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Thomas, Albert: La sculpture au Salon: (Société Nationale)
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.36674#0288
L'ART DÉCORATIF
pour lequel «ces processions en miniature»
évoquaient à la fois «les plans en relief du
musée de marine, les pendules-tableaux à
joujoux ». Il est d'ailleurs un peu en dehors
des lois de la sculpture, comme /ex /org*e-
;*o;zx de M. Clostre, les théories de czp*opzzex
et de cez;/x de M. Bu-
gatti, comme le mi-
nuscule Enfer de M.
Bongini, où se débat
«cette scélérate Myr-
rha qui, contre les
lois de l'amour hon-
nête, devint aimée de
son père». L'influence
de Constantin Meu-
nier se reconnaît en-
core chez Camille
Lefèvre, alliée à un
tempérament haute-
ment original. J'ai dit
longuement, dans cette
revue, au mois d'oc-
tobre iqoa, ma respec-
tueuse sympathie pour
Camille Lefèvre, noble
ouvrier d'un art mo-
derne et social, créa-
teur de /<r TTztzfz/zozz
z'épzzMzcuzize, du éfezz/p-
/etzzy de tant de figures
qui joignent la beauté
plastique à l'intensité
de l'expression. Son
immense haut-relief,
exécuté d'après une
esquisse assez som-
maire de Dalou et
destiné à commémorer
l'arrivée à la Porte
Maillot de Levassor,
gagnant de la première
course d'automobiles,
n'a point toute la
signification humaine
de ses œuvres précé-
dentes; mais c'est un
événement de la vie
sportive noté avec
exactitude, avec verve,
une sûre entente dé-
corative, dans l'agence-
ment des feuillages
qui occupent le cintre,
musique, et les paysages avec forteresses, un sens vif et cordial de la foule pari-
ponts-levis et garde montante qu'on voit sienne, dans le groupement des badauds
chez les pâtissiers et les marchands de enthousiastes, où, près de l'inévitable agent,
CAMILLE LEFÈVRE
77<2MZ-re//e/* pozvr /e zzzoazzzzzenz de Lcvzzxxoz*
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pour lequel «ces processions en miniature»
évoquaient à la fois «les plans en relief du
musée de marine, les pendules-tableaux à
joujoux ». Il est d'ailleurs un peu en dehors
des lois de la sculpture, comme /ex /org*e-
;*o;zx de M. Clostre, les théories de czp*opzzex
et de cez;/x de M. Bu-
gatti, comme le mi-
nuscule Enfer de M.
Bongini, où se débat
«cette scélérate Myr-
rha qui, contre les
lois de l'amour hon-
nête, devint aimée de
son père». L'influence
de Constantin Meu-
nier se reconnaît en-
core chez Camille
Lefèvre, alliée à un
tempérament haute-
ment original. J'ai dit
longuement, dans cette
revue, au mois d'oc-
tobre iqoa, ma respec-
tueuse sympathie pour
Camille Lefèvre, noble
ouvrier d'un art mo-
derne et social, créa-
teur de /<r TTztzfz/zozz
z'épzzMzcuzize, du éfezz/p-
/etzzy de tant de figures
qui joignent la beauté
plastique à l'intensité
de l'expression. Son
immense haut-relief,
exécuté d'après une
esquisse assez som-
maire de Dalou et
destiné à commémorer
l'arrivée à la Porte
Maillot de Levassor,
gagnant de la première
course d'automobiles,
n'a point toute la
signification humaine
de ses œuvres précé-
dentes; mais c'est un
événement de la vie
sportive noté avec
exactitude, avec verve,
une sûre entente dé-
corative, dans l'agence-
ment des feuillages
qui occupent le cintre,
musique, et les paysages avec forteresses, un sens vif et cordial de la foule pari-
ponts-levis et garde montante qu'on voit sienne, dans le groupement des badauds
chez les pâtissiers et les marchands de enthousiastes, où, près de l'inévitable agent,
CAMILLE LEFÈVRE
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