et de réali-
sation.
Son enquête intime l'a amené à étudier le rôle
de l'imagination dans la genèse de l'œuvre d'art
et, par suite, à rechercher en des chapitres excel-
lents sur la (1/^*777017*^ /u'tVoT'Myztf, l'/wrTgiMofi'ou
la CtwtwViozz r/ /a Aw/nAz'g l'origine de la
faculté créatrice qui permet à l'artiste de révéler
avec force les hallucinations de son œil et de son
cerveau.
Persuadé que l'artiste vaut avant tout par l'ima-
gination, M. Souriau nous montre cette faculté
maîtresse au travail dans la genèse de l'œuvre
d'art.
Suivant autant que possible un ordre progressif,
il nous la fait voir calme d'abord et froidement
réaliste, puis affirmant ses droits, transformant
dans un superbe effort d'invention plastique les
images de la nature.
LA ÜRAVURE SUR cuiVRE, par Georges Profit. —
Plon, éd., Paris.
Une intéressante plaquette et lumineusement
écrite par un professionnel de la gravure, par un
critique qui connaît à fond la matière traitée: 7*<?7*ur
L'ARTE ALLA 4^ EsPCSIZIONE INTERNATIONALE DI
VENEZIA, par S. D. Paoletti. — Scotoni et Vitti,
éditeurs, Trente.
Cette plaquette de 110 pages sur ou plutôt à
propos de la 4" exposition internationale des beaux-
arts à Venise, qui vient de se fermer, nous fait
connaître les idées d'un jeune peintre italien, en
même temps écrivain distingué sur son art. Esprit
ouvert et enthousiaste, M. Paoletti apporte dans
ses jugements sur les peintres et sculpteurs des
nouvelles écoles des vues personnelles, et nous
montre aussi toute l'ardeur avec laquelle les
meilleurs parmi ses compatriotes ont embrassé la
cause des réformes artistiques dans ces dernières
années.
LES MÉDAILLEURS MODERNES EN FRANCE ET A
L'ÉTRANGER, par M. Roger Marx (Laurens, éditeur).
Au moment où nous mettons sous presse nous
recevons ce bel album où se trouvent reproduites,
outre les œuvres principales des modernes mé-
dailleurs français et étrangers, la plupart des mé-
dailles qui figurèrent, en 1900, à l'exposition cen-
tennale de l'art français.
Grâce à M. Roger Marx le souvenir de cet en-
semble unique est à jamais conservé.
Mais, la place nous manquant pour apprécier
comme il convient ce magnifique recueil, nous en
remettrons le compte rendu détaillé au numéro
prochain.
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vembre. — 18° exposition de la Sori'g'.V ifrs Rrnuiv-
^/7-.'sàNice, du io janvier à fin mars (dépôt des
œuvres à Paris chez Robinot, 92, rue de Mau-
beuge, jusqu'au 7 décembre).
IW/77*77aAj77r:/r oVs ^4/*/S uigC07*a/l/s 7710-
7^/*7<M à Turin, d'aviii à novembre 1902.
LA SOCIÉTÉ
DES AMIS DE LA MÉDAILLE
^—^ANS ia série d'articies que nous avons consa-
! ) crés à ia d/AAtiV/f /z-az/jrafs? rozi.'wi/oT-oiizf,
nous avons eu fréquemment occasion de par-
ier de ia Société des Amis de !a Médaiiie.
Quelques mots sur ce groupement d'amateurs
seront sans doute bien accueillis.
Son bureau est ainsi composé :
/WsiVr/!/: M. Jules Claretie; t'7r<?-/'7-^7'^77/N:
MM. dé Foville, Marcel et Ed. Taigny; orcT-tYai'T*^
^AicT-o'/: M. Roger Marx; M. d'Onfre-
ville, caissier de la Banque de France, à qui les
demandes d'adhésion doivent être adressées.
Le nombre des adhérents est fixé à 5oo, la co-
tisation annuelle est de 100 fr. et donne droit à un
exemplaire de chacune des médailles frappées
pour la Société à un nombre limité d'exemplaires.
Quoique fondée depuis moins de trois ans, ses
adhérents ont déjà reçu des œuvres de MM. O.
Roty, Levillain, Lechevrel, A. Charpentier, Ca-
rabin, Pierre Roche, de M'"" Lancelot Croce, etc. .,
soit une moyenne de trois à quatre médailles ou
plaquettes [ ar exercice annuel.
LIVRES NOUVEAUX
'IMAGINATION DE L'ARTisTE, par Paul Souriau.
(Hachette et C'".) J'aime peu les livres que
les universitaires consacrent à l'art. Ils ont
un système et il faut que les artistes et leurs
œuvres entrent bon gré mal gré dans les classifi-
cations imposées par leur rhétorique.
En général, les universitaires n'aiment pas l'art
et ne connaissent les maîtres et leurs œuvres que
de nom.
Je tenais à déclarer cela en commençant, afin
de pouvoir dire maintenant que je considère
comme une heureuse exception le livre que M.
Paul Souriau, qui est professeur à l'Université de
Nancy, vient d'écrire sur ce sujet :
/'nr/zs/f.
M. Paul Souriau aime les œuvres d'art, il ne les
a pas seulement vues, il les a longuement re-
gardées, il a cherché à pénétrer la raison de leur
charme et aussi les motifs qui rendent les œuvres
d'art si dissemblables et de tendance et de réali-
sation.
Son enquête intime l'a amené à étudier le rôle
de l'imagination dans la genèse de l'œuvre d'art
et, par suite, à rechercher en des chapitres excel-
lents sur la (1/^*777017*^ /u'tVoT'Myztf, l'/wrTgiMofi'ou
la CtwtwViozz r/ /a Aw/nAz'g l'origine de la
faculté créatrice qui permet à l'artiste de révéler
avec force les hallucinations de son œil et de son
cerveau.
Persuadé que l'artiste vaut avant tout par l'ima-
gination, M. Souriau nous montre cette faculté
maîtresse au travail dans la genèse de l'œuvre
d'art.
Suivant autant que possible un ordre progressif,
il nous la fait voir calme d'abord et froidement
réaliste, puis affirmant ses droits, transformant
dans un superbe effort d'invention plastique les
images de la nature.
LA ÜRAVURE SUR cuiVRE, par Georges Profit. —
Plon, éd., Paris.
Une intéressante plaquette et lumineusement
écrite par un professionnel de la gravure, par un
critique qui connaît à fond la matière traitée: 7*<?7*ur
L'ARTE ALLA 4^ EsPCSIZIONE INTERNATIONALE DI
VENEZIA, par S. D. Paoletti. — Scotoni et Vitti,
éditeurs, Trente.
Cette plaquette de 110 pages sur ou plutôt à
propos de la 4" exposition internationale des beaux-
arts à Venise, qui vient de se fermer, nous fait
connaître les idées d'un jeune peintre italien, en
même temps écrivain distingué sur son art. Esprit
ouvert et enthousiaste, M. Paoletti apporte dans
ses jugements sur les peintres et sculpteurs des
nouvelles écoles des vues personnelles, et nous
montre aussi toute l'ardeur avec laquelle les
meilleurs parmi ses compatriotes ont embrassé la
cause des réformes artistiques dans ces dernières
années.
LES MÉDAILLEURS MODERNES EN FRANCE ET A
L'ÉTRANGER, par M. Roger Marx (Laurens, éditeur).
Au moment où nous mettons sous presse nous
recevons ce bel album où se trouvent reproduites,
outre les œuvres principales des modernes mé-
dailleurs français et étrangers, la plupart des mé-
dailles qui figurèrent, en 1900, à l'exposition cen-
tennale de l'art français.
Grâce à M. Roger Marx le souvenir de cet en-
semble unique est à jamais conservé.
Mais, la place nous manquant pour apprécier
comme il convient ce magnifique recueil, nous en
remettrons le compte rendu détaillé au numéro
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