L'ART DECORATIF
feuillages, suspendent un bandeau de bro-
derie, à thème d'orchidées violettes sur
fond gris, qui met dans l'ensemble une note
de richesse et un accord de nuances déli-
cieux. Le motif d'encadrement se développe
davantage au fond de la salle, autour d'une
jardinière fleurie, l'autre un massif vase de
bronze, du sculpteur Romagnoli, d'un très
beau caractère. Des anses, ou plutôt des
rendements qui restent attachés à la masse
plastique, déterminent des compartiments où
viennent s'inscrire des groupes serrés, formes
en red'e/* et ve/aiü /'Aanh'G
(^Photographie Fitippi, Venise)
grande glace, que le bois doré et ajouré en
rameaux feuillus recouvre à demi d'un entre-
lacs très décoratif.
Au centre du Salon, un double banc de
bois ramène un motif d'orchidées, sobre-
ment sculpté et doré, que l'on retrouve
semblablement disposé sur les sellettes de
sculpture et sur toute la longueur de la
plinthe, autour de la salle. Le dossier du
banc est brodé de bouquets d'orchidées,
comme les bandeaux des portes ; et ce qui
ajoute encore à l'intérêt de ce meuble cen-
tral, ce sont deux socles qu'il comprend à
ses extrémités, et dont l'un supporte une
affrontées et ramassées sur elles-mêmes d'un
homme et d'une femme : le xo/7777?e//, l'uwottr
et la a/a, tels sont les trois actes de l'exis-
tence humaine qui se trouvent concrétés
dans ce drame muet.
A travers la salle, M. Romagnoli nous
apparaît encore dans un nerveux buste de
femme en marbre, et dans un beau bronze,
une mère agenouillée et un enfant endormi
dans ses bras, qu'il intitule TTrtYt Afn/er.
Des figurines de bronze de M. Graziosi,
très justement observées et modelées avec
vivacité, sont aussi à remarquer.
Les panneaux de peinture sont particu-
[28
feuillages, suspendent un bandeau de bro-
derie, à thème d'orchidées violettes sur
fond gris, qui met dans l'ensemble une note
de richesse et un accord de nuances déli-
cieux. Le motif d'encadrement se développe
davantage au fond de la salle, autour d'une
jardinière fleurie, l'autre un massif vase de
bronze, du sculpteur Romagnoli, d'un très
beau caractère. Des anses, ou plutôt des
rendements qui restent attachés à la masse
plastique, déterminent des compartiments où
viennent s'inscrire des groupes serrés, formes
en red'e/* et ve/aiü /'Aanh'G
(^Photographie Fitippi, Venise)
grande glace, que le bois doré et ajouré en
rameaux feuillus recouvre à demi d'un entre-
lacs très décoratif.
Au centre du Salon, un double banc de
bois ramène un motif d'orchidées, sobre-
ment sculpté et doré, que l'on retrouve
semblablement disposé sur les sellettes de
sculpture et sur toute la longueur de la
plinthe, autour de la salle. Le dossier du
banc est brodé de bouquets d'orchidées,
comme les bandeaux des portes ; et ce qui
ajoute encore à l'intérêt de ce meuble cen-
tral, ce sont deux socles qu'il comprend à
ses extrémités, et dont l'un supporte une
affrontées et ramassées sur elles-mêmes d'un
homme et d'une femme : le xo/7777?e//, l'uwottr
et la a/a, tels sont les trois actes de l'exis-
tence humaine qui se trouvent concrétés
dans ce drame muet.
A travers la salle, M. Romagnoli nous
apparaît encore dans un nerveux buste de
femme en marbre, et dans un beau bronze,
une mère agenouillée et un enfant endormi
dans ses bras, qu'il intitule TTrtYt Afn/er.
Des figurines de bronze de M. Graziosi,
très justement observées et modelées avec
vivacité, sont aussi à remarquer.
Les panneaux de peinture sont particu-
[28