L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (6,2.1904)

cupation de premier ordre,
qu'on commence à com-
prendre que son développe-
ment moral a son origine
dans la satisfaction logique
de ses besoins mattériels,
on pense avec raison en-
tamer son éducation en met-
tant l'art dans les objets les
plus familiers de sa vie, dans
son mobilier.
Va-t-on alors se bornera
lui fournir des exemples de
cet «art nouveau)) si éloigné
de lui par son inspiration?
Les organisateurs de
l'Exposition «d'art rustique))
ne l'ont pas pensé.
Ils ont voulu faire la
preuve :
1° Que le paysan a con-
servé le principe d'un art
véritable, « l'art rustique )) ;
2° Que cet art inspiré
des conditions d'une vie de
labeur physique renferme
avec les formes du mobilier
rustique les éléments de la
vraie éducation artistique
du travailleur.

Palais ; mais que devenait l'hygiène
entre les deux formules d'art exces-
sives de deux genres de vie dont la
fusion raisonnable serait la règle idéale
de l'humanité ?
Art et hygiène devraient être deux
termes inséparabies, comme l'a très
bien compris Jean Lahor en fondant
la Société internationale d'art populaire
et d'hygiène. *
On verra ce que cette affirmation
a d'universel.
Mais aujourd'hui que la condition
du travailleur est devenue une préoc-
i Rappelons que l'auteur de cet article
est un des Vice-Présidents de la Société
/nter7?<3tio72u/o dLL't PopzzLme et d'Aéy-
gi'è72e, dont M. Jean Cahor a été nommé
Président.
Les autres Vice-Présidents sont : MM.
Louis Bonnier, Eugène Carrière, Alexandre
Charpentier, Mabilleau, Roger Marx, Henri
Rivière. Secrétaire général, M. Gustave
Soulier.


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