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Soulier, Gustave: La cinquième exposition internationale d'art à Venise, [1]
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0140
L'ART DECORATIF
très modeste. Nous y avons surtout noté un
AozAzYzzù die AYtaùzzzze T. AVoz'zo, de M. Bol-
dini, qui est un italien transfuge; mais
l'œuvre n'est peut-être pas des meilleures
de l'artiste, avec un effet un peu trop cherché
de la toilette noire sèchement découpée sur
transparent blanc, qui la fait se rapprocher
un peu trop des gravures de mode.
Deux beaux portraits de Besnard, souples,
éclatants, d'une peinture pleine, — plus par-
ticulièrement celui de Afuùuzzze D., résument
au mieux un de nos maîtres actuels.
M. Jacques Blanche se retrouve avec le
Adncz/ de cette fillette en robe soyeuse,
s'étirant dans un fauteuil, qui nous a été
montré à Paris; Eugène Carrière est tout à
fait lui-même dans un Portrait de sa hile,
où la belle qualité des chairs, les ombres
mouvantes du visage, se révèlent avec une
sensibilité extrême, quelque chose de fébrile
qui fait l'accent profond de cette peinture
qui voit très loin.
M. Dagnan-Bouveret a envoyé son très
ferme Aozùz'tzzÙ uC Géz'ozzze, qui n'est pourtant
pas parmi ses plus significatifs, et M. Ca-
rolus-Duran s'est fait représenter par un por-
trait d'apparat, dans sa dernière manière, celui
de Afuùzzzzzc ALraGutz ef ùe xex etz/ùtzfx. C'est
presque un de nos peintres français aussi que
M. de la Gandara, dont nous retrouvons la
CozzzAxxe ù<? Nnaz'/Yx, la Az-zzzcexxc ùe Cazvt-
777<37z-C/? 7777<pr, — qui ne se reconnaîtrait
plus elle-même, — et AAtAmte Yu/rzzfoz'.
Un groupe de beaux portraits de Len-
bach réussit à donner une idée parfaite du
talent de l'artiste : on trouve là son Azc/za/G
JJ ugzzcz*, le Prz/zc Yéozz A7VY, le Noz Yozzz'x A**,
Az'xzzzrzz'c/r, le Az'z'zzce Négczzf ùe Arzizz'èzT,
avec cette habileté de facture, cette science
de l'éclairage, prises chez les vieux maîtres.
Plus spontané et d'une personnalité plus
vive est sans doute le triple YozAz'zzzù ùex
D<?77zoz'xc//ex CfzzzzAzg de Sargent, qui figurait
tout récemment encore à notre dernier
Salon; de même, les subtiles harmonies de
Whistler et les portraits, si franchement
traités, de Zorn.
N'oublions pas une charmante fontaine,
en marbre rouge et bronze, de M. Lorcnzetti,
où une figure de jeune faune, des têtes de
béliers aux angles, mettent une note de
rappel antique.
Il faut bien le dire, ces salles nous don-
nent le type exact, le modèle parfait de ce que
devraient toujours être des salles d'exposition.
A4xz/Z177*ej GUSTAVE SOULIER.
DUCROT (Modèle de E. Basile) ^ ' ' 7Gè/<? à Z/i<? Z'07/AnZC
I CO
très modeste. Nous y avons surtout noté un
AozAzYzzù die AYtaùzzzze T. AVoz'zo, de M. Bol-
dini, qui est un italien transfuge; mais
l'œuvre n'est peut-être pas des meilleures
de l'artiste, avec un effet un peu trop cherché
de la toilette noire sèchement découpée sur
transparent blanc, qui la fait se rapprocher
un peu trop des gravures de mode.
Deux beaux portraits de Besnard, souples,
éclatants, d'une peinture pleine, — plus par-
ticulièrement celui de Afuùuzzze D., résument
au mieux un de nos maîtres actuels.
M. Jacques Blanche se retrouve avec le
Adncz/ de cette fillette en robe soyeuse,
s'étirant dans un fauteuil, qui nous a été
montré à Paris; Eugène Carrière est tout à
fait lui-même dans un Portrait de sa hile,
où la belle qualité des chairs, les ombres
mouvantes du visage, se révèlent avec une
sensibilité extrême, quelque chose de fébrile
qui fait l'accent profond de cette peinture
qui voit très loin.
M. Dagnan-Bouveret a envoyé son très
ferme Aozùz'tzzÙ uC Géz'ozzze, qui n'est pourtant
pas parmi ses plus significatifs, et M. Ca-
rolus-Duran s'est fait représenter par un por-
trait d'apparat, dans sa dernière manière, celui
de Afuùzzzzzc ALraGutz ef ùe xex etz/ùtzfx. C'est
presque un de nos peintres français aussi que
M. de la Gandara, dont nous retrouvons la
CozzzAxxe ù<? Nnaz'/Yx, la Az-zzzcexxc ùe Cazvt-
777<37z-C/? 7777<pr, — qui ne se reconnaîtrait
plus elle-même, — et AAtAmte Yu/rzzfoz'.
Un groupe de beaux portraits de Len-
bach réussit à donner une idée parfaite du
talent de l'artiste : on trouve là son Azc/za/G
JJ ugzzcz*, le Prz/zc Yéozz A7VY, le Noz Yozzz'x A**,
Az'xzzzrzz'c/r, le Az'z'zzce Négczzf ùe Arzizz'èzT,
avec cette habileté de facture, cette science
de l'éclairage, prises chez les vieux maîtres.
Plus spontané et d'une personnalité plus
vive est sans doute le triple YozAz'zzzù ùex
D<?77zoz'xc//ex CfzzzzAzg de Sargent, qui figurait
tout récemment encore à notre dernier
Salon; de même, les subtiles harmonies de
Whistler et les portraits, si franchement
traités, de Zorn.
N'oublions pas une charmante fontaine,
en marbre rouge et bronze, de M. Lorcnzetti,
où une figure de jeune faune, des têtes de
béliers aux angles, mettent une note de
rappel antique.
Il faut bien le dire, ces salles nous don-
nent le type exact, le modèle parfait de ce que
devraient toujours être des salles d'exposition.
A4xz/Z177*ej GUSTAVE SOULIER.
DUCROT (Modèle de E. Basile) ^ ' ' 7Gè/<? à Z/i<? Z'07/AnZC
I CO