L'ART DÉCORATIF
lumière joue sur ces faces de façon très
amusante.
Le traitement du cuivre a encore inspiré
MM. Choquet et Bailié pour les plaques
découpées revêtant les radiateurs du calori-
fère à vapeur, qui eussent été peu agréables à
considérer dans leur seule nudité, et pour
les appareils d'éclairage à couronne, d'où
tombent les lampes électriques.
Les nouvelles installations du Grmzù-
AALe/, outre ce double fumoir, comprennent
un petit salon de correspondance, meublé
en acajou moiré d'un ton clair, et où
M. Rallié a très heureusement tiré parti
d'une colonne médiane, en disposant au
centre de la pièce un bureau circulaire. Ici
nous retrou-
vons toujours
l'utilisation
des élégantes
bordures de
bois sculpté,
sobrement re-
haussées d'or
dans cette
pièce.
Il ne faut
pas négliger
non plus le
petit vestibule,
aux boiseries
peintes en
blanc, qui
donne accès
aufumoiretau
salon de cor-
respondance :
les consoles
sculptées, le
décor du pla-
fond, des en-
cadrements de
glaces, relevé
aussi de quel-
ques touches
d'or, sontd'un
très souple re-
lief, reliant
avec bonheur
notre art con-
temporain aux
XVIIT siècle.
Nous nous
trouvons donc
en présence
d'unstylesans
outrance,dont
nous louerons
l'élégance et la sobriété, et la facile accom-
modation aux besoins divers. Les exemples
réalisés ici, comme tous ceux auxquels
s'applique M. Bailié, sont vraiment des
exemples de diffusion, pouvons-nous dire,
aptes à se répandre et à se répéter, ce qui
est essentiel pour un art aussi que
celui du mobilier.
A.BALL1Ë
-Sa/o7i he corre.spoHhaîice, (AvuD-Ahhe/, Pa7*7.s
218
lumière joue sur ces faces de façon très
amusante.
Le traitement du cuivre a encore inspiré
MM. Choquet et Bailié pour les plaques
découpées revêtant les radiateurs du calori-
fère à vapeur, qui eussent été peu agréables à
considérer dans leur seule nudité, et pour
les appareils d'éclairage à couronne, d'où
tombent les lampes électriques.
Les nouvelles installations du Grmzù-
AALe/, outre ce double fumoir, comprennent
un petit salon de correspondance, meublé
en acajou moiré d'un ton clair, et où
M. Rallié a très heureusement tiré parti
d'une colonne médiane, en disposant au
centre de la pièce un bureau circulaire. Ici
nous retrou-
vons toujours
l'utilisation
des élégantes
bordures de
bois sculpté,
sobrement re-
haussées d'or
dans cette
pièce.
Il ne faut
pas négliger
non plus le
petit vestibule,
aux boiseries
peintes en
blanc, qui
donne accès
aufumoiretau
salon de cor-
respondance :
les consoles
sculptées, le
décor du pla-
fond, des en-
cadrements de
glaces, relevé
aussi de quel-
ques touches
d'or, sontd'un
très souple re-
lief, reliant
avec bonheur
notre art con-
temporain aux
XVIIT siècle.
Nous nous
trouvons donc
en présence
d'unstylesans
outrance,dont
nous louerons
l'élégance et la sobriété, et la facile accom-
modation aux besoins divers. Les exemples
réalisés ici, comme tous ceux auxquels
s'applique M. Bailié, sont vraiment des
exemples de diffusion, pouvons-nous dire,
aptes à se répandre et à se répéter, ce qui
est essentiel pour un art aussi que
celui du mobilier.
A.BALL1Ë
-Sa/o7i he corre.spoHhaîice, (AvuD-Ahhe/, Pa7*7.s
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