LE SENTIMENT DÉCORATIF DES PRIMITIFS FRANÇAIS
favorite, de riches seigneurs, comme obser-
vateur réaliste aussi, grâce à son merveil-
leux portrait de buveur. Certes, une école
qui a produit un tel artiste a droit à une
place certaine dans
Thistoire de l'art,
mais sans rapport
avec l'individuelle
situation que doit
occuper l'artiste par-
mi les maîtres de
toutes les époques.
Si l'on songe en-
core que Foucquet
est l'auteur des ad-
mirables miniatures
qui ornent le Livre
d'heures d'Estienne
Chevalier, d'une
partie des compo-
sitions des Azz?z-
zyzzRA ÿMzizex et des
C/zz*ozzQzzey
Ernzzce, son im-
portance historique
et artistique grandit
encore. Il apparaît
comme un sommet.
Après lui, il faut ou
que l'école meure ou
se transforme. Pas
tout de suite cepen-
dant. Les maîtres
français englobés
sous la raison so-
ciale « Le Maître
de Moulins » pro-
duisent encore la
Anzzz^c ALzaG/ezzze
zzzzc Awzf? récem-
ment acquise par le
Louvre, la Tzez'gi?
du Musée de Bru-
xelles, le Anzzzf Tzc-
?w' du Musée de
Glasgow, le déli-
^ , NICOLAS FROMENT
cteux portrait de
dame qui appartient à M. Walter Gay, et
ce portrait, à l'âge de vingt-six mois, de
Charles-Orland, hls de Charles VIII et d'Anne
de Bretagne, toutes peintures significatives.
Il faut aussi rappeler la présence de
Jean Perréal, ce peintre somptueux de qui
le Louvre et M. Richard von Kauffmann
croient posséder deux panneaux; enfin, le
délicieux tableau de genre — le prisonnier
ici reproduit — qui appartient à M. Aynard.
Mais ces artistes marquent l'agonie d'une
Z,e Bz/zMOH tmdezz?
école, d'un système. Il a fallu de fortes rai-
sons pour qu'après eux les rois, les princes
soient allés chercher leur peintre en Italie,
ou en Flandre. Qu'on le veuille ou non,
les artistes dont nous venons de parler
appartenaient à la vieille école des minia-
turistes ; leurs procédés ne s'étaient ni
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favorite, de riches seigneurs, comme obser-
vateur réaliste aussi, grâce à son merveil-
leux portrait de buveur. Certes, une école
qui a produit un tel artiste a droit à une
place certaine dans
Thistoire de l'art,
mais sans rapport
avec l'individuelle
situation que doit
occuper l'artiste par-
mi les maîtres de
toutes les époques.
Si l'on songe en-
core que Foucquet
est l'auteur des ad-
mirables miniatures
qui ornent le Livre
d'heures d'Estienne
Chevalier, d'une
partie des compo-
sitions des Azz?z-
zyzzRA ÿMzizex et des
C/zz*ozzQzzey
Ernzzce, son im-
portance historique
et artistique grandit
encore. Il apparaît
comme un sommet.
Après lui, il faut ou
que l'école meure ou
se transforme. Pas
tout de suite cepen-
dant. Les maîtres
français englobés
sous la raison so-
ciale « Le Maître
de Moulins » pro-
duisent encore la
Anzzz^c ALzaG/ezzze
zzzzc Awzf? récem-
ment acquise par le
Louvre, la Tzez'gi?
du Musée de Bru-
xelles, le Anzzzf Tzc-
?w' du Musée de
Glasgow, le déli-
^ , NICOLAS FROMENT
cteux portrait de
dame qui appartient à M. Walter Gay, et
ce portrait, à l'âge de vingt-six mois, de
Charles-Orland, hls de Charles VIII et d'Anne
de Bretagne, toutes peintures significatives.
Il faut aussi rappeler la présence de
Jean Perréal, ce peintre somptueux de qui
le Louvre et M. Richard von Kauffmann
croient posséder deux panneaux; enfin, le
délicieux tableau de genre — le prisonnier
ici reproduit — qui appartient à M. Aynard.
Mais ces artistes marquent l'agonie d'une
Z,e Bz/zMOH tmdezz?
école, d'un système. Il a fallu de fortes rai-
sons pour qu'après eux les rois, les princes
soient allés chercher leur peintre en Italie,
ou en Flandre. Qu'on le veuille ou non,
les artistes dont nous venons de parler
appartenaient à la vieille école des minia-
turistes ; leurs procédés ne s'étaient ni
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