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Bramson, Jacques: La peinture et la sculpture au Salon d'Automne
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0255
LA PEINTURE ET LA SCULPTURE AU SALON ^AUTOMNE
regretterait nullement de voir disparaître du
cataiogue mus Es noms propres qui ne lui
disent rien et qu'il ne retient pas.
Nous sommes forcés de faire aussi les
plus expresses réserves sur les locaux choisis
par le Salon
d'automne.La
lumière n'est
bonne dans
certaines par-
ties que pen-
dant quelques
heures de la
journée ; par
contre, bien
des toiles ne
sont visibles
qu'à la lumière
électrique qui,
nous persis-
tons à le
croire, n'est
cependant l'é-
clairage ni le
plus naturel,
ni le plus
avantageux
pour un ta-
bleau.
Dans sa
formeactuelle,
le Salon d'au-
tomne nous
présente envi-
ron mille nu-
méros dont la
valeur artis-
tique est très
inégale ; le
nombre assez
restreintd'œu-
vres réelle-
ment intéres-
santes y est J' BLANCHE
submergé sous
une grande quantité d'envois qui contribuent
fort peu à l'éclat de ce premier Salon.
Quelques maîtres, dont deux sont d'ail-
leurs présidents d'honneur de la Société, ont
apporté à cette exposition leur part contri-
butive, et il faut leur en savoir infiniment
gré; ils ont donné ainsi à ce Salon un lustre
qu'il n'aurait peut-être pas eu autrement.
Carrière a exposé trois portraits qui ne sont
pas moins beaux que tous ceux que le
maître nous avait précédemment montrés.
Du portrait de la Femme avec l'Enfant se
dégage, avec l'habituelle intensité, la ten-
dresse maternelle que nul n'a su pénétrer
Pivoines v<2xex h'argrn?
plus profondément que Carrière, ni exprimer
d'une façon plus saisissante. L'admirable
portrait de M. Metchnikoff fait dignement
suite à tous ses devanciers. Avec quelle
maëstria le peintre a fixé sur la toile cette
douceur rêveuse spéciale à l'àme slave, avec
quel art il y a synthétisé l'optimisme du
grand savant !... Mais quel malheur aussi qu'on
voie parfois si mal ces trois merveilles !
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regretterait nullement de voir disparaître du
cataiogue mus Es noms propres qui ne lui
disent rien et qu'il ne retient pas.
Nous sommes forcés de faire aussi les
plus expresses réserves sur les locaux choisis
par le Salon
d'automne.La
lumière n'est
bonne dans
certaines par-
ties que pen-
dant quelques
heures de la
journée ; par
contre, bien
des toiles ne
sont visibles
qu'à la lumière
électrique qui,
nous persis-
tons à le
croire, n'est
cependant l'é-
clairage ni le
plus naturel,
ni le plus
avantageux
pour un ta-
bleau.
Dans sa
formeactuelle,
le Salon d'au-
tomne nous
présente envi-
ron mille nu-
méros dont la
valeur artis-
tique est très
inégale ; le
nombre assez
restreintd'œu-
vres réelle-
ment intéres-
santes y est J' BLANCHE
submergé sous
une grande quantité d'envois qui contribuent
fort peu à l'éclat de ce premier Salon.
Quelques maîtres, dont deux sont d'ail-
leurs présidents d'honneur de la Société, ont
apporté à cette exposition leur part contri-
butive, et il faut leur en savoir infiniment
gré; ils ont donné ainsi à ce Salon un lustre
qu'il n'aurait peut-être pas eu autrement.
Carrière a exposé trois portraits qui ne sont
pas moins beaux que tous ceux que le
maître nous avait précédemment montrés.
Du portrait de la Femme avec l'Enfant se
dégage, avec l'habituelle intensité, la ten-
dresse maternelle que nul n'a su pénétrer
Pivoines v<2xex h'argrn?
plus profondément que Carrière, ni exprimer
d'une façon plus saisissante. L'admirable
portrait de M. Metchnikoff fait dignement
suite à tous ses devanciers. Avec quelle
maëstria le peintre a fixé sur la toile cette
douceur rêveuse spéciale à l'àme slave, avec
quel art il y a synthétisé l'optimisme du
grand savant !... Mais quel malheur aussi qu'on
voie parfois si mal ces trois merveilles !
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