UART DÉCORATIF
Nous trouvons de M. Kienerk un por-
trait au pastel de M'-"e Gramatica, l'illustre
actrice, qui décidément attire fort les ar-
tistes italiens, ce qui se conçoit : le masque
révèle, en effet, une mobilité, une nervosité
intrigantes. Le portrait de M. Kienerk a
quelque chose de sybillin et d'halluciné ; la
L'ordonnance de la salle du Midi, qui
réunit les productions de Naples et de la
Sicile, a été confiée à M. E. Basile, qui a
conçu des détails d'ornementation très atta-
chants. C'est le bois sculpté qui joue le
principal rôle, dans des encadrements de
portes d'un dessin et d'un relief fort élé-
A. DE LOTTO 07?<fM pH7'M
comédienne semble déjà s'y transformer pour
l'incarnation du drame. M. D. Trentacoste,
qui a tiré d'elle une très fine plaquette, l'a
vue, peut-on dire, plus au repos, mais le
profil aigu, le front dégage, semblant se
tendre vers toute compréhension d'art. De
M. Trentacoste, une autre plaquette, le por-
trait de l'écrivain Pompeo Molmenti, d'une
analyse pénétrante dans le modelé et d'une
grande distinction; puis ce Nc777gz/r, qui
marche nu, regardant droit devant lui, et
qui semble jeter une idée au vent; nous
avons déjà vu ce bronze robuste et fin,
digne rejeton de la belle tradition italienne
avec un nerf tout moderne, à la dernière Ex-
position des Cmùt AC7777 7X, chez Georges Petit.
gants, restant dans l'esprit latin, faits d'une
inspiration florale. Pour l'exécution des boi-
series et des meubles, la Commission s'est
acquis le concours de M. Ducrot, de Païenne.
Le local disponible a été divisé en deux
parties, un petit salon plus richement ha-
billé, plus chaud à l'œil, réservé aux œuvres
de quelques maîtres disparus, et une galerie
faite pour accueillir les œuvres des artistes
vivants.
Dans l'exposition rétrospective prend
place une solide série de dessins, sanguines,
sépias, dessins à la plume ou rehaussés de
pastel, du sculpteur V. Gemito, dont la
maladie a arrêté la production. On y voit
aussi des aquarelles de G. Gigante, un de
i 36
Nous trouvons de M. Kienerk un por-
trait au pastel de M'-"e Gramatica, l'illustre
actrice, qui décidément attire fort les ar-
tistes italiens, ce qui se conçoit : le masque
révèle, en effet, une mobilité, une nervosité
intrigantes. Le portrait de M. Kienerk a
quelque chose de sybillin et d'halluciné ; la
L'ordonnance de la salle du Midi, qui
réunit les productions de Naples et de la
Sicile, a été confiée à M. E. Basile, qui a
conçu des détails d'ornementation très atta-
chants. C'est le bois sculpté qui joue le
principal rôle, dans des encadrements de
portes d'un dessin et d'un relief fort élé-
A. DE LOTTO 07?<fM pH7'M
comédienne semble déjà s'y transformer pour
l'incarnation du drame. M. D. Trentacoste,
qui a tiré d'elle une très fine plaquette, l'a
vue, peut-on dire, plus au repos, mais le
profil aigu, le front dégage, semblant se
tendre vers toute compréhension d'art. De
M. Trentacoste, une autre plaquette, le por-
trait de l'écrivain Pompeo Molmenti, d'une
analyse pénétrante dans le modelé et d'une
grande distinction; puis ce Nc777gz/r, qui
marche nu, regardant droit devant lui, et
qui semble jeter une idée au vent; nous
avons déjà vu ce bronze robuste et fin,
digne rejeton de la belle tradition italienne
avec un nerf tout moderne, à la dernière Ex-
position des Cmùt AC7777 7X, chez Georges Petit.
gants, restant dans l'esprit latin, faits d'une
inspiration florale. Pour l'exécution des boi-
series et des meubles, la Commission s'est
acquis le concours de M. Ducrot, de Païenne.
Le local disponible a été divisé en deux
parties, un petit salon plus richement ha-
billé, plus chaud à l'œil, réservé aux œuvres
de quelques maîtres disparus, et une galerie
faite pour accueillir les œuvres des artistes
vivants.
Dans l'exposition rétrospective prend
place une solide série de dessins, sanguines,
sépias, dessins à la plume ou rehaussés de
pastel, du sculpteur V. Gemito, dont la
maladie a arrêté la production. On y voit
aussi des aquarelles de G. Gigante, un de
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