L'ART DÉCORATIF
science et un goût parfaits. On pourrait
reprocher à M. Le Bègue de vouloir trop
jouer aux sanguines, avec les crayonnages
dégradés et les blancs finement enlevés,
mais le résultat est exquis, et on aurait
tort de chicaner sur le ZrMC.
M. Inigo expose à son habitude des
croquis de têtes très larges et pittoresques;
MM. Dubreuil et Cadby, avec leurs études
d'enfants ; M"^ Kasebier, avec l'imprévu et
le sentiment américains, le Baron de Meyer,
MM. Guido Rey, Stieglitz, H. Garnier,
M"e Laguarde, exposent encore des figures
très dignes de remarque.
Parmi les paysages, ceux de MM. Astier,
Bousset, Schulz, et bien d'autres; les scènes
bien observées et prises de MM. Grimprel,
Hachette, Rousseau-Bellesalle, complètent
de véritables impressions d'art : elles n'ont
rien à voir avec quelques portraits de pho-
tographes, quelques déguisements sous un
jour factice d'atelier, que l'on regrette de
trouver encore en semblable société.
G. S.
116
R. LE BÈGUE
Po?*?r<3?'f
science et un goût parfaits. On pourrait
reprocher à M. Le Bègue de vouloir trop
jouer aux sanguines, avec les crayonnages
dégradés et les blancs finement enlevés,
mais le résultat est exquis, et on aurait
tort de chicaner sur le ZrMC.
M. Inigo expose à son habitude des
croquis de têtes très larges et pittoresques;
MM. Dubreuil et Cadby, avec leurs études
d'enfants ; M"^ Kasebier, avec l'imprévu et
le sentiment américains, le Baron de Meyer,
MM. Guido Rey, Stieglitz, H. Garnier,
M"e Laguarde, exposent encore des figures
très dignes de remarque.
Parmi les paysages, ceux de MM. Astier,
Bousset, Schulz, et bien d'autres; les scènes
bien observées et prises de MM. Grimprel,
Hachette, Rousseau-Bellesalle, complètent
de véritables impressions d'art : elles n'ont
rien à voir avec quelques portraits de pho-
tographes, quelques déguisements sous un
jour factice d'atelier, que l'on regrette de
trouver encore en semblable société.
G. S.
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R. LE BÈGUE
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