LA V' EXPOSITION D'ART A VENISE
ultérieures, quel que soit le lieu de rendez-
vous.
Nous avons dit un mot, au début, de la
magnificence, de l'aspect de grandeur que
devait forcément revêtir toute exposition à
Venise. En effet, cette Exposition d'Art a
vraiment été comprise, au sens propre du
/tuDùe et non seulement fait pour le passage
des visiteurs. Il ressort de là une leçon de
goût, dont nos Expositions les plus res-
treintes, les plus soigneusement aménagées,
auraient à profiter : mais pour cela, il faut
une sage réserve de la part des artistes, qui
ne réclament pas un bon nombre de mètres
J. ZULOAGA
mot, comme m? Nu/o??, ou plutôt comme
une succession de salons, où l'on ne cher-
che pas à placer à toute force une quantité
de tableaux ou de sculptures, mais où les
cadres s'espacent comme ils le feraient dans
un appartement privé, dans l'entourage des
tentures, des portières retombantes, des boi-
series luxueuses, réalisant un ensemble chaud
et riche, un décor que l'on pourrait croire
(Photographie Naya, Venise)
de cimaise; il faut une unité d'organisation
acceptée par tous.
C'est dans ce même esprit de vérité
qu'a été comprise l'introduction des arts
appliqués. On n'a pas voulu ici d'un maga-
sin d'objets d'art, à proximité d'une halle à
tableaux, ainsi qu'il en est pour notre
lui-même. Les œuvres de
tous ordres se trouvent intimement mélan-
8?
ultérieures, quel que soit le lieu de rendez-
vous.
Nous avons dit un mot, au début, de la
magnificence, de l'aspect de grandeur que
devait forcément revêtir toute exposition à
Venise. En effet, cette Exposition d'Art a
vraiment été comprise, au sens propre du
/tuDùe et non seulement fait pour le passage
des visiteurs. Il ressort de là une leçon de
goût, dont nos Expositions les plus res-
treintes, les plus soigneusement aménagées,
auraient à profiter : mais pour cela, il faut
une sage réserve de la part des artistes, qui
ne réclament pas un bon nombre de mètres
J. ZULOAGA
mot, comme m? Nu/o??, ou plutôt comme
une succession de salons, où l'on ne cher-
che pas à placer à toute force une quantité
de tableaux ou de sculptures, mais où les
cadres s'espacent comme ils le feraient dans
un appartement privé, dans l'entourage des
tentures, des portières retombantes, des boi-
series luxueuses, réalisant un ensemble chaud
et riche, un décor que l'on pourrait croire
(Photographie Naya, Venise)
de cimaise; il faut une unité d'organisation
acceptée par tous.
C'est dans ce même esprit de vérité
qu'a été comprise l'introduction des arts
appliqués. On n'a pas voulu ici d'un maga-
sin d'objets d'art, à proximité d'une halle à
tableaux, ainsi qu'il en est pour notre
lui-même. Les œuvres de
tous ordres se trouvent intimement mélan-
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