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Sedeyn, Émile: Le mobilier aux Salons
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36451#0044
L'ART DÉCORATIF
un genre tout différent, on a remarqué les
beaux meubles de M. Pierre Scimersheim,
complétant l'ensemble décoratif de M. Du-
bufe pour la salle 6*^. Citons encore, à la
même Société Nationale, de M. Lucet, un lit
et une belle armoire en poirier et citronnier,
dont l'inspiration cependant est moins pure,
moins directement française que dans les
exemples précédents; de M. Gallerey, un élé-
gant meuble d'antichambre (porte-chapeau et
parapluies) en chêne avec applications bronze.
L'espèce de bahut et la vitrine de
M. Jallot n'annoncent rien de particulière-
ment moderne dans la forme, ni même dans
l'intention. Ce sont des meubles aux formes
simples, revêtus de sculptures et d'applica-
tions en métal bruni, d'un travail intéressant,
mais d'un sens décoratif un peu confus
Aux Artistes Français, où nous n'avons
vu aucun essai de mobilier complet, il y a
un coffre de M. Husson, également très
orné de chimères et de chardons en fer
forgé; un joli bureau de dame en acajou
ciré avec marqueteries et poignées bronze,
de M. Nowak (mais on aimerait savoir où
vont les jolis bureaux de dames...), puis une
glace étagère avec cadre en acajou orné de
cabochons et d'applications cuivre, modèle
guetté par la reproduction commerciale, qui
pourrait certes plus mal choisir. Les auteurs
en sont MM. Erhart et Morel. Enfin il y
a deux pianos à queue, ce qui n'est pas
mal pour une seule année.
Le premier est un Pleyei en acajou
ciré, orné d'une série de figures allégoriques
en haut relief (bronzes) que relient entre
elles des palmes scùlptées dans le bois:
décoration noble et de belle allure, parfaite-
ment réussie par M. Léopold Savine.
Sur le second piano, M"" Alice Lacroze
a peint une Æzpre^szozz eM, qu'elle a en
outre soulignée de pyrogravure, sans doute
pour l'approfondir. Il n'y a aucun mal à
cela.
ÉMtLESEUEYN.
POMEROY
Pd!7*<3PC?2t (bois scuipté)
un genre tout différent, on a remarqué les
beaux meubles de M. Pierre Scimersheim,
complétant l'ensemble décoratif de M. Du-
bufe pour la salle 6*^. Citons encore, à la
même Société Nationale, de M. Lucet, un lit
et une belle armoire en poirier et citronnier,
dont l'inspiration cependant est moins pure,
moins directement française que dans les
exemples précédents; de M. Gallerey, un élé-
gant meuble d'antichambre (porte-chapeau et
parapluies) en chêne avec applications bronze.
L'espèce de bahut et la vitrine de
M. Jallot n'annoncent rien de particulière-
ment moderne dans la forme, ni même dans
l'intention. Ce sont des meubles aux formes
simples, revêtus de sculptures et d'applica-
tions en métal bruni, d'un travail intéressant,
mais d'un sens décoratif un peu confus
Aux Artistes Français, où nous n'avons
vu aucun essai de mobilier complet, il y a
un coffre de M. Husson, également très
orné de chimères et de chardons en fer
forgé; un joli bureau de dame en acajou
ciré avec marqueteries et poignées bronze,
de M. Nowak (mais on aimerait savoir où
vont les jolis bureaux de dames...), puis une
glace étagère avec cadre en acajou orné de
cabochons et d'applications cuivre, modèle
guetté par la reproduction commerciale, qui
pourrait certes plus mal choisir. Les auteurs
en sont MM. Erhart et Morel. Enfin il y
a deux pianos à queue, ce qui n'est pas
mal pour une seule année.
Le premier est un Pleyei en acajou
ciré, orné d'une série de figures allégoriques
en haut relief (bronzes) que relient entre
elles des palmes scùlptées dans le bois:
décoration noble et de belle allure, parfaite-
ment réussie par M. Léopold Savine.
Sur le second piano, M"" Alice Lacroze
a peint une Æzpre^szozz eM, qu'elle a en
outre soulignée de pyrogravure, sans doute
pour l'approfondir. Il n'y a aucun mal à
cela.
ÉMtLESEUEYN.
POMEROY
Pd!7*<3PC?2t (bois scuipté)