L'ART DÉCORATIF
à l'intérêt dramatique, au seul grand ^ effet w
des chocs et des heurts humains.
Au contraire, sans décor proprement
dit, M. Georges Rochegrosse n'est pas à
l'aise. Il lui manque alors tout. Il lui faut
la pompe, l'apothéose ({'emploie encore ce
mot), pour qu'il soit tout lui-même.
jour, l'œuvre maîtresse de M. Georges
Rochegrosse; l'œuvre, où il a pu, dans un
prodigieux décor qui monte jusqu'aux astres,
exprimer et tous les râles de l'ivresse char-
ne)!e et toutes les angoisses de la peur. Je
sens bien qu'il a peint, avec le même amour,
le décor si parfaitement exact, si merveil-
Voyez son tableau de l'Aàzfrée ùex Pgr.s'<?x
ù où, metteur en scène prodigue,
il a accumulé toutes les gourmandises et
toutes les luxures. Il n'a fait grâce d'aucun
détail dans la « présentation M de toutes ces
pâtisseries, de toutes ces Heurs, de tous ces
flacons, jetés aux pieds des femmes, nouvel
et luxurieux désordre, que voilent â peine
quelques résilles et des guirlandes de fleurs.
Je sens bien que c'est là, jusqu'à ce
leusement «consjdérable)), et les étoffes et
les fruits et encore la chair si ardemment
tentatrice des courtisanes. C'est bien — et il
l'a voulu ainsi — l'apothéose d'un extraor-
dinaire cinquième acte.
Ce décorateur somptueux, quelques fois
aussi, brosse pour quelque théâtre moins
opulent des « mises en scène H moins for-
midables. Telle la toile intitulée :
7'oAe^Mx*. Ici, le précieux choix du décor,
: 22
à l'intérêt dramatique, au seul grand ^ effet w
des chocs et des heurts humains.
Au contraire, sans décor proprement
dit, M. Georges Rochegrosse n'est pas à
l'aise. Il lui manque alors tout. Il lui faut
la pompe, l'apothéose ({'emploie encore ce
mot), pour qu'il soit tout lui-même.
jour, l'œuvre maîtresse de M. Georges
Rochegrosse; l'œuvre, où il a pu, dans un
prodigieux décor qui monte jusqu'aux astres,
exprimer et tous les râles de l'ivresse char-
ne)!e et toutes les angoisses de la peur. Je
sens bien qu'il a peint, avec le même amour,
le décor si parfaitement exact, si merveil-
Voyez son tableau de l'Aàzfrée ùex Pgr.s'<?x
ù où, metteur en scène prodigue,
il a accumulé toutes les gourmandises et
toutes les luxures. Il n'a fait grâce d'aucun
détail dans la « présentation M de toutes ces
pâtisseries, de toutes ces Heurs, de tous ces
flacons, jetés aux pieds des femmes, nouvel
et luxurieux désordre, que voilent â peine
quelques résilles et des guirlandes de fleurs.
Je sens bien que c'est là, jusqu'à ce
leusement «consjdérable)), et les étoffes et
les fruits et encore la chair si ardemment
tentatrice des courtisanes. C'est bien — et il
l'a voulu ainsi — l'apothéose d'un extraor-
dinaire cinquième acte.
Ce décorateur somptueux, quelques fois
aussi, brosse pour quelque théâtre moins
opulent des « mises en scène H moins for-
midables. Telle la toile intitulée :
7'oAe^Mx*. Ici, le précieux choix du décor,
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