L’ART FRANÇAIS
M. Camille Dufour, qui expose : Domèvre (Vosges) et les
Damps (embouchure de VEure); —M. Galerne, les Bords de la
Cédette, à Croyant; — M. Mauve : Moutons dans la bruyère et
Moutons sortant de la forêt; — M. Guignard : Dans la Lande, ont
obtenu des médailles que personne ne critiquera, attendu qu’ils
les méritaient depuis plusieurs années et que leurs derniers
ouvrages renferment des qualités sérieuses.
Comme nous le disions tout à l’heurç, nous reviendrons forcé-
ment sur le paysage, avec lequel nous n’en saurions terminer
aujourd’hui que « provisoirement ». D’ailleurs, ce n’est précisé-
ment abandonner le paysage que d’aborder l’étude du paysan.
Ils sont joliment vrais, savez-vous, les paysans que M. Edmond
Picard groupe autour d’une table de chêne, en une salle éclairée
par une fenêtre placée au fond de la pièce, de sorte que les per-
sonnages se détachent en vigueur sur un fond lumineux. Deux
rudes gars, ces hommes qui discutent sur la valeur de quelque
lopin de terre, ou peut-être, tout bonnement, sur le prix d’une
vache ou d’un cheval de labour... Il y a lutte... On tient ferme
des deux côtés. L’un des « combattants » a le front couvert
de sueur, preuve que l’affaire est chaude !
En vérité, le « peintre » est celui qui observe et pénètre au
lond de l’âme de ces hommes à la fois naïfs et retors, primitifs et
« malins », dont la ruse est le seul moyen de défense dans un
combat de ce genre. Les paysans de M. Picard sont littéralement
pris sur le vif.
Les maîtres du genre sont MM. Jules Breton et Lhermitte. Le
premier expose deux scènes agrestes : A travers champs et la
Fin du travail, d’une poésie exquise. Le second, une grande
page : la Fenaison, qui, pour être écrite en prose, n’en a pas
moins de caractère. Cela est du plus grand style.
Ce ne sont pas exactement des paysans, c’est-à-dire des agri-
culteurs, que nous montre M. Maurice Eliot, mais ce sont du
moins des habitants de la campagne, de petits rentiers dont les
deux enfants •—■ un garçonnet et une fillette endimanchés —
viennent de recevoir leurs prix à l’école du bourg voisin. On
revient de la cérémonie. Les enfants ont pris de l’avance sur
leurs parents qu’on aperçoit cheminant péniblement, au loin,
dans le rayonnement du soleil d’août, parmi les ondulations des
blés mûrs. Le gamin, coiffé de la couronne de lauriers, s’est hissé
à cheval sur une barrière. Il se prélasse en triomphateur, tandis
que la petite, droite dans sa robe blanche, rigide et neuve, le con-
temple avec envie et admiration.
La composition de M. Maurice Eliot est extrêmement ingé-
nieuse et l’exécution, ici, est charmante de tous points.
La logique nous pardonnera-t-elle de faire figurer, parmi ces
études agrestes, la petite scène dramatique — et d’une actualité
palpitante — que M. Nicolas Sicard intitule : Après le duel ?
Ce tableau, l’un des grands succès du Salon, est d’une dispo-
sition générale qui dénote une certaine habileté. Une voiture
stationne sur la lisière d’une forêt. Auprès, s’avançant pénible-
ment, soutenu par ses témoins, un jeune homme en bras de
chemise, la poitrine ensanglantée, la figure ravagée par la souf-
france. Et, autour de cette figuration, les grands arbres frémissant
délicieusement sous les carresses de la brise. Il y a un joli sonnet
de Joséphin Soulary sur l’indifférence, ou plutôt sur la sérénité
persistante de la nature opposée aux misères humaines. C est
peut-être ce sonnet-là que M. Sicard a voulu paraphraser.
En tous cas, la rencontre récente où M. Jules Roques, le sym-
pathique directeur du Courrier Français, a failli perdre la vie,
ajoutera encore au succès de ce tableau. Après le duel pouvait,
toutefois, se passer de ce surcroît d’intérêt tout-à-fait imprévu.
MISTRAL
Frédéric Mistral, ce grand poète national de la Provence, est à
Paris. La Société des Félibres lui a demandé de présider, à Sceaux,
le 4 juillet, l’inauguration du monument d’Aubanel, le glorieux
felibre. Nous pensons être agréable à nos lecteurs en leur don-
nant le beau portrait qu’a fait le peintre E. Clément du chantre
de Mireille :
« Mistral, a écrit M. Paul Mariéton, directeur de la Revue
félibréenne, est né en 1830, à Maillane, dans la fertile plaine aux
horizons magiques qui s’étend d’Avignon à la mer, barrée en son
milieu par la chaîne bleue des Alpilles. A peine au sortir du
collège, il fonda avec Roumanille, Anselme Mathieu, Aubanel
et d autres poètes de Provence, la Société des Félibres, se propo-
sant de restaurer l’édifice des troubadours, en relevant la langue
populaire. L’entreprise a prospéré; le Eélibrige rassemble aujour-
d’hui tous les fidèles de la décentralisation littéraire, des Pyrénées
aux Alpes... Mistral publia successivement : Mireille (1859);
Calendal (1867), fières idylles épiques, chefs-d’œuvre qui sont
dans toutes les mémoires; puis les Ile,s d’or (1876), poésies
diverses; Nerto, chronique rimée d’histoire provençale, digne de
1 Arioste (1884) et Trésor du Felibrige (1887), grandiose encyclo-
pédie des dialectes d’Oc, complément naturel du dictionnaire de
Littré et justification de l’œuvre des félibres. »
Jachos Artistiques
La distribution des récompenses pourle Salon de 1887,a lieu aujourd'hui
'1er juillet, au Palais de l’Industrie, à dix heures du matin, sous la présidence
de M. le Ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes.
—O—
Une manifestation des plus intéressantes s’organise en ce moment. Les
anciens élèves de M. Cabanel, parmi lesquels il faut citer MM. JL Gervex,
J .-J. Weerts, Scherrer, Telez, Raquette, Edouard Dupain, .Iules Girardet,
L.-E. Fournier, Maurice Eliot, Eugène Carrière, etc., etc., ont résolu de
réunir, en une exposition qui ne laissera pas que d’être fort curieuse,
quelques-unes de leurs œuvres les plus caractéristiques.
Ce sera un touchant hommage rendu à l’excellent professeur, car cette
exposition prouvera une lois de plus que M. Cabanel s’efforce, surtout, de
développer chez ses élèves les qualités « personnelles ». C’est même un
peu ce qui le distingue des autres professeurs.
-<>-
Lundi, 4 juillet, aura lieu, à Roubaix, l’inauguration du monument
élevé par ses anciens élèves et amis à la mémoire de M. Mils, ancien pro-
fesseur aux écolesacadémiqueset fondateurdu cours de peinture à Roubaix.
L’initiative de cette manifestation revient à M. J.-J. Weerts, le peintre
éminent, ainsi qu’à M. Verlais, administrateur de l’École des Arts et
Manufactures.
Le monument est dû à la collaboration de MM. Dubois, architecte, et
Grauck, statuaire, l’auteur de la statue du général Faidherbe et de tant
d’autres œuvres remarquables.
-<>-
Le Journal de Marie Bashkirtscff xient de paraître, en deux volumes,
à la librairie Charpentier. Rien de plus attachant que ces confidences sin-
cères d’une jeune fille exceptionnellement douée, et que tous ceux qui
l’ont connue pleurent encore.
Le premier volume est précédé d’un charmant portrait de Marie Basli-
kirtself et d’une très belle poésie de M. André Theuriet.
F. J.
L'Art Français, a déjà publié :
X° 1. — A. Brouillet. Une leçon (le Clinique à la Salpêtrière. — Rochegrosse (Georges'). La
Curée.
N» 2. — M. Bh\trani>. Portrait de J.-F. Millet. — Debat-Ponsan. Portrait de M. le général
Boulanger. — Deschamps (Louis). Le sommeil de Jésus.
X» 3. _ Ribot (Th.). Vieille femme. — Fourmi (Alberto. Un repas de noces à Yport. — Dantan
(Edouard). Un moulage sur nature.
N« 4. — Boisseau. La défense du foyer (groupe marbre). - Carolus-Duran. Andromède. —
IUmeron (E.-C.). La Marchande de volailles de Cernay-la-Ville.
K” 5. — Truphème (François). Buste de Rabelais. - Falguikre (A.). Diane, statue marbre.
— Garnier (Jules). Vivez- joyeux !
N» G. — La Porte Saint-Denis restaurée. — Gilbert (René). Pêcheur à la ligne. — Deyrolle
(Théophile). Joueurs de boules.
N» 7. — E. L. Le Quesne. Le Faune dansant. — Frémiet. Gorille. — Feyen-Perrin. Lju
Couleuvre.
X'o 8. — Coutan. La Renommée, groupe bronze. — H. Brispot. Surpris par l’Orage. —
A.-E. Pointklin. Chêne à la nuit tombante.
X" 0. — Yerlet (Raoul-Charles1. La douleur d'Orphée. — Gervex (Henry). Avant l’opération.
Heilbutii (Ferdinand). Jour d’été.
X» 10. — A.-F. Clément. Frédéric Mistral. — Ebmond Picard. Un Marché. — N. Sicard.
Après le Duel.
Le gérant : S1LVESTRE.
FIRMIN JAVEL,
Paris. - Glyptographie SILVESTRE & C", rue Oberkampf, 07.
M. Camille Dufour, qui expose : Domèvre (Vosges) et les
Damps (embouchure de VEure); —M. Galerne, les Bords de la
Cédette, à Croyant; — M. Mauve : Moutons dans la bruyère et
Moutons sortant de la forêt; — M. Guignard : Dans la Lande, ont
obtenu des médailles que personne ne critiquera, attendu qu’ils
les méritaient depuis plusieurs années et que leurs derniers
ouvrages renferment des qualités sérieuses.
Comme nous le disions tout à l’heurç, nous reviendrons forcé-
ment sur le paysage, avec lequel nous n’en saurions terminer
aujourd’hui que « provisoirement ». D’ailleurs, ce n’est précisé-
ment abandonner le paysage que d’aborder l’étude du paysan.
Ils sont joliment vrais, savez-vous, les paysans que M. Edmond
Picard groupe autour d’une table de chêne, en une salle éclairée
par une fenêtre placée au fond de la pièce, de sorte que les per-
sonnages se détachent en vigueur sur un fond lumineux. Deux
rudes gars, ces hommes qui discutent sur la valeur de quelque
lopin de terre, ou peut-être, tout bonnement, sur le prix d’une
vache ou d’un cheval de labour... Il y a lutte... On tient ferme
des deux côtés. L’un des « combattants » a le front couvert
de sueur, preuve que l’affaire est chaude !
En vérité, le « peintre » est celui qui observe et pénètre au
lond de l’âme de ces hommes à la fois naïfs et retors, primitifs et
« malins », dont la ruse est le seul moyen de défense dans un
combat de ce genre. Les paysans de M. Picard sont littéralement
pris sur le vif.
Les maîtres du genre sont MM. Jules Breton et Lhermitte. Le
premier expose deux scènes agrestes : A travers champs et la
Fin du travail, d’une poésie exquise. Le second, une grande
page : la Fenaison, qui, pour être écrite en prose, n’en a pas
moins de caractère. Cela est du plus grand style.
Ce ne sont pas exactement des paysans, c’est-à-dire des agri-
culteurs, que nous montre M. Maurice Eliot, mais ce sont du
moins des habitants de la campagne, de petits rentiers dont les
deux enfants •—■ un garçonnet et une fillette endimanchés —
viennent de recevoir leurs prix à l’école du bourg voisin. On
revient de la cérémonie. Les enfants ont pris de l’avance sur
leurs parents qu’on aperçoit cheminant péniblement, au loin,
dans le rayonnement du soleil d’août, parmi les ondulations des
blés mûrs. Le gamin, coiffé de la couronne de lauriers, s’est hissé
à cheval sur une barrière. Il se prélasse en triomphateur, tandis
que la petite, droite dans sa robe blanche, rigide et neuve, le con-
temple avec envie et admiration.
La composition de M. Maurice Eliot est extrêmement ingé-
nieuse et l’exécution, ici, est charmante de tous points.
La logique nous pardonnera-t-elle de faire figurer, parmi ces
études agrestes, la petite scène dramatique — et d’une actualité
palpitante — que M. Nicolas Sicard intitule : Après le duel ?
Ce tableau, l’un des grands succès du Salon, est d’une dispo-
sition générale qui dénote une certaine habileté. Une voiture
stationne sur la lisière d’une forêt. Auprès, s’avançant pénible-
ment, soutenu par ses témoins, un jeune homme en bras de
chemise, la poitrine ensanglantée, la figure ravagée par la souf-
france. Et, autour de cette figuration, les grands arbres frémissant
délicieusement sous les carresses de la brise. Il y a un joli sonnet
de Joséphin Soulary sur l’indifférence, ou plutôt sur la sérénité
persistante de la nature opposée aux misères humaines. C est
peut-être ce sonnet-là que M. Sicard a voulu paraphraser.
En tous cas, la rencontre récente où M. Jules Roques, le sym-
pathique directeur du Courrier Français, a failli perdre la vie,
ajoutera encore au succès de ce tableau. Après le duel pouvait,
toutefois, se passer de ce surcroît d’intérêt tout-à-fait imprévu.
MISTRAL
Frédéric Mistral, ce grand poète national de la Provence, est à
Paris. La Société des Félibres lui a demandé de présider, à Sceaux,
le 4 juillet, l’inauguration du monument d’Aubanel, le glorieux
felibre. Nous pensons être agréable à nos lecteurs en leur don-
nant le beau portrait qu’a fait le peintre E. Clément du chantre
de Mireille :
« Mistral, a écrit M. Paul Mariéton, directeur de la Revue
félibréenne, est né en 1830, à Maillane, dans la fertile plaine aux
horizons magiques qui s’étend d’Avignon à la mer, barrée en son
milieu par la chaîne bleue des Alpilles. A peine au sortir du
collège, il fonda avec Roumanille, Anselme Mathieu, Aubanel
et d autres poètes de Provence, la Société des Félibres, se propo-
sant de restaurer l’édifice des troubadours, en relevant la langue
populaire. L’entreprise a prospéré; le Eélibrige rassemble aujour-
d’hui tous les fidèles de la décentralisation littéraire, des Pyrénées
aux Alpes... Mistral publia successivement : Mireille (1859);
Calendal (1867), fières idylles épiques, chefs-d’œuvre qui sont
dans toutes les mémoires; puis les Ile,s d’or (1876), poésies
diverses; Nerto, chronique rimée d’histoire provençale, digne de
1 Arioste (1884) et Trésor du Felibrige (1887), grandiose encyclo-
pédie des dialectes d’Oc, complément naturel du dictionnaire de
Littré et justification de l’œuvre des félibres. »
Jachos Artistiques
La distribution des récompenses pourle Salon de 1887,a lieu aujourd'hui
'1er juillet, au Palais de l’Industrie, à dix heures du matin, sous la présidence
de M. le Ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes.
—O—
Une manifestation des plus intéressantes s’organise en ce moment. Les
anciens élèves de M. Cabanel, parmi lesquels il faut citer MM. JL Gervex,
J .-J. Weerts, Scherrer, Telez, Raquette, Edouard Dupain, .Iules Girardet,
L.-E. Fournier, Maurice Eliot, Eugène Carrière, etc., etc., ont résolu de
réunir, en une exposition qui ne laissera pas que d’être fort curieuse,
quelques-unes de leurs œuvres les plus caractéristiques.
Ce sera un touchant hommage rendu à l’excellent professeur, car cette
exposition prouvera une lois de plus que M. Cabanel s’efforce, surtout, de
développer chez ses élèves les qualités « personnelles ». C’est même un
peu ce qui le distingue des autres professeurs.
-<>-
Lundi, 4 juillet, aura lieu, à Roubaix, l’inauguration du monument
élevé par ses anciens élèves et amis à la mémoire de M. Mils, ancien pro-
fesseur aux écolesacadémiqueset fondateurdu cours de peinture à Roubaix.
L’initiative de cette manifestation revient à M. J.-J. Weerts, le peintre
éminent, ainsi qu’à M. Verlais, administrateur de l’École des Arts et
Manufactures.
Le monument est dû à la collaboration de MM. Dubois, architecte, et
Grauck, statuaire, l’auteur de la statue du général Faidherbe et de tant
d’autres œuvres remarquables.
-<>-
Le Journal de Marie Bashkirtscff xient de paraître, en deux volumes,
à la librairie Charpentier. Rien de plus attachant que ces confidences sin-
cères d’une jeune fille exceptionnellement douée, et que tous ceux qui
l’ont connue pleurent encore.
Le premier volume est précédé d’un charmant portrait de Marie Basli-
kirtself et d’une très belle poésie de M. André Theuriet.
F. J.
L'Art Français, a déjà publié :
X° 1. — A. Brouillet. Une leçon (le Clinique à la Salpêtrière. — Rochegrosse (Georges'). La
Curée.
N» 2. — M. Bh\trani>. Portrait de J.-F. Millet. — Debat-Ponsan. Portrait de M. le général
Boulanger. — Deschamps (Louis). Le sommeil de Jésus.
X» 3. _ Ribot (Th.). Vieille femme. — Fourmi (Alberto. Un repas de noces à Yport. — Dantan
(Edouard). Un moulage sur nature.
N« 4. — Boisseau. La défense du foyer (groupe marbre). - Carolus-Duran. Andromède. —
IUmeron (E.-C.). La Marchande de volailles de Cernay-la-Ville.
K” 5. — Truphème (François). Buste de Rabelais. - Falguikre (A.). Diane, statue marbre.
— Garnier (Jules). Vivez- joyeux !
N» G. — La Porte Saint-Denis restaurée. — Gilbert (René). Pêcheur à la ligne. — Deyrolle
(Théophile). Joueurs de boules.
N» 7. — E. L. Le Quesne. Le Faune dansant. — Frémiet. Gorille. — Feyen-Perrin. Lju
Couleuvre.
X'o 8. — Coutan. La Renommée, groupe bronze. — H. Brispot. Surpris par l’Orage. —
A.-E. Pointklin. Chêne à la nuit tombante.
X" 0. — Yerlet (Raoul-Charles1. La douleur d'Orphée. — Gervex (Henry). Avant l’opération.
Heilbutii (Ferdinand). Jour d’été.
X» 10. — A.-F. Clément. Frédéric Mistral. — Ebmond Picard. Un Marché. — N. Sicard.
Après le Duel.
Le gérant : S1LVESTRE.
FIRMIN JAVEL,
Paris. - Glyptographie SILVESTRE & C", rue Oberkampf, 07.