DOI Artikel:
Riotor, Léon: L' art à l'école: décoration d'écoles à Anvers
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36451#0249
L'ART DÉCORATIF
BOSIEKS
La Arodez*ze
ciments géométraux, sur les murs des orne-
mentations florales, dans les classes, ies
portes, lambris, fenêtres, boiseries et fer-
rures, pentures, entrée de serrure, en style
d'ensemble, d'un goût ferme qui ne laisse
rien aux maisons fortunées. Les trois salles
sont peintes à fresque ! Jamais encore on
n'eut en France l'idée d'une école primaire,
pour les enfants d'ouvriers, aussi complète.
Avec l'habituelle garniture pédagogique, car-
tons, paysages et monuments, c'est une jouis-
sance réelle.
Le 3o juin 1896, le Conseil communal
examinait un projet déposé par l'échcvin
Frans Van Kuyck, où celui-ci demandait
qu'une somme de 3,000 francs fut prélevée
chaque année sur le crédit de 10,000 francs
affecté à l'achat d'œuvres modernes. Cette
somme serait consacrée à la décoration d'une
école de la ville par un jeune artiste de
mérite. Suprême encouragement à ceux qui
terminaient leurs études à l'Institut supé-
rieur des Beaux-Arts. On se demandait ce
que devenaient les peintures des logistes:
l'emploi en était désormais indiqué. Le sujet
imposé serait naturellement en rapport avec
les aptitudes de celui qui recevrait la com-
mande: histoire nationale, arts et métiers,
sites et architectures. Le projet de M. Frans
Van Kuyck fut adopté dès le 24 juillet
suivant.
En cette école primaire de la rue Albert,
dans une des salles où s'ébattent nos arti-
sans de demain, régnent Lex ^7z*ez77z'e7*x /zaLz-
Lzzzfx de Æe/g*z'<??ze, par M. F. Maynet
(commande de 1897)- Voici Le cuzzzjLz de
Céxuz*, Lu xozz77zzxxz'ozz dex Cezwuzzzx, des
Aeèzzex dz'zzzdz^zzex, des Aeèzzex 777*é/zzxfoz*z^zzex
de e/zuxxe ef de pe'e/ze. Les trumeaux et
dessus de portes représentent des ustensiles,
des armes, pour la chasse, l'agriculture, la
pêche, la guerre. Des bordures ornemen-
tales soulignent le tout.
Une autre pièce est décorée par M. Vloors,
commande de 1898 : Le Lè^zze de C/zuzde-
77zr:g'7ze. Ce sont des épisodes mérovingiens,
le peuple se plaint, les rois fainéants, les
moines; l'instruction: Charlemagne encou-
rage les enfants des serfs. Puis la contrée
Aamande, l'introduction du christianisme,
2 tq.
BOSIEKS
La Arodez*ze
ciments géométraux, sur les murs des orne-
mentations florales, dans les classes, ies
portes, lambris, fenêtres, boiseries et fer-
rures, pentures, entrée de serrure, en style
d'ensemble, d'un goût ferme qui ne laisse
rien aux maisons fortunées. Les trois salles
sont peintes à fresque ! Jamais encore on
n'eut en France l'idée d'une école primaire,
pour les enfants d'ouvriers, aussi complète.
Avec l'habituelle garniture pédagogique, car-
tons, paysages et monuments, c'est une jouis-
sance réelle.
Le 3o juin 1896, le Conseil communal
examinait un projet déposé par l'échcvin
Frans Van Kuyck, où celui-ci demandait
qu'une somme de 3,000 francs fut prélevée
chaque année sur le crédit de 10,000 francs
affecté à l'achat d'œuvres modernes. Cette
somme serait consacrée à la décoration d'une
école de la ville par un jeune artiste de
mérite. Suprême encouragement à ceux qui
terminaient leurs études à l'Institut supé-
rieur des Beaux-Arts. On se demandait ce
que devenaient les peintures des logistes:
l'emploi en était désormais indiqué. Le sujet
imposé serait naturellement en rapport avec
les aptitudes de celui qui recevrait la com-
mande: histoire nationale, arts et métiers,
sites et architectures. Le projet de M. Frans
Van Kuyck fut adopté dès le 24 juillet
suivant.
En cette école primaire de la rue Albert,
dans une des salles où s'ébattent nos arti-
sans de demain, régnent Lex ^7z*ez77z'e7*x /zaLz-
Lzzzfx de Æe/g*z'<??ze, par M. F. Maynet
(commande de 1897)- Voici Le cuzzzjLz de
Céxuz*, Lu xozz77zzxxz'ozz dex Cezwuzzzx, des
Aeèzzex dz'zzzdz^zzex, des Aeèzzex 777*é/zzxfoz*z^zzex
de e/zuxxe ef de pe'e/ze. Les trumeaux et
dessus de portes représentent des ustensiles,
des armes, pour la chasse, l'agriculture, la
pêche, la guerre. Des bordures ornemen-
tales soulignent le tout.
Une autre pièce est décorée par M. Vloors,
commande de 1898 : Le Lè^zze de C/zuzde-
77zr:g'7ze. Ce sont des épisodes mérovingiens,
le peuple se plaint, les rois fainéants, les
moines; l'instruction: Charlemagne encou-
rage les enfants des serfs. Puis la contrée
Aamande, l'introduction du christianisme,
2 tq.