S'orne da à S<^ùn-Vo;/e?^*
chaque profil la netteté d'un
camée, qui n'a pas non plus
le brouillard spongieux de
l'extrême Nord, commu-
niquant aux paysages le
charme intrigant que la
voilette prête- aux visages de
femmes.
Né à Lille, Louis Bra-
quaval a eu sa vision de
peintre formée par ces pays,
nets et un peu austères d'as-
pect, de couleur pleine et où
chaque note prend franche-
ment sa valeur, sous un ciel
un peu froid. Dans ses cam-
pagnes d'artiste, M. Braqua-
val a un peu rayonné aux
alentours ; il a peint Bruges
et Fumes d'un côté, Dun-
kerque et Saint-Valéry de
l'autre ; il est descendu à
Abbeville et jusqu'à Paris,
où il réside.
Il excelle à rendre le
caractère des vieilles villes,
la vétusté des pierres, les
rayons qui glissent sur les
toits d'ar-
doise, le mys-
tère des fe-
nêtres qui
nous rappel-
lent toujours
que « les mai-
sons ont des
visages M, ain-
si que l'afhr-
mait certaine
vision fantai-
siste de Jean
Veber. Ses
architectures
sont excel-
lentes ; elles
sont établies
dans une pâte
robuste qui
donne bien
l'impression
de la résis-
tance sécu-