L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (6,2.1904)

BARBAUD et BAUHA1N

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faces mobiles et formant petits placards
d'angle. Elles ont aussi donné naissance,
en façade, à d'heureux motifs sur lesquels
nous reviendrons tout à l'heure.
Les services accessoires : cuisine, escalier
de service, ascenseurs, cabinets d'aisances,
lingerie, bains, s'éclairent sur une cour cen-
trale très simplement traitée et complètement
recouverte de carreaux de céramique blanche,
offrant le double avantage d'avoir constam-
ment des parois propres et très éclairantes.
Le plan des différents étages de location
se répète de façon identique, la hauteur
variatit de 3^*,6o à 3"\go, ce qui est rare
pour des appartements parisiens. Le dernier


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étage, le plus agréable peut-être, puisque
les ascenseurs nous suppriment l'incon-
vénient de monter des étages, est pourvu
d'une terrasse communiquant avec les salons.
De la, la vue est magnifique, elle domine
les nombreuses rangées d'arbres de l'avenue
Henri-Martin, aperçoit le Bois dans son
immense étendue avec au loin la ligne des
coteaux de Saint-Cloud, et l'on a tout à fait
l'illusion d'être au-dessus d'une immense
forêt. L'appartement est de plus complété
par un surétage, si l'on peut dire, auquel
on accède par un petit escalier partant de
la galerie et dans lequel se trouvent : une
salle de billard, un grand atelier et une
chambre d'ami.
Ces deux dernières pièces agré-
mentées également d'une petite ter-
rasse couronnant les bow-windows de
la façade.
Le rez-de-chaussée et le premier
étage devant être habités par le pro-
priétaire sont aussi traités de façon
particulière. La partie réception y est
très heureusement comprise : le hall du
rez-de-chaussée se termine par un
exèdre comprenant deux étages, la

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