L'ART A L'ÉCOLE
au dévidoir, garnissant ies navettes, on voit
par la fenêtre les pièces de toile étendues
sur la rosée; co/por?er? c'est le gars cau-
seur, un peu hâbleur, à coup sûr commer-
çant, qui va de village en village... Voici
en quelques pages toute l'histoire d'un pays,
un poème moderne, qui chante au cœur de
ces Flamands traditionnalistes et laborieux.
nement provisoire de i83o offrant la cou-
ronne du nouveau royaume à Léopold de
Saxe-Cobourg, et les tableaux didactiques
habitueis. A l'Athénée royal, il y a certes
une décoration picturale dans la salle des
fêtes, de M. Franz Vinck, en quatre allé-
gories, mais l'imagerie murale des classes,
assez complète, est entièrement tudesque:
JACQUES e? /e zzssa^e dzz b'n
Dans la suite, la Ville chargera peut-
être de jeunes sculpteurs de lui fournir
statues ou bas-reliefs, des graveurs de re-
produire ies peintures murales existantes
pour les donner en albums et livres de
prix. Malheureusement, l'enseignement de
l'État est bien indifférent à l'art scolaire,
dominé chez lui par la production allemande.
A l'école «moyenne)) rue de l'Arc, bâti-
ments remis à neuf avec agencements de
premier ordre, les murs portent en pan-
cartes l'JVAfoz're zfe Æe/^*Qz;e, par Joseph
Gérard, depuis les Gaulois jusqu'au gouver-
photographies, lithographies de tableaux cé-
lèbres, d'antiquités grecques et romaines,—
voir ies catalogues des maisons Brogi, de
Florence, Fischer et Franke, de Berlin,
Müller, de Dresde. Il y a surtout des pan-
cartes de Seemann et de Lehmann. Quant
aux élèves des classes supérieures, ils vont
au musée une ou deux fois l'an, sous la
direction de leurs professeurs, pour se net-
toyer l'intellect et emmagasiner delà beauté...
LÉON RlOTOK.
au dévidoir, garnissant ies navettes, on voit
par la fenêtre les pièces de toile étendues
sur la rosée; co/por?er? c'est le gars cau-
seur, un peu hâbleur, à coup sûr commer-
çant, qui va de village en village... Voici
en quelques pages toute l'histoire d'un pays,
un poème moderne, qui chante au cœur de
ces Flamands traditionnalistes et laborieux.
nement provisoire de i83o offrant la cou-
ronne du nouveau royaume à Léopold de
Saxe-Cobourg, et les tableaux didactiques
habitueis. A l'Athénée royal, il y a certes
une décoration picturale dans la salle des
fêtes, de M. Franz Vinck, en quatre allé-
gories, mais l'imagerie murale des classes,
assez complète, est entièrement tudesque:
JACQUES e? /e zzssa^e dzz b'n
Dans la suite, la Ville chargera peut-
être de jeunes sculpteurs de lui fournir
statues ou bas-reliefs, des graveurs de re-
produire ies peintures murales existantes
pour les donner en albums et livres de
prix. Malheureusement, l'enseignement de
l'État est bien indifférent à l'art scolaire,
dominé chez lui par la production allemande.
A l'école «moyenne)) rue de l'Arc, bâti-
ments remis à neuf avec agencements de
premier ordre, les murs portent en pan-
cartes l'JVAfoz're zfe Æe/^*Qz;e, par Joseph
Gérard, depuis les Gaulois jusqu'au gouver-
photographies, lithographies de tableaux cé-
lèbres, d'antiquités grecques et romaines,—
voir ies catalogues des maisons Brogi, de
Florence, Fischer et Franke, de Berlin,
Müller, de Dresde. Il y a surtout des pan-
cartes de Seemann et de Lehmann. Quant
aux élèves des classes supérieures, ils vont
au musée une ou deux fois l'an, sous la
direction de leurs professeurs, pour se net-
toyer l'intellect et emmagasiner delà beauté...
LÉON RlOTOK.