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L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne — 6,1.1904

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Sedeyn, Émile: "Les Arts Réunis"
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https://doi.org/10.11588/diglit.36674#0154

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L'ART DECORATIF


trois crayons sont de l'art le plus raffiné ;
M. Arthur Mayeur, dessinateur et graveur
d'une richesse de moyens peu ordinaire, —
enfin C. Benedicks-Bruce, aquarelliste
estimable, complètent cette section de pein-
ture et de dessins qui, on le voit, a pris aux
« Arts Réunis x une importance considérable.
Je voudrais dire encore une fois que ce n'est
pas surtout le nombre qui m'intéresse ici, mais
l'évolution pro-
—^ gressive de tous
ces artistes, pour
la plupart jeunes,
et dont les pro-
grès se peuvent
suivre avec une
particulière ai-
sance dans le
cadre homogène
des RézzzzA.

Æord die r/r/ère

Il ne me plai-
rait pas moins de
pouvoir faire au
sujet de l'art ap-
pliqué les mêmes
constatations que
ci-dessus. L'or-
ganisation même
des Az*A RézzzzA
et la personnalité
du Président fai-
saient prévoir à
l'origine une af-
fluence particulière de meubles et d'objets
usuels enveloppés d'art. Cette affluence se
produisit aux deux premières expositions,
pour diminuer ensuite; et l'exposition de iqoq
pourrait nous déconcerter à ce point de vue,
si nous n'étions pas renseigné sur l'état d'es-
prit qui règne actuellement parmi les arti-
sans-décorateurs. Disons tout de suite que
cet état d'esprit est tout au recueillement et
à l'étude. Après l'effervescence de ces der-
nières années, où le manque d'unité direc-
trice, le manque de principe, a laissé ie
champ libre à tant d'erreurs, il n'est pas un
artiste qui n'éprouve le besoin de rentrer
en soi, et de chercher pour ses travaux un
point d'appui solide sur le présent, une
filiation plus ou moins directe avec le passé.
L'œuvre prudente de quelques-uns des pré-

porte ici une note d'originalité de plus en
plus curieuse et de plus en plus savante.
H y a déjà longtemps qu'on a découvert,
sous le comique inquiétant et un peu fan-
tastique de M. Devambez, un sentiment
d'humanité pénétrant, analyste des détails,
surtout des détails, et aussi un esprit cruel,
que réprime une âme disposée à la pitié. Il
y a de tout ccia dans l'œuvre de M. De-

L. DAMBEZA

vambez; mais n'v en aurait-il que la moitié
ou le quart, que l'on s'intéresserait à ces
petits tableaux, qui sont d'un peintre plein
de ressources, d'un vrai peintre. Cette der-
nière constatation renferme du reste le seul
éloge qu'on puisse faire des deux portraits
exposés cette année — portraits qu'entou-
raient pour notre joie dix ou douze petites
toiles savoureuses, telles que L'ArfAu/z c/zu-
z*AuûA, L'Az*z*z'fée ùzz ûozz DocAzzz*, Lu Azze,
L'Az*z*MùAzozz, etc.
Les progrès de M. Lauth m'avaient frappé,
{'année dernière. Les trois portraits qu'il
expose cette année méritent encore des éloges.
- M. G. Lecreux dont les fleurs sont tou-
jours si justes de ton et d'enveloppe, et dis-
posées avec un goût exquis ; M. Lucien
Monod, dont les dessins et les portraits aux
 
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