qui glissent sur les choses. Il faut louer la
rigoureuse vision de M. Roussel-Masure qui
peint solidement les RcmnL ùc /'Oùs'c. Je m'en
voudrais de chagriner M. Lebeau qui ht
longtemps partie du groupe dit impression-
niste et qui s'en dégage sans bonheur. Il
occupe un immense panneau où la même
toile semble répétée dix fois. Conseilions-lui
de ne pas s'attarder dans cette formule qui
consiste à couvrir ses toiles d'un fouillis de
végétations où disparait tout souci de la com-
position et des valeurs.
Les petits jardins ont beaucoup de succès.
Plusieurs artistes y montrent de beaux dons
de peintre. Chaque année ramène les plates-
bandes et les allées de M. Truchet; elles ont
toujours beaucoup d'éclat; les âudaces y
sont tempérées par des rapports de tons
harmonieux et l'on peut dire que M. Truchet
est un de ceux qui ont su le mieux mettre
à profit certains des enseignements du
Salon d'Automne. Les jardinets de M. Cariot
A. RODiN &7*07!pe
M. REYMONT DE BROUTELLES Po7'/7*a;:ù de
(Photographie Lémery) Af"" De /<3 7*M C- Ad6! 7YÙV/.S'
font penser aux murs en torchis ; les massifs
y sont maçonnés avec des plâtres diffé-
remment colorés ; cela devient du carrelage
ou de la mosaïque et le charme subtil de la
heur, l'esprit volatil des jardins résistent peu
à ce procédé brutal; cependant ces tableau-
tins ne manquent pas d'un certain agrément.
J'en dirai autant de ceux de M. Aug. Thomas,
durs et géométriques. M. Chigot peint des
domaines savoureux en songeant à LeSidaner.
A M. Raymond Kœnig le Luxembourg et
le parc Monceau fournissent motifs à scènes
mouvementées. M^ Aguttes, elle, se con-
tente de regarder son jardin et d'en aimer
le soleil et les heurs.
Je ne veux pas passer sous silence les
vues panoramiques de Paris par Boggio et
les œuvres de MM. Picart-Ledoux, René
Juste, Gilbert Lanquetin, de Szikszay, Charles
Lacoste, Chamaillard et Kaufmann. Quant
à MM. Lopisgich et Charreton, ce sont deux
paysagistes qui s'attardent parfois â cueillir
des bouquets et à les peindre. Nous ne
saurions le leur reprocher. Les heurs de
M. Charreton sont d'une riche tonalité et
rigoureuse vision de M. Roussel-Masure qui
peint solidement les RcmnL ùc /'Oùs'c. Je m'en
voudrais de chagriner M. Lebeau qui ht
longtemps partie du groupe dit impression-
niste et qui s'en dégage sans bonheur. Il
occupe un immense panneau où la même
toile semble répétée dix fois. Conseilions-lui
de ne pas s'attarder dans cette formule qui
consiste à couvrir ses toiles d'un fouillis de
végétations où disparait tout souci de la com-
position et des valeurs.
Les petits jardins ont beaucoup de succès.
Plusieurs artistes y montrent de beaux dons
de peintre. Chaque année ramène les plates-
bandes et les allées de M. Truchet; elles ont
toujours beaucoup d'éclat; les âudaces y
sont tempérées par des rapports de tons
harmonieux et l'on peut dire que M. Truchet
est un de ceux qui ont su le mieux mettre
à profit certains des enseignements du
Salon d'Automne. Les jardinets de M. Cariot
A. RODiN &7*07!pe
M. REYMONT DE BROUTELLES Po7'/7*a;:ù de
(Photographie Lémery) Af"" De /<3 7*M C- Ad6! 7YÙV/.S'
font penser aux murs en torchis ; les massifs
y sont maçonnés avec des plâtres diffé-
remment colorés ; cela devient du carrelage
ou de la mosaïque et le charme subtil de la
heur, l'esprit volatil des jardins résistent peu
à ce procédé brutal; cependant ces tableau-
tins ne manquent pas d'un certain agrément.
J'en dirai autant de ceux de M. Aug. Thomas,
durs et géométriques. M. Chigot peint des
domaines savoureux en songeant à LeSidaner.
A M. Raymond Kœnig le Luxembourg et
le parc Monceau fournissent motifs à scènes
mouvementées. M^ Aguttes, elle, se con-
tente de regarder son jardin et d'en aimer
le soleil et les heurs.
Je ne veux pas passer sous silence les
vues panoramiques de Paris par Boggio et
les œuvres de MM. Picart-Ledoux, René
Juste, Gilbert Lanquetin, de Szikszay, Charles
Lacoste, Chamaillard et Kaufmann. Quant
à MM. Lopisgich et Charreton, ce sont deux
paysagistes qui s'attardent parfois â cueillir
des bouquets et à les peindre. Nous ne
saurions le leur reprocher. Les heurs de
M. Charreton sont d'une riche tonalité et