L'ART DÉCORATIF
du même artiste, A exécutée en
cuivre découpé également, est aussi une très
joiie chose.
M. Husson, lui, combine le cuivre et
l'argent, celui-ci incrusté dans celui-là.
M. Gallercv adapte le cuivre repoussé au
que ses lampes aient du style. M. de Mar-
tilly ne semble pas avoir été hanté par ce
souci. Ses lampes sont franchement fantai-
sistes, et l'inspiration libérée de toute règle
s'y est généreusement dépensée en formes
et en couleurs. Le goût du public ne s'est
M"' M. GAUTIER
meuble; il le fait largement et avec goût:
toutes ces tentatives sont intéressantes.
Passons au luminaire. Les deux ex-
posants principaux (je crois même les deux
seuls) sont représentés au cours de ces
pages par des reproductions qui vont m'aider
à définir leur caractère. Dans les lampes de
M. Majorelle, il y a une ligne, une ligne élé-
gante, souvent parfaite comme adaptation; ce
sont les lampes d'un homme qui croit à la
création du style de demain, et qui a voulu
Parave?!? fa%Mare//eJ
pas encore assez unifié pour que ces deux
compréhensions opposées ne trouvent pas
un nombre égal de partisans.
M. Majorelle expose, outre ses lampes,
une rampe d'escalier en fer forgé et bronze.
Dans la même catégorie, j'ai plaisir à citer
une bonne paire de chenets d'un tout jeune
artiste, M. H. P. Marius-Michel.
L'effort des céramistes se renouvelle
et persévère sans arrêter longuement nos
regards ingrats, qui se réjouissent mieux
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du même artiste, A exécutée en
cuivre découpé également, est aussi une très
joiie chose.
M. Husson, lui, combine le cuivre et
l'argent, celui-ci incrusté dans celui-là.
M. Gallercv adapte le cuivre repoussé au
que ses lampes aient du style. M. de Mar-
tilly ne semble pas avoir été hanté par ce
souci. Ses lampes sont franchement fantai-
sistes, et l'inspiration libérée de toute règle
s'y est généreusement dépensée en formes
et en couleurs. Le goût du public ne s'est
M"' M. GAUTIER
meuble; il le fait largement et avec goût:
toutes ces tentatives sont intéressantes.
Passons au luminaire. Les deux ex-
posants principaux (je crois même les deux
seuls) sont représentés au cours de ces
pages par des reproductions qui vont m'aider
à définir leur caractère. Dans les lampes de
M. Majorelle, il y a une ligne, une ligne élé-
gante, souvent parfaite comme adaptation; ce
sont les lampes d'un homme qui croit à la
création du style de demain, et qui a voulu
Parave?!? fa%Mare//eJ
pas encore assez unifié pour que ces deux
compréhensions opposées ne trouvent pas
un nombre égal de partisans.
M. Majorelle expose, outre ses lampes,
une rampe d'escalier en fer forgé et bronze.
Dans la même catégorie, j'ai plaisir à citer
une bonne paire de chenets d'un tout jeune
artiste, M. H. P. Marius-Michel.
L'effort des céramistes se renouvelle
et persévère sans arrêter longuement nos
regards ingrats, qui se réjouissent mieux
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