L'ART DECORATIF
tomne, qui a ia même splendeur qu'un été
de chez nous, et je sais avec queiie finesse
ii appréciait suria lagune ies effets de lu-
mière, la quaiité unique du ciel et de l'eau,
des belles formes dans le plein air où vivent
les chefs-d'œuvre ; cet afhnement involon-
taire et cette éducation forcée? C'est sur la
Place de la Seigneurie, à Florence, au pied
la valeur des campaniles pointant par là-
dessus.
C'est au milieu de ces sensations que
l'artiste vit et pense, qu'il mûrit son idée
et la matérialise; on doit donc retrouver
dans la substance de son art quelque chose
de ceux qui se sont nourris du même air
et des mêmes spectacles de beauté.
Se représente-t-on ce qui est même
pour le peuple ce coudoiement journalier
de cette Loggia dei Lanzi peuplée de groupes
et de statues, que tous les vendredis les
gens des environs viennent traiter leurs af-
faires. Avec leurs grands manteaux couleur
de brique, bordés de fourrure fauve, ils
gardent exactement la noblesse et la couleur
des personnages assemblés dans les fresques
de Ghirlandajo et de Filippino. En sortant
de l'école, les enfants viennent jouer aussi,
sur cette même place, dans les jambes du
ioq.
tomne, qui a ia même splendeur qu'un été
de chez nous, et je sais avec queiie finesse
ii appréciait suria lagune ies effets de lu-
mière, la quaiité unique du ciel et de l'eau,
des belles formes dans le plein air où vivent
les chefs-d'œuvre ; cet afhnement involon-
taire et cette éducation forcée? C'est sur la
Place de la Seigneurie, à Florence, au pied
la valeur des campaniles pointant par là-
dessus.
C'est au milieu de ces sensations que
l'artiste vit et pense, qu'il mûrit son idée
et la matérialise; on doit donc retrouver
dans la substance de son art quelque chose
de ceux qui se sont nourris du même air
et des mêmes spectacles de beauté.
Se représente-t-on ce qui est même
pour le peuple ce coudoiement journalier
de cette Loggia dei Lanzi peuplée de groupes
et de statues, que tous les vendredis les
gens des environs viennent traiter leurs af-
faires. Avec leurs grands manteaux couleur
de brique, bordés de fourrure fauve, ils
gardent exactement la noblesse et la couleur
des personnages assemblés dans les fresques
de Ghirlandajo et de Filippino. En sortant
de l'école, les enfants viennent jouer aussi,
sur cette même place, dans les jambes du
ioq.