L'ART DÉCORATIF
sait y rencontrer le plus obligeant accueil, et
que le public même est régulièrement admis
à contempler à certains jours un choix des
J.-R. SMITH (d'après Garnsborough)
principales pièces qui y sont conservées.
Mais, en dehors de ces expositions per-
manentes, forcément restreintes, et assez
peu fréquentées d'ailleurs, que de merveilles
restent ensevelies dans les cartons, les
rayons ou les tiroirs, en attendant que la
nécessité particulière d'un travail quel-
conque ou la curiosité avertie d'un ama-
teur viennent les en tirer!
Révéler au public ces richesses qu'il
ignore, les lui
mettre sous les
yeux, non toutes
ensemble, ce qui
e$t matérielle-
ment impossible,
mais par séries
méthodiquement
ordonnées, en y
joignant quelque
attraction qui
force pour ainsi
dire et surexcite
son attention, tel
a été l'un des
principaux ar-
ticles du pro-
gramme que s'est
proposé le très
actif et avisé
administrateur
général de la Bi-
bliothèque qu'est
M. Henry Marcel,
en prenant pos-
session de ses
services.
C'est là une
initiative féconde
dont non seule-
ment doivent lui
être reconnais-
sants les gens du
monde et le pu-
blic qui, après
tout, et quoi qu'en
pensent certains
spécialistes, a
bien quelque
droit à jouir de
cesrichessesd'E-
tat qui lui ap-
partiennent, mais
même les gens
d'étude qui, enfermés chacun dans leur spé-
cialité, ignorent au moins autant que les
précédents les séries voisines de la leur et
n'ont guère en général, s'ils sont numis-
mates, l'idée d'aller se faire communiquer
des recueils d'estampes, s'ils sont amateurs
de gravures, celle de demander à feuilleter
Por^rah de George, Rrûiee de Ga/Ze.?
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sait y rencontrer le plus obligeant accueil, et
que le public même est régulièrement admis
à contempler à certains jours un choix des
J.-R. SMITH (d'après Garnsborough)
principales pièces qui y sont conservées.
Mais, en dehors de ces expositions per-
manentes, forcément restreintes, et assez
peu fréquentées d'ailleurs, que de merveilles
restent ensevelies dans les cartons, les
rayons ou les tiroirs, en attendant que la
nécessité particulière d'un travail quel-
conque ou la curiosité avertie d'un ama-
teur viennent les en tirer!
Révéler au public ces richesses qu'il
ignore, les lui
mettre sous les
yeux, non toutes
ensemble, ce qui
e$t matérielle-
ment impossible,
mais par séries
méthodiquement
ordonnées, en y
joignant quelque
attraction qui
force pour ainsi
dire et surexcite
son attention, tel
a été l'un des
principaux ar-
ticles du pro-
gramme que s'est
proposé le très
actif et avisé
administrateur
général de la Bi-
bliothèque qu'est
M. Henry Marcel,
en prenant pos-
session de ses
services.
C'est là une
initiative féconde
dont non seule-
ment doivent lui
être reconnais-
sants les gens du
monde et le pu-
blic qui, après
tout, et quoi qu'en
pensent certains
spécialistes, a
bien quelque
droit à jouir de
cesrichessesd'E-
tat qui lui ap-
partiennent, mais
même les gens
d'étude qui, enfermés chacun dans leur spé-
cialité, ignorent au moins autant que les
précédents les séries voisines de la leur et
n'ont guère en général, s'ils sont numis-
mates, l'idée d'aller se faire communiquer
des recueils d'estampes, s'ils sont amateurs
de gravures, celle de demander à feuilleter
Por^rah de George, Rrûiee de Ga/Ze.?
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