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Uhry, Edmond: L' art décoratif au Salon de l'Automobile, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.36451#0259
L'ART DÉCORATIF
grandes volutes blanches auraient gagné à
se faire plus petites pour ne pas nuire au
motif central.
Weyer et Richemond. Un peu lourd
d'aspect avec son arc de bois énorme que
viennent soulager deux montants.
E. ROBERT Aa R,,,-,-g
La maison Rebour mérite d'être signalée
pour son idée originale d'avoir cherché un
ensemble presqu'uniquement fait de pièces
entrant dans la composition de l'automo-
bile : châssis, cylindre, volant de direction,
etc. Mais pourquoi ce vilain remplissage en
forme de coups de fouet restant d'un art
dit nouveau qui ne répond à aucun besoin.
L'absence d'architecte se fait sérieusement
sentir. L'idée est toutefois amusante et
pourrait avec un peu d'étude donner une
chose intéressante.
Parmi les stands faits principalement
en staff nous signalerons celui de la maison
du Moteur abeille où l'on a ingénieusement
tiré parti d'un pilier dans l'axe, qui aurait
pu être gênant, en s'en servant comme appui
de la décoration.
Celui de la maison Darracq, où des
motifs en forme de jardinières supportent
un groupe de femmes soutenant des boules
lumineuses recouvertes de vitraux.
La plupart des autres stands, traités en
fer forgé et d'un prix assez élevé, nous sont,
à part quelques-uns. presque tous connus.
Nous citerons ceux des maisons:
Clément, en tôle et cornière.
Delaunay-Belleville, d'une jolie silhouette.
Mildé. Très discret sur point d'appui
unique et d'une jolie harmonie de tons noir
jaune et cuivre rouge.
Cobron-Brillé, tout en fer forgé, habile-
ment traité par le maître ferronnier Robert.
Brasier, également traité par Robert,
très amusant de silhouette avec son grand
arc en fer forgé où le trèfle à quatre feuilles,
marque de la maison, se retrouve sous forme
de point central brillamment illuminé, de
motif courant ou en tôle martelée le long
des balustrades.
Le stand La Buire tire un agréable parti
décoratif d'une multitude de petites lampes
simulant toute une floraison multicolore
accompagnant le fer forgé, amusant de
composition.
Mercedès nous revient avec son stand,
aux arbres illuminés de lampes, ingénieuse-
ment arrangé par Robert, de l'année passée.
Renault frères, avec leur portique en
fer et remplissage en cuivre d'une allure
légère et aérienne déjà vu.
Dietrich, composé de fer et vitraux en
forme de croix rappelant la marque de la
maison : la croix de Lorraine.
Celui de la maison Eug. Brillié, composé
par MM. Vergnollet et Chauveau, décora-
teurs, fait de fer forgé, de tôle et d'applica-
tions de cuivre, nous paraît original de
composition et intéressant par la façon dé-
corativement simple qui a présidé à sa
conception.
Notons aussi quelques stands artistement
étudiés par la Société d'artistes décorateurs
«Le Chrysanthèmes. Ceux des maisons
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grandes volutes blanches auraient gagné à
se faire plus petites pour ne pas nuire au
motif central.
Weyer et Richemond. Un peu lourd
d'aspect avec son arc de bois énorme que
viennent soulager deux montants.
E. ROBERT Aa R,,,-,-g
La maison Rebour mérite d'être signalée
pour son idée originale d'avoir cherché un
ensemble presqu'uniquement fait de pièces
entrant dans la composition de l'automo-
bile : châssis, cylindre, volant de direction,
etc. Mais pourquoi ce vilain remplissage en
forme de coups de fouet restant d'un art
dit nouveau qui ne répond à aucun besoin.
L'absence d'architecte se fait sérieusement
sentir. L'idée est toutefois amusante et
pourrait avec un peu d'étude donner une
chose intéressante.
Parmi les stands faits principalement
en staff nous signalerons celui de la maison
du Moteur abeille où l'on a ingénieusement
tiré parti d'un pilier dans l'axe, qui aurait
pu être gênant, en s'en servant comme appui
de la décoration.
Celui de la maison Darracq, où des
motifs en forme de jardinières supportent
un groupe de femmes soutenant des boules
lumineuses recouvertes de vitraux.
La plupart des autres stands, traités en
fer forgé et d'un prix assez élevé, nous sont,
à part quelques-uns. presque tous connus.
Nous citerons ceux des maisons:
Clément, en tôle et cornière.
Delaunay-Belleville, d'une jolie silhouette.
Mildé. Très discret sur point d'appui
unique et d'une jolie harmonie de tons noir
jaune et cuivre rouge.
Cobron-Brillé, tout en fer forgé, habile-
ment traité par le maître ferronnier Robert.
Brasier, également traité par Robert,
très amusant de silhouette avec son grand
arc en fer forgé où le trèfle à quatre feuilles,
marque de la maison, se retrouve sous forme
de point central brillamment illuminé, de
motif courant ou en tôle martelée le long
des balustrades.
Le stand La Buire tire un agréable parti
décoratif d'une multitude de petites lampes
simulant toute une floraison multicolore
accompagnant le fer forgé, amusant de
composition.
Mercedès nous revient avec son stand,
aux arbres illuminés de lampes, ingénieuse-
ment arrangé par Robert, de l'année passée.
Renault frères, avec leur portique en
fer et remplissage en cuivre d'une allure
légère et aérienne déjà vu.
Dietrich, composé de fer et vitraux en
forme de croix rappelant la marque de la
maison : la croix de Lorraine.
Celui de la maison Eug. Brillié, composé
par MM. Vergnollet et Chauveau, décora-
teurs, fait de fer forgé, de tôle et d'applica-
tions de cuivre, nous paraît original de
composition et intéressant par la façon dé-
corativement simple qui a présidé à sa
conception.
Notons aussi quelques stands artistement
étudiés par la Société d'artistes décorateurs
«Le Chrysanthèmes. Ceux des maisons
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