L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (6,1.1904)

DAUM, LACEIENAL, MAJORELLE

abusent pour receler de la lumière jusque
dans leur pied, ce qui me paraît une erreur
pour plusieurs raisons. En ce qui concerne
l'effet lumineux, pourquoi l'uniformiser puis-
qu'on peut le varier avec la même matière,

M. Lachenal a su rendre le grand public
assidu aux expositions qu'il fait depuis
plusieurs années à cette même époque; il


DAUM FRÈRES

Ferreriez

le pied comptant par reflets et l'abat-jour
par transparence ?
En outre, au point de vue de la logique
de construction, la lampe électrique est
essentiellement légère; il est fâcheux d'alourdir
l'aspect du support par la nécessité d'y loger
des ampoules.
Cette critique vise évidemment les lam-
pes construites sur le plan classique de la
lampe à huile : vase réservoir, bec éclairant,
abat-jour; elle tombe devant les modèles qui
ne sont plus que des vases lumineux.

faudrait lui savoir gré de ce rôle si bien
rempli d'éducateur du goût contemporain,
en dehors des encouragements dus à l'ar-
tiste chercheur dont la plupart des tenta-
tives sont heureuses, toutes restant intéres-
santes.
Je ne pense pas qu'il faille pousser à
l'extrême cette théorie chère aux virtuoses
du grès que la belle qualité de la matière
doive se suffire au point d'interdire toute
autre recherche de décor. Tous ceux qui
ont exécuté de leurs mains une œuvre quel-

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