LES OBJETS D'ART AU SALON (SOCIÉTÉ DES ARTISTES FRANÇAIS)
et faunesses dan-
sant, se poursui-
vant et s'eniaçant
dans ies jettx de
l'amour, buvant,
s'étreignant, se
portant, ciselés fine-
ment dans l'argent
pur. M. Descomps
s'enorgueillit égale-
ment de bagues en
or jaune et vert,
dont une Léda pas-
sionnée attirant un
cygne d'ivoire, et
d'un pendentif à
chaînette, dont l'or
vert terminé d'une
pendeloque en bril-
ant enclôt une
plaquette d'ivoire
sculpté.
Assez semblable,
pour l'allure géné-
rale, à ce hanap
païen, trône à quel-
ques pas le AuùzT-
Gruu/ très chrétien
de M. Eugène Bour-
gouin. C'est un ca-
lice d'or blanc, dont
le bassin reflète des
grappes de vignes
et de raisins séparés
d'épis de froment.
Contrelepied,ciselé
sur quatre faces s'arrondissant, s'appliquent
des figures d'archanges debout, les ailes
formant cime. La base, ronde, est par-
courue par la couronne d'épines. Quatre
cabochons triangulaires decvmophane jettent
une clarté douce sur la matité du métal.
E. FEUILLATRE
J. DESCOMPS
Plus loin, vous contem-
plerez, non sans plaisir, la
lampe de noble style, bien
conçue en son élégante so-
briété, deM. Gabriel Oli-
vier; la coupe en bronze
doré, à thèmes de platanes,
dont M. Jacques Biaise a
su tirer un parti séduisant ;
et toute la vitrine où les fils
de Lucien Falize, MM. An-
dré, Jean et Pierre Falize, exposent, en
collaboration avec MM. Cantel, Bouchon et
Delacour, de somptueuses coupes orfévrées,
en pâtes de verre de Jeumont.
Qui ne connaît maintenant l'effort con-
sidérable de M. René Lalique, sa bijouterie
semi-fabuleuse ? Son inspiration est loin
d'être épuisée. 11 faut passer des heures de-
vant cette vitrine. Tout d'abord, deux grands
peignes de chignon en écaille blanche frap-
pent les regards. Sur l'un, un filament mé-
tallique ramène des feuilles et des grappes
'9
et faunesses dan-
sant, se poursui-
vant et s'eniaçant
dans ies jettx de
l'amour, buvant,
s'étreignant, se
portant, ciselés fine-
ment dans l'argent
pur. M. Descomps
s'enorgueillit égale-
ment de bagues en
or jaune et vert,
dont une Léda pas-
sionnée attirant un
cygne d'ivoire, et
d'un pendentif à
chaînette, dont l'or
vert terminé d'une
pendeloque en bril-
ant enclôt une
plaquette d'ivoire
sculpté.
Assez semblable,
pour l'allure géné-
rale, à ce hanap
païen, trône à quel-
ques pas le AuùzT-
Gruu/ très chrétien
de M. Eugène Bour-
gouin. C'est un ca-
lice d'or blanc, dont
le bassin reflète des
grappes de vignes
et de raisins séparés
d'épis de froment.
Contrelepied,ciselé
sur quatre faces s'arrondissant, s'appliquent
des figures d'archanges debout, les ailes
formant cime. La base, ronde, est par-
courue par la couronne d'épines. Quatre
cabochons triangulaires decvmophane jettent
une clarté douce sur la matité du métal.
E. FEUILLATRE
J. DESCOMPS
Plus loin, vous contem-
plerez, non sans plaisir, la
lampe de noble style, bien
conçue en son élégante so-
briété, deM. Gabriel Oli-
vier; la coupe en bronze
doré, à thèmes de platanes,
dont M. Jacques Biaise a
su tirer un parti séduisant ;
et toute la vitrine où les fils
de Lucien Falize, MM. An-
dré, Jean et Pierre Falize, exposent, en
collaboration avec MM. Cantel, Bouchon et
Delacour, de somptueuses coupes orfévrées,
en pâtes de verre de Jeumont.
Qui ne connaît maintenant l'effort con-
sidérable de M. René Lalique, sa bijouterie
semi-fabuleuse ? Son inspiration est loin
d'être épuisée. 11 faut passer des heures de-
vant cette vitrine. Tout d'abord, deux grands
peignes de chignon en écaille blanche frap-
pent les regards. Sur l'un, un filament mé-
tallique ramène des feuilles et des grappes
'9