L'ART DÉCORATIF
personnages. Même alors, i] est vrai, ces
simples aperçus leur ont permis de montrer
combien ils comprenaient l'harmonieux dé-
cor de nature qui les entourait; et quelques
ondulations de collines, quelques pointes
de cyprès mettent dans les tableaux des
qualités personnelles, à la fois sobres et
vibrantes.
D'autres, comme M. Galileo Chini,
M. Nomellini, M. L. Lloyd, cherchent dans
le paysage des impressions plus intimes, la
caresse d'atmosphère, la souple élégance des
H. DE GROUX
maîtres d'autrefois tout le charme discret
des paysages toscans.
Les nouveaux venus donnent plus de
développement à ces paysages, suivant
l'évolution du naturalisme, qui a pris son
origine en France et a revivifié l'art comme
la littérature de toute l'Europe. Quelques
noms sont déjà à recommander parmi ces
jeunes peintres de Florence. On trouve une
chaleur et, peut-on dire, une puissance
d'accent assez particulières chez M. L. Tom-
masi. L'étude de la lumière sur la pleine
campagne l'intéresse; et l'exécution et la
matière de cette peinture y prennent des
CAcr h D Lfe de
perspectives, qui font la grâce propre du
pays. Le fait est d'autant plus intéressant
à noter que M. Chini, par exemple, est en
même temps un décorateur de beaucoup de
goût, et que M Nomellini avait surtout
montré jusqu'ici des tableaux à intentions
symboliques. En traitant ces paysages de
charme et de douceur, leur vision s'affine
et leur facture se fait plus homogène.
Il faut noter aussi des dessins rehaussés,
qui ne manquent pas d'élégance, par M. A.
de Karolis, et diverses études — aquarelles,
pastels et dessins, — de M. G. Kienerk,
dont l'Arf a déjà eu l'occasion de
personnages. Même alors, i] est vrai, ces
simples aperçus leur ont permis de montrer
combien ils comprenaient l'harmonieux dé-
cor de nature qui les entourait; et quelques
ondulations de collines, quelques pointes
de cyprès mettent dans les tableaux des
qualités personnelles, à la fois sobres et
vibrantes.
D'autres, comme M. Galileo Chini,
M. Nomellini, M. L. Lloyd, cherchent dans
le paysage des impressions plus intimes, la
caresse d'atmosphère, la souple élégance des
H. DE GROUX
maîtres d'autrefois tout le charme discret
des paysages toscans.
Les nouveaux venus donnent plus de
développement à ces paysages, suivant
l'évolution du naturalisme, qui a pris son
origine en France et a revivifié l'art comme
la littérature de toute l'Europe. Quelques
noms sont déjà à recommander parmi ces
jeunes peintres de Florence. On trouve une
chaleur et, peut-on dire, une puissance
d'accent assez particulières chez M. L. Tom-
masi. L'étude de la lumière sur la pleine
campagne l'intéresse; et l'exécution et la
matière de cette peinture y prennent des
CAcr h D Lfe de
perspectives, qui font la grâce propre du
pays. Le fait est d'autant plus intéressant
à noter que M. Chini, par exemple, est en
même temps un décorateur de beaucoup de
goût, et que M Nomellini avait surtout
montré jusqu'ici des tableaux à intentions
symboliques. En traitant ces paysages de
charme et de douceur, leur vision s'affine
et leur facture se fait plus homogène.
Il faut noter aussi des dessins rehaussés,
qui ne manquent pas d'élégance, par M. A.
de Karolis, et diverses études — aquarelles,
pastels et dessins, — de M. G. Kienerk,
dont l'Arf a déjà eu l'occasion de