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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 5,2.1903

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Bramson, Jacques: La peinture et la sculpture au Salon d'Automne
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https://doi.org/10.11588/diglit.34208#0261

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LA PEINTURE ET LA SCULPTURE AU SALON D'AUTOMNE

née. Chacun se présente d'ailleurs avec des
œuvres intéressantes et personnelles.
Il ne nous a été donné que deux œuvres
de Lepère, mais toutes deux, maigre leurs
dimensions modestes, sont de premier ordre.
Nous aurions sou-
haité que M. Artigue fût
pius largement repré-
senté; chercheur probe
et peintre consciencieux,
il serait digne d'être mieux
connu. Ses deux études
au pastel, pour /u ÔGPzre
7uL/<?, d'un très beau
dessin, auraient pu et dû
être mieux placées.
Le nombre des œu-
vres qui auraient droit
d'étre citées est loin d'être
épuisé ; mais la place nous
est mesurée et il est im-
possible de tout mention-
ner. Relevons cependant
deux bons paysages de
M. Grosjean; une scène
de cabaret lestement en-
levée. de M. de Castro;
des têtes d'enfants puis-
samment éclairées de
Gonyn de Lurieux;
un petit tableau velouté
et moelleux, de M. Moris-
set, Lu Leçotz, des études
brossées avec virtuosité
de M. Belleroche.
Nous ne voudrions
non pius passer sous si-
lence le RorL'uR ù /u /z/7z<?,
de M. Piot, qui, à côté
de défauts, fait preuve de
réelles qualités; les aqua-
relles de Suréda et de
Jacques Villon, les pastels
d'Abel Faivre.
De ce dernier nous
aimons presque mieux
les dessins. D'ailleurs, dans ce domaine
du dessin il est d'autres œuvres réussies
à glaner. Sans parler des deux maîtres
du crayon, Chéret et Willette, M'^o Delas-
salle, MM. Adler, Baseilhac, Bottini, Gras-
sal, Jamet, Ride], ont exposé des pages qui
valent la peine qu'on s'y arrête.
La sculpture, il faut le dire, n'occupe

au Salon d'automne qu'une place secon-
daire. Par-ci par-là, on rencontre dans
les salles quelque statuette contournée ou
quelque buste de femme ne dépassant pas
comme valeur l'honnête moyenne. Les œu-

vres qui arrêtent le passant sont tout à fait
isolées.
Nous attirerons l'attention des visiteurs
sur le buste plein de grâce et de charme de
M-^e Besnard, qu'elle a intitulé Afurôz; on
peut sans effort, croyons-nous, reconnaître
dans ce buste les traits de M'^ Besnard.
Albert Besnard, avec une réserve charmante


EUG. CARRIÈRE Por?7*(3p
 
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