L'ART DECORATIF
notre imagination moderne. Ceia suffisait
pour créer des œuvres solidement rattachées
aux racines séculaires de l'art bolonais, et
où se révélaient en même temps une vivante
pensée, une libre inspiration d'artiste.
Le petit groupe d'hommes qui avaient
métiers locaux les ressources assurées aux
ouvrières du pays et la dignité artistique
rendue à leur humble travail.
Les murs de la salle Emilienne sont
couronnés d'une haute frise modelée en
stuc blanc, rehaussé d'or: entre des pom-
N. CANNiCCI
réfléchi et travaillé en commun, en présence
des vieux édifices de Bologne, voulut faire
renaître cette activité d'art et fonda la
Société de l'<(A<?7zzz7zu Mz*A», que j'ai eu
l'occasion de rappeler au début de cette
étude. Ce sont ces mêmes artistes qui ont
assuré la décoration de la salle de l'Emilie,
à l'Exposition de Venise: MM. A. Rubbiani,
A. Sezanne, A. Tartarini, A. Casanova et
G. Romagnoli. Je m'en voudrais de ne pas
citer à côté de ces noms ceux de deux
femmes de bien, M'"e la comtesse Cavazza
et M"^ la comtesse Stucchini, qui ont pris
à cœur l'œuvre de 1' K Aczzzz'/z'u Az*A », voyant
particulièrement dans la renaissance des
Gaieté
miers ou des orangers chargés de fleurs et
de fruits, de jeunes femmes passent, en
robes souples, vivante guirlande de grâce et
de poésie, allant chercher près des trésors
de la nature un exemple de beauté et de
bonté. Dans les angles de la salle, une
devise déroulée précise l'idée : C/oA zqzax
/rzzcizzx, Rzz/c/z/'zzzzz /zzar i?077z. " la fleur est
l'espérance du fruit, la beauté est la lumière
de la bonté ». L'art bolonais, riche en sym-
boles et en préceptes gravés, se perpétue
ici, sous les doigts de M. G. Romagnoli,
qui est l'auteur des figures, et de M. A.
Casanova, à qui l'on doit la décoration
végétale.
notre imagination moderne. Ceia suffisait
pour créer des œuvres solidement rattachées
aux racines séculaires de l'art bolonais, et
où se révélaient en même temps une vivante
pensée, une libre inspiration d'artiste.
Le petit groupe d'hommes qui avaient
métiers locaux les ressources assurées aux
ouvrières du pays et la dignité artistique
rendue à leur humble travail.
Les murs de la salle Emilienne sont
couronnés d'une haute frise modelée en
stuc blanc, rehaussé d'or: entre des pom-
N. CANNiCCI
réfléchi et travaillé en commun, en présence
des vieux édifices de Bologne, voulut faire
renaître cette activité d'art et fonda la
Société de l'<(A<?7zzz7zu Mz*A», que j'ai eu
l'occasion de rappeler au début de cette
étude. Ce sont ces mêmes artistes qui ont
assuré la décoration de la salle de l'Emilie,
à l'Exposition de Venise: MM. A. Rubbiani,
A. Sezanne, A. Tartarini, A. Casanova et
G. Romagnoli. Je m'en voudrais de ne pas
citer à côté de ces noms ceux de deux
femmes de bien, M'"e la comtesse Cavazza
et M"^ la comtesse Stucchini, qui ont pris
à cœur l'œuvre de 1' K Aczzzz'/z'u Az*A », voyant
particulièrement dans la renaissance des
Gaieté
miers ou des orangers chargés de fleurs et
de fruits, de jeunes femmes passent, en
robes souples, vivante guirlande de grâce et
de poésie, allant chercher près des trésors
de la nature un exemple de beauté et de
bonté. Dans les angles de la salle, une
devise déroulée précise l'idée : C/oA zqzax
/rzzcizzx, Rzz/c/z/'zzzzz /zzar i?077z. " la fleur est
l'espérance du fruit, la beauté est la lumière
de la bonté ». L'art bolonais, riche en sym-
boles et en préceptes gravés, se perpétue
ici, sous les doigts de M. G. Romagnoli,
qui est l'auteur des figures, et de M. A.
Casanova, à qui l'on doit la décoration
végétale.