L'ART DÉCORATIF
plus intéressants de Turin, te pins ancien,
le seul dont une partie date du XI1D siècle.
Le vieux Palais, illuminé doucement par le
soleil du soir, devient ici le symbole de la
cité tout entière.
Autour de la salle ne règne qu'un seul
rang de tableaux, espacés sur le fond de
velours bleu-vert. Dans ce nombre restreint
de toiles, on peut remarquer les paysages
de M. Calderini, lumineux et nets, non
série des œuvres de M. Bistolfi, ainsi qu'il
nous l'a fait espérer lui-méme. Voilà un
artiste que notre public français se doit de
connaître et qu'il ignore encore.
Nous avons ici des exemples de l'œuvre
de deux autres sculpteurs intéressants,
M. Calandra et M. Canonica. M. Calandra,
qui a un talent nerveux et épris du mouve-
ment, n'est représenté que par une statuette
équestre de chevalier, La Cozz^zz<?z*uzzF que
L. TOMMASt
sans quelque sécheresse parfois. M. G.
Grosso, outre le panneau du Palais Madame
que nous avons mentionné, expose deux
solides portraits, notamment celui de AA'" Af.
Lfzzz7zz7?a/ Znzvz, qui ne manque pas d'allure.
Signalons aussi les compositions à ca-
ractère de A4. Tavernier, un triptyque et
Terx/'OzzzA'e.
Nous regrettons parmi les sculpteurs
l'abstention de M. Leonardo Bistolfi, qui
aurait eu à montrer au public des œuvres
d'un sentiment bien personnel et attachant.
L'artiste se dent volontiers à l'écart des
expositions, se consacrant à la sculpture
funéraire qu'il estime devoir être mieux
appréciée à l'emplacement définitif du mo-
nument. Nous comptons bien voir, l'an pro-
chain à Paris, au Salon, une importante
l'on pourrait rapprocher des figurines de
Frémiet plutôt que de celles de Géronie.
A4. Canonica expose un très beau buste
en marbre de N. AL /u Aaz'zze Afuz'^zzazz^,
dans une porte très simple, les bras tom-
bant au-dessous de la taille et venant repo-
ser sur le socle. D'autres portraits et figures
d'expression affirment encore le talent sobre
et scrupuleux de l'artiste.
La salle P constitue mm très intéres-
sante innovation : elle est entièrement consa-
crée au Portrait A4oderne, et on a voulu y
manifester une intention décorative digne
de charmer les visiteurs.
On a voulu placer le portrait moderne
sous le patronage et la filiation des portraits
anciens; et de là l'idée qui a inspiré a
A4. C. Laurenti ce déroulement de Irise
plus intéressants de Turin, te pins ancien,
le seul dont une partie date du XI1D siècle.
Le vieux Palais, illuminé doucement par le
soleil du soir, devient ici le symbole de la
cité tout entière.
Autour de la salle ne règne qu'un seul
rang de tableaux, espacés sur le fond de
velours bleu-vert. Dans ce nombre restreint
de toiles, on peut remarquer les paysages
de M. Calderini, lumineux et nets, non
série des œuvres de M. Bistolfi, ainsi qu'il
nous l'a fait espérer lui-méme. Voilà un
artiste que notre public français se doit de
connaître et qu'il ignore encore.
Nous avons ici des exemples de l'œuvre
de deux autres sculpteurs intéressants,
M. Calandra et M. Canonica. M. Calandra,
qui a un talent nerveux et épris du mouve-
ment, n'est représenté que par une statuette
équestre de chevalier, La Cozz^zz<?z*uzzF que
L. TOMMASt
sans quelque sécheresse parfois. M. G.
Grosso, outre le panneau du Palais Madame
que nous avons mentionné, expose deux
solides portraits, notamment celui de AA'" Af.
Lfzzz7zz7?a/ Znzvz, qui ne manque pas d'allure.
Signalons aussi les compositions à ca-
ractère de A4. Tavernier, un triptyque et
Terx/'OzzzA'e.
Nous regrettons parmi les sculpteurs
l'abstention de M. Leonardo Bistolfi, qui
aurait eu à montrer au public des œuvres
d'un sentiment bien personnel et attachant.
L'artiste se dent volontiers à l'écart des
expositions, se consacrant à la sculpture
funéraire qu'il estime devoir être mieux
appréciée à l'emplacement définitif du mo-
nument. Nous comptons bien voir, l'an pro-
chain à Paris, au Salon, une importante
l'on pourrait rapprocher des figurines de
Frémiet plutôt que de celles de Géronie.
A4. Canonica expose un très beau buste
en marbre de N. AL /u Aaz'zze Afuz'^zzazz^,
dans une porte très simple, les bras tom-
bant au-dessous de la taille et venant repo-
ser sur le socle. D'autres portraits et figures
d'expression affirment encore le talent sobre
et scrupuleux de l'artiste.
La salle P constitue mm très intéres-
sante innovation : elle est entièrement consa-
crée au Portrait A4oderne, et on a voulu y
manifester une intention décorative digne
de charmer les visiteurs.
On a voulu placer le portrait moderne
sous le patronage et la filiation des portraits
anciens; et de là l'idée qui a inspiré a
A4. C. Laurenti ce déroulement de Irise