la composition, la franchise du
métier, la beauté du coloris?
Les relieurs eux non plus
ne sont pas légion : il y en a, je
crois, deux tout juste. Leroy-
Desrivières, correcte et classique,
est loin d'être un simple amateur;
mais elle n'évite pas toujours la
confusion. M. Meunier, à côté
d'un grand emboîtage en maro^
quin mosaïqué, blanc, jaune,
vert, rose-vinaigre, terriblement
criard, expose deux reliures pour
le Guypuz'ù ùe /u Aùzz?, du bon
Aloïsius Bertrand, où sont en-
castrés des panneaux en peau de
bœuf, à personnages incisés très
habilement et à motifs de Heurs
ciselées : c'est d'un romantisme
fort sage, avec les crânes obliga-
toires et les inévitables chardons.
Le travail du bois, outre les
beaux panneaux de meubles de
M. Jallot, dont ce n'est pas ici le
lieu de parler, n'est guère repré-
senté que par les bas-reliefs de
M. Raymond Bigot, vigoureuse-
ment sculptés en plein chêne,
dont la série se continue non
sans un commencement de monotonie; par
une grande gourde plate de M. Desbois où
s'enlèvent grassement un Adam et une Eve
musculeux; et enfin, si l'on veut, par les
bonshommes de M. Landolt. Longs comme
M.-P. VERNEUIL
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PIERRE ROCHE
le doigt, faits, selon l'esthétique des bergeries
de Nuremberg, d'un morceau de bois tourné,
entaillé quelquefois d'un simple trait de
scie, et peints de couleurs vives, ils sont
extraordinaires de vérité synthétique et de
simplification spiri-
tuelle. Entre tous, le
AfuAùoz* un ^z'z'zzùÂ, le
Coc/zez* g*z"uzz<ie /Azœe,
l'Afozzzzzze r&)2, l'/zz-
/ùzz A ef .M ùuèg'/zc,
sont incomparables.
Dans cette même
catégorie de riens amu-
sants, nous retrouvons
les poupées en hl de fer
et chiffons de La-
fitte-Daussat, célèbres
depuis plusieurs années,
et les marrons sculptés
de M. Decroix, qui
eurent naguère tant de
succès au cercle Volney
et sont déjà imités de
toutes parts.
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