L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (5,2.1903)

L'ART DECORATIF

dernier Saion de ta Société Nationale, it
nous a montré des œuvres d'un goût et d'un
faire excédents : on n'a pas oublié ce déli-
cieux C/znzz ^/ezz, dont nous avons donne la
reproduction.
La sixième des salles internationales, la
salle H, nous intéresse surtout par une expo-

dès maintenant d'étre classées dans les porte-
feuilles des amateurs les plus sévères.
D'une élégance distinguée dans ses
esquisses de la vie mondaine fNozz^ezzxax, Tzz
L?ot'x nL L?ott/og*;z<D, il garde la même netteté
de trait avec quelque chose de plus âpre
dans quelque types de misère, comme le


H. coLA Porrz-ah

sition de dessins et de gravures. La plus
large contribution est fournie par les eaux-
fortes d'Edgar Chahine, l'artiste arménien
d'autant mieux connu chez nous qu'il a choisi
Paris comme lieu de résidence ; on a eu
raison de lui accorder cette place prépondé-
rante, et de lui permettre de s'imposer ainsi
au public si divers qui aura visité l'Expo-
sition. M. Chahine fait preuve d'un nerf,
d'une variété d'expression, d'une ftanchise
de métier rares, et ses planches méritent

Tz<?z7 oMim/ar xrzzzx fzYzt'uz/, la Ezaz7/e zzrazz-
<7z7?;zfe ; et certains de ses portraits, celui de
Lozzz'xa Truzzce, par exemple, ne sont
pas sans une pointe de caricature. Mais
partout se révèle un sentiment personnel,
qui donne à ces pages diverses de M. Chahine
un accent propre et empêche de le confondre
avec les graveurs contemporains dont les
sujets pourraient se rapprocher de ceux qu'il
a lui-même traités. Par-dessus tout la science
d'exécution, la beauté des valeurs, la pureté

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