LTVO.IRE AU MUSÉE GALLIÊRA
ondiraitunpeu
de l'André des
Gachos. Enfin
MM. Chris-
toheetBouii-
het, le Salon
terminé, ont
envoyé, pour
prendre sa
place à l'expo-
sition du mu-
sée Galliéra,
le groupe
"Hommage au
comte de Dion)).
Trop de ma-
tières ici. C'est
un bibelot
passe - partout
qui pourrait
égale ment figu-
rer à une ex-
position d'or-
fèvrerie ou
de joaillerie et
qui aurait en-
core une place
marquée dans
les galeries du
Muséum, sec-
tion des miné-
raux.
Moins am-
bitieux et plus
heureux sont
MM. Bouche-
ron et Ve ver.
Dans la vitrine
du premier on
peutvoirdeux
flambeaux, ivoire et émail, sculptés par M.
Guillaume et une jolie pendule, où hivoire
s'allie a l'or et à l'émail; le second présente
une broche et un pendant de cou, composés
par Grasset. Ces deux bijoux sont déposés aux
pieds Tune élégante «Phryné H, signée de
M. Scailliet.
L'ivoire n'est pas d'une application pure-
ment artistique. Les organisateurs d'exposi-
tions universelles, Berger, Picard et CA,
n'ont pas manqué de le constater dans leurs
rapports et d'insister sur ce fait que, avec
l'ivoire, on faisait surtout des ronds de ser-
viette, des boutons de manchette, des hochets.
des montures de brosses diverses, des pei-
gnes. Mais là encore les artistes prouvent
que l'art ne saurait être banni de ces objets
utiles. On trouve ici des œuvres charmantes :
épingles, peignes, de Becker, le sculpteur
qui a multiplié sa fantaisie dans tant de
matières délicates. Mais il n'est pas seul et
il y a tel d'entre les spécialistes, comme
Garcin, comme Axel Graff, comme Renard,
qui ont réussi dans des peignes, des cachets,
un chausse-pied, à faire œuvre artiste. Gela
était déjà arrivé à l'un de leur prédécesseur,
et à une époque où Lon se souciait peu
d'art appliqué et surtout de stylisation de la
heur. Thomassin père, qui sculptait des
statuettes sans originalité, est l'auteur d'un
très joli peigne décoré d'anémones. Certes
les belles dames préféreront peut-être les
travaux plus délicats et précieux de Vever,
MADRASSI La! Aeco;?H<3'L.MH<œ
37
8
ondiraitunpeu
de l'André des
Gachos. Enfin
MM. Chris-
toheetBouii-
het, le Salon
terminé, ont
envoyé, pour
prendre sa
place à l'expo-
sition du mu-
sée Galliéra,
le groupe
"Hommage au
comte de Dion)).
Trop de ma-
tières ici. C'est
un bibelot
passe - partout
qui pourrait
égale ment figu-
rer à une ex-
position d'or-
fèvrerie ou
de joaillerie et
qui aurait en-
core une place
marquée dans
les galeries du
Muséum, sec-
tion des miné-
raux.
Moins am-
bitieux et plus
heureux sont
MM. Bouche-
ron et Ve ver.
Dans la vitrine
du premier on
peutvoirdeux
flambeaux, ivoire et émail, sculptés par M.
Guillaume et une jolie pendule, où hivoire
s'allie a l'or et à l'émail; le second présente
une broche et un pendant de cou, composés
par Grasset. Ces deux bijoux sont déposés aux
pieds Tune élégante «Phryné H, signée de
M. Scailliet.
L'ivoire n'est pas d'une application pure-
ment artistique. Les organisateurs d'exposi-
tions universelles, Berger, Picard et CA,
n'ont pas manqué de le constater dans leurs
rapports et d'insister sur ce fait que, avec
l'ivoire, on faisait surtout des ronds de ser-
viette, des boutons de manchette, des hochets.
des montures de brosses diverses, des pei-
gnes. Mais là encore les artistes prouvent
que l'art ne saurait être banni de ces objets
utiles. On trouve ici des œuvres charmantes :
épingles, peignes, de Becker, le sculpteur
qui a multiplié sa fantaisie dans tant de
matières délicates. Mais il n'est pas seul et
il y a tel d'entre les spécialistes, comme
Garcin, comme Axel Graff, comme Renard,
qui ont réussi dans des peignes, des cachets,
un chausse-pied, à faire œuvre artiste. Gela
était déjà arrivé à l'un de leur prédécesseur,
et à une époque où Lon se souciait peu
d'art appliqué et surtout de stylisation de la
heur. Thomassin père, qui sculptait des
statuettes sans originalité, est l'auteur d'un
très joli peigne décoré d'anémones. Certes
les belles dames préféreront peut-être les
travaux plus délicats et précieux de Vever,
MADRASSI La! Aeco;?H<3'L.MH<œ
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