DOI Artikel:
Soulier, Gustave: La peinture aux Salons, 3
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36675#0020
L'ART DECORATIF
acharnée et sa mimique grimaçante, — vie
toujours proche du poème et du drame.
D'autres peintres se préoccupent plus
exclusivement, dans le choix de leurs sujets,
du côté purement pittoresque de la scène,
des groupements, des effets aperçus, qui
constituent «le tableaux, et il en ressort
moreyt en Hollande, M. Duvent à Venise,
font, eux aussi, une bonne moisson de
peintres ; ils observent avec sincérité et
cherchent à mettre dans leurs études non
pas la notation du voyageur hâtif, mais
l'impression de tout un milieu, de toute une
existence spéciale dont ils se sont laissé
HENRI zo
moins un document valable pour la péné-
tration du caractère et des mœurs.
I! en est ainsi, par exemple, de M.
Henri Zo, dont les deux toites, les toréadors
HfAuzuGzzf /h^meethH^mRm^, sont rap-
portées d'Espagne. Rien n'y manque de ce
qui fait l'intérêt d'une œuvre peinte : le
sujet est captivant en lui-même, tout à fait
faisant partie de tout un décor
exotique, et l'artiste y révèle des qualités de
métier peu communes, une rare dextérité
dans le jeu et le rapprochement des couleurs
lumineuses.
MM. Henri Guinier, Hanicotte et Ga-
imprégner. Cette promenade grave et fami-
liale du Dz77?u7;c/?<? e77 Vfo//u77<fe, par M.
Guinier, par exemple, où vieux et jeunes se
rendent à l'église ou en reviennent, raconte
toute une vie calme et régulière. Ainsi, la
donnée pittoresque elle-même, lorsqu'elle
trouve un moment significatif de la vie
qu'elle veut peindre, tient encore de l'ana-
lyse du caractère.
M. Gaston La Touche, dans ses bril-
lantes visions où la couleur, en s'irradiant,
semble submerger la forme, tire seulement
de la vie réelle le thème sur lequel son sen-
timent de poète va créer une scène et un
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acharnée et sa mimique grimaçante, — vie
toujours proche du poème et du drame.
D'autres peintres se préoccupent plus
exclusivement, dans le choix de leurs sujets,
du côté purement pittoresque de la scène,
des groupements, des effets aperçus, qui
constituent «le tableaux, et il en ressort
moreyt en Hollande, M. Duvent à Venise,
font, eux aussi, une bonne moisson de
peintres ; ils observent avec sincérité et
cherchent à mettre dans leurs études non
pas la notation du voyageur hâtif, mais
l'impression de tout un milieu, de toute une
existence spéciale dont ils se sont laissé
HENRI zo
moins un document valable pour la péné-
tration du caractère et des mœurs.
I! en est ainsi, par exemple, de M.
Henri Zo, dont les deux toites, les toréadors
HfAuzuGzzf /h^meethH^mRm^, sont rap-
portées d'Espagne. Rien n'y manque de ce
qui fait l'intérêt d'une œuvre peinte : le
sujet est captivant en lui-même, tout à fait
faisant partie de tout un décor
exotique, et l'artiste y révèle des qualités de
métier peu communes, une rare dextérité
dans le jeu et le rapprochement des couleurs
lumineuses.
MM. Henri Guinier, Hanicotte et Ga-
imprégner. Cette promenade grave et fami-
liale du Dz77?u7;c/?<? e77 Vfo//u77<fe, par M.
Guinier, par exemple, où vieux et jeunes se
rendent à l'église ou en reviennent, raconte
toute une vie calme et régulière. Ainsi, la
donnée pittoresque elle-même, lorsqu'elle
trouve un moment significatif de la vie
qu'elle veut peindre, tient encore de l'ana-
lyse du caractère.
M. Gaston La Touche, dans ses bril-
lantes visions où la couleur, en s'irradiant,
semble submerger la forme, tire seulement
de la vie réelle le thème sur lequel son sen-
timent de poète va créer une scène et un
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