LA PEINTURE ET LA SCULPTURE AU SALON D'AUTOMNE
M"" A. DANNENBERG
quée par Willette; des intérieurs où ia lu-
mière joue par de Castro et les envois de
MM. Wilhelm Lefebvre, Canals, R. Nonell,
Ivan Thiele, Grass-Mick, Wely, Carré et
de M"^ Pagany, Stettler et Loy.
Parmi les portraits, celui que M. Abel
Faivre ht de M*'" V..., est une merveille de
charme délicat et mutin. Ceux de M. Lavery
pour avoir moins de distinction que cer-
tains que nous vîmes du même artiste, n'en
décèlent pas moins un peintre savant et
habile. Est-ce la lumière solaire ou le factice
soleil de l'électricité qui éclaire M. Armand
Parent portraituré par M. G. Desvallières?
On ne saurait le dire. Cet éclairage est
cependant suffisant pour laisser voir tout
ce qu'il y a de négligence voulue dans la
facture d'un homme auquel on ne saurait
reprocher sans être injuste d'ignorer le des-
sin. On se demande ce que ce laisser-aller
de la forme peut ajouter à l'œuvre dans
l'esprit de son auteur. M. Loup sait les
GrmzJhzzère-y
intimités et les pénombres. M. Belleroche,
M. Bergès et M"" Dufau restent de précieux
portraitistes.
Beaucoup de paysages. Cela sent le re-
tour des excursions estivales. M. Maufra,
toujours vigoureux, sait mieux que quiconque
raconter ce que l'eau chante sous les quais
du port. La nacre et l'ambre ont prêté à
M. Jeanès leurs riches transparences pour
ses études de mer pleines d'atmosphère. Les
toiles du bon graveur Delfosse sont de purs
poèmes colorés. Le manque de place me
contraint de citer seulement les excellentes
marines de MM. Moret, Loiseau, Paillard,
Dabadie, Prouvé, Suréda, G. Bouche, G. Lam-
bert, Marcel Fournier et Brugnot.
Les évocateurs de Versailles sont nom-
breux: MM. François de Marliane, Char-
maison, Léonce de .foncières et surtout
M. Guirand de Scevola qui a su transcrire
dans des valeurs d'une parfaite justesse le
vieux château, les bassins, les terrasses mé-
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M"" A. DANNENBERG
quée par Willette; des intérieurs où ia lu-
mière joue par de Castro et les envois de
MM. Wilhelm Lefebvre, Canals, R. Nonell,
Ivan Thiele, Grass-Mick, Wely, Carré et
de M"^ Pagany, Stettler et Loy.
Parmi les portraits, celui que M. Abel
Faivre ht de M*'" V..., est une merveille de
charme délicat et mutin. Ceux de M. Lavery
pour avoir moins de distinction que cer-
tains que nous vîmes du même artiste, n'en
décèlent pas moins un peintre savant et
habile. Est-ce la lumière solaire ou le factice
soleil de l'électricité qui éclaire M. Armand
Parent portraituré par M. G. Desvallières?
On ne saurait le dire. Cet éclairage est
cependant suffisant pour laisser voir tout
ce qu'il y a de négligence voulue dans la
facture d'un homme auquel on ne saurait
reprocher sans être injuste d'ignorer le des-
sin. On se demande ce que ce laisser-aller
de la forme peut ajouter à l'œuvre dans
l'esprit de son auteur. M. Loup sait les
GrmzJhzzère-y
intimités et les pénombres. M. Belleroche,
M. Bergès et M"" Dufau restent de précieux
portraitistes.
Beaucoup de paysages. Cela sent le re-
tour des excursions estivales. M. Maufra,
toujours vigoureux, sait mieux que quiconque
raconter ce que l'eau chante sous les quais
du port. La nacre et l'ambre ont prêté à
M. Jeanès leurs riches transparences pour
ses études de mer pleines d'atmosphère. Les
toiles du bon graveur Delfosse sont de purs
poèmes colorés. Le manque de place me
contraint de citer seulement les excellentes
marines de MM. Moret, Loiseau, Paillard,
Dabadie, Prouvé, Suréda, G. Bouche, G. Lam-
bert, Marcel Fournier et Brugnot.
Les évocateurs de Versailles sont nom-
breux: MM. François de Marliane, Char-
maison, Léonce de .foncières et surtout
M. Guirand de Scevola qui a su transcrire
dans des valeurs d'une parfaite justesse le
vieux château, les bassins, les terrasses mé-
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