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Soulier, Gustave: La cinquième exposition internationale d'art à Venise, [1]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0122
L'ART DECORATIF
du dessin assurent à l'artiste une piace tout
à fait spéciale.
Non ioin, un pastei de Lëvy-Dhurmer,
ie aie Cor;?<?A, rit de tout son visage
épanoui, de ses joues rouges, de ses yeux
étincelants, de son faciès quelque peu japonais,
rendu à la Ris avec vérité et fantaisie; et
nous remarquons encore trois pointes sèches
Tentée tfonn'/zmz^g de M. Bialetti, et le
Iù'g??ur Nn^z-g g?z 77?nrnz/tfg de M. La Spina,
qui avait été envoyé à Paris il y a quelques
années et où Ton trouve une curieuse note
d'ironie et de réalisme.
Dans une petite salle voisine ont encore
été groupées des gravures. Les principaux
panneaux sont occupés par des eaux-fortes
LUIGI GIOLI
Sirocco
de Fernand Khnopff, où sa recherche du
trait trouve fort bien à s'employer.
Dans la salle I, quelques œuvres iso-
lées sont à signaler. M. René Ménard n'a
envoyé qu'une seule toile, TA? d'gfg,* et
nous retrouvons M. Glaus avec un A?if077?7?g,
un AfuA?? 7???ngg??ur de M. Harrisson et un
effet de Norvège (Tf?/??/?Y ù'gfg, Te /o?/?*
??nNxu/?^j de M. Humphreys-Johnston.
A travers la salle K, on peut distinguer
des dessins colorés de M. G. Costetti, qui
restent trop servilement attachés aux souve-
nirs des vieux maîtres, mais où l'on peut
voir une recherche de caractères assez ser-
rée. Deux bronzes valent d'être relevés
de M. Baertsoen et un choix de gravures et
de monotypes de M. Storm van Gravesande,
i'artiste hollandais dont une récente exposi-
tion chez Durand-Ruel nous avait fait ap-
précier l'œuvre.
M. Baertsoen continue en gravure
l'œuvre de ses tableaux : il nous découvre
le caractère triste et monotone des vieilles
maisons sur les canaux, qui se perpétuent
dans leur vétusté avec une sorte de résigna-
tion; il semble que toute une vie patiente
et humble s'exprime par là. M. Storm van
Gravesande introduit dans ses études un
peu plus de plein air. Les nuages y mar-
chent et y roulent; les ciels prennent chez
t oa
du dessin assurent à l'artiste une piace tout
à fait spéciale.
Non ioin, un pastei de Lëvy-Dhurmer,
ie aie Cor;?<?A, rit de tout son visage
épanoui, de ses joues rouges, de ses yeux
étincelants, de son faciès quelque peu japonais,
rendu à la Ris avec vérité et fantaisie; et
nous remarquons encore trois pointes sèches
Tentée tfonn'/zmz^g de M. Bialetti, et le
Iù'g??ur Nn^z-g g?z 77?nrnz/tfg de M. La Spina,
qui avait été envoyé à Paris il y a quelques
années et où Ton trouve une curieuse note
d'ironie et de réalisme.
Dans une petite salle voisine ont encore
été groupées des gravures. Les principaux
panneaux sont occupés par des eaux-fortes
LUIGI GIOLI
Sirocco
de Fernand Khnopff, où sa recherche du
trait trouve fort bien à s'employer.
Dans la salle I, quelques œuvres iso-
lées sont à signaler. M. René Ménard n'a
envoyé qu'une seule toile, TA? d'gfg,* et
nous retrouvons M. Glaus avec un A?if077?7?g,
un AfuA?? 7???ngg??ur de M. Harrisson et un
effet de Norvège (Tf?/??/?Y ù'gfg, Te /o?/?*
??nNxu/?^j de M. Humphreys-Johnston.
A travers la salle K, on peut distinguer
des dessins colorés de M. G. Costetti, qui
restent trop servilement attachés aux souve-
nirs des vieux maîtres, mais où l'on peut
voir une recherche de caractères assez ser-
rée. Deux bronzes valent d'être relevés
de M. Baertsoen et un choix de gravures et
de monotypes de M. Storm van Gravesande,
i'artiste hollandais dont une récente exposi-
tion chez Durand-Ruel nous avait fait ap-
précier l'œuvre.
M. Baertsoen continue en gravure
l'œuvre de ses tableaux : il nous découvre
le caractère triste et monotone des vieilles
maisons sur les canaux, qui se perpétuent
dans leur vétusté avec une sorte de résigna-
tion; il semble que toute une vie patiente
et humble s'exprime par là. M. Storm van
Gravesande introduit dans ses études un
peu plus de plein air. Les nuages y mar-
chent et y roulent; les ciels prennent chez
t oa