LA V' EXPOSITION D'ART A VENISE
La même salle renferme encore un Cq/é-
CozzzœzR ù LeqmV, de Liebermann ; Lg Lozz
Xztzzzuz'z'mz'zz de F. von Uhde: deux peintres
dont on connaît les qualités sérieuses ; et
quelques œuvres de M. Fr. Stuck dont on
ne peut se défendre de constater le caractère
trop académique, malgré les mérites de
l'artiste.
La part est faite très belle, dans la salle
F, à notre école française ; on y a réuni
regarde Lu LVuce <Lz L/zéhPœ-L'zmzzçuA de
Pissarro, avec la perspective de l'avenue de
l'Opéra, on verra comme cette perspective
est impeccablement établie, comme les mai-
sons sont fermement construites; vous n'y
trouverez pas d'escamotage. On pourrait
compter les fenêtres sur la place; les voitures
et les passants se disséminent partout ;
mais personne ne songerait à faire un
dénombrement. Les silhouettes gardent leur
H. TtTTO
Le 777 77;e de C/uoggiu
un groupe d'œuvres des maîtres impression-
nistes, formant un ensemble significatif et
probant. Monet, Pissarro, Sisley, Renoir
triomphent ici — mieux peut-être que dans
notre salle Caillcbotte du Luxembourg, qui
ne contient pas assez de morceaux de premier
ordre. Devant cette exposition, les préjugés
tombent, les objections collectives adressées à
toute la doctrine impressionniste. — et qui ne
peuvent s'appliquer qu'à quelques intran-
sigeants ou à certains écoliers — ne peuvent
subsister. Il y a un respect de la vérité, un
scrupule d'observation qui s'impose. Si l'on
intégrité, et pourtant elles ne comptent pas
pour elles seules, elles restent dans un eîlet
de mouvement général.
Cette force toujours plus grande de
Pissarro se reconnaît encore dans un des
morceaux de cette belle série du LuzYfzzz das*
Lzzz/ez'z'ey, si finement vu dans sa lumière
brumeuse.
On peut rapprocher aisément des pay-
sages de Monet, de Sisley et de Pissarro la
Loz*m Nuz7z/-7)czzA de M. Raffaëlli. M. Alfred
Roll, dont notre dernière livraison, sous la
plume de notre collaborateur Camille Mauclair,
97
La même salle renferme encore un Cq/é-
CozzzœzR ù LeqmV, de Liebermann ; Lg Lozz
Xztzzzuz'z'mz'zz de F. von Uhde: deux peintres
dont on connaît les qualités sérieuses ; et
quelques œuvres de M. Fr. Stuck dont on
ne peut se défendre de constater le caractère
trop académique, malgré les mérites de
l'artiste.
La part est faite très belle, dans la salle
F, à notre école française ; on y a réuni
regarde Lu LVuce <Lz L/zéhPœ-L'zmzzçuA de
Pissarro, avec la perspective de l'avenue de
l'Opéra, on verra comme cette perspective
est impeccablement établie, comme les mai-
sons sont fermement construites; vous n'y
trouverez pas d'escamotage. On pourrait
compter les fenêtres sur la place; les voitures
et les passants se disséminent partout ;
mais personne ne songerait à faire un
dénombrement. Les silhouettes gardent leur
H. TtTTO
Le 777 77;e de C/uoggiu
un groupe d'œuvres des maîtres impression-
nistes, formant un ensemble significatif et
probant. Monet, Pissarro, Sisley, Renoir
triomphent ici — mieux peut-être que dans
notre salle Caillcbotte du Luxembourg, qui
ne contient pas assez de morceaux de premier
ordre. Devant cette exposition, les préjugés
tombent, les objections collectives adressées à
toute la doctrine impressionniste. — et qui ne
peuvent s'appliquer qu'à quelques intran-
sigeants ou à certains écoliers — ne peuvent
subsister. Il y a un respect de la vérité, un
scrupule d'observation qui s'impose. Si l'on
intégrité, et pourtant elles ne comptent pas
pour elles seules, elles restent dans un eîlet
de mouvement général.
Cette force toujours plus grande de
Pissarro se reconnaît encore dans un des
morceaux de cette belle série du LuzYfzzz das*
Lzzz/ez'z'ey, si finement vu dans sa lumière
brumeuse.
On peut rapprocher aisément des pay-
sages de Monet, de Sisley et de Pissarro la
Loz*m Nuz7z/-7)czzA de M. Raffaëlli. M. Alfred
Roll, dont notre dernière livraison, sous la
plume de notre collaborateur Camille Mauclair,
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