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Soulier, Gustave: La peinture aux Salons, 3
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36675#0016
L'ART DECORATIF
et de fruits dans leurs atours de fête, devait
naturellement être assez monté en couleur.
Le peintre y déploie de grandes qualités de
force et de sûreté, tandis que dans les fonds,
les masses d'arbres entourant l'église, les
tentes de campement, la foule disséminée
par noyaux compacts, sont merveilleusement
mis en place et donnent toute sa vie à cette
scène paysanne.
scène sa tenue d'ensemble, et cependant avec
assez d'acuité pour nous révéler des tempé-
raments d'hommes. Quelques-uns s'accusent
plus fortement et forment dans le tableau
comme des centres où l'œil va se fixer.
C'est une peinture sévère et mâle, bien
d'accord avec le sujet qu'elle a voulu traiter
en écartant tout côté anecdotique.
M. Henri d'Estienne s'est de même
A.^DBVAMBEZ Les /zzeozzzpzzs
Nous restons en Bretagne, comme de
coutume, avec M. Lucien Simon, et M.
Henri d'Estienne s'y est, lui aussi, transporté
cette année. M. Lucien Simon, dont nous
avons déjà noté le très beau Torfruz'f
Atc^zzes A/rrzzc/ze, s'est mis tout entier dans
son grand tableau, Afexse ezz Azœfng*zze, où
l'on ne voit que des figures d'hommes
groupées à l'église. Là aussi, nous sommes
en présence d'un tableau de caractère, s'il
en fut; ce sont des physionomies que M.
Simon a voulu analyser, en traits assez
larges pour ne pas faire perdre à la
absorbé entièrement dans son sujet, et il a
mis beaucoup de joie simple et calme dans
son repas de Noce ezz Ærefugvze, HymA /A-
g*/z'xe, présenté sous la forme d'un triptyque.
C'est une excellente étude de caractère, là
encore, traitée avec sobriété, et qui aura
mis, nous l'espérons, tout à fait en vue un
artiste de valeur, dont nous connaissons
déjà de sérieux morceaux, rapportés d'Italie
et d'Espagne.
M. Devambez nous donne encore un
exemple de cette recherche du caractère
d'humanité, du ôppe dans la peinture. On
et de fruits dans leurs atours de fête, devait
naturellement être assez monté en couleur.
Le peintre y déploie de grandes qualités de
force et de sûreté, tandis que dans les fonds,
les masses d'arbres entourant l'église, les
tentes de campement, la foule disséminée
par noyaux compacts, sont merveilleusement
mis en place et donnent toute sa vie à cette
scène paysanne.
scène sa tenue d'ensemble, et cependant avec
assez d'acuité pour nous révéler des tempé-
raments d'hommes. Quelques-uns s'accusent
plus fortement et forment dans le tableau
comme des centres où l'œil va se fixer.
C'est une peinture sévère et mâle, bien
d'accord avec le sujet qu'elle a voulu traiter
en écartant tout côté anecdotique.
M. Henri d'Estienne s'est de même
A.^DBVAMBEZ Les /zzeozzzpzzs
Nous restons en Bretagne, comme de
coutume, avec M. Lucien Simon, et M.
Henri d'Estienne s'y est, lui aussi, transporté
cette année. M. Lucien Simon, dont nous
avons déjà noté le très beau Torfruz'f
Atc^zzes A/rrzzc/ze, s'est mis tout entier dans
son grand tableau, Afexse ezz Azœfng*zze, où
l'on ne voit que des figures d'hommes
groupées à l'église. Là aussi, nous sommes
en présence d'un tableau de caractère, s'il
en fut; ce sont des physionomies que M.
Simon a voulu analyser, en traits assez
larges pour ne pas faire perdre à la
absorbé entièrement dans son sujet, et il a
mis beaucoup de joie simple et calme dans
son repas de Noce ezz Ærefugvze, HymA /A-
g*/z'xe, présenté sous la forme d'un triptyque.
C'est une excellente étude de caractère, là
encore, traitée avec sobriété, et qui aura
mis, nous l'espérons, tout à fait en vue un
artiste de valeur, dont nous connaissons
déjà de sérieux morceaux, rapportés d'Italie
et d'Espagne.
M. Devambez nous donne encore un
exemple de cette recherche du caractère
d'humanité, du ôppe dans la peinture. On