DOI Heft:
Nr. 52 (26 Janvier 1884)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19485#0235
208
L'ART ORNEMENTAL.
mais bien plutôt dans leur habileté prodigieuse et la souplesse de leur
talent. Ce qui domine surtout dans les porcelaines de la belle époque, ce
qui devrait être pour nous un exemple et un enseignement, c'est la
recherche constante du beau par l'alliance harmonieuse de la forme et de
la couleur.
Nous aurons à revenir plusieurs fois sur les porcelaines de la Chine
Lettre du xvi° siècle.
à propos des décors variés qui ornent les différentes pièces des belles épo-
ques que nous comptons reproduire.
Keliquaire du Trésor impérial de Vienne.
Jusqu'au xv° siècle, l'orfèvrerie allemande a été presque exclusivement
Lettre du xvi" siècle.
religieuse, dit M. René Ménard : des chasses, des calices, des ciboires, des
crucifix, des candélabres et des ornements d'autel étaient continuellement
façonnés pour le besoin des églises. Pendant la première partie de la
Renaissance, l'orfèvrerie, comme les autres arts qui se rattachent directe-
ment ou indirectement à la sculpture ou à la peinture, était dans une
bonne voie. Mais la réforme qui arrêta si complètement l'essor de la pein-
ture religieuse devait porter le coup fatal à l'orfèvrerie d'église. Du moment
qu'on abandonnait avec le culte des saints la plupart des cérémonies
pompeuses de l'Eglise romaine, les pièces les plus importantes du mobilier
ecclésiastique n'avaient plus de raison d'être. L'orfèvrerie religieuse ne fut
cependant pas anéantie subitement, mais sa fabrication diminua sensible-
ment comme nombre, en même temps que, comme style, elle perdait son
originalité.
Le Trésor impérial de Vienne possède plusieurs reliquaires en or
émaillé et ornés de pierres fines dont le style ornemental marque la dernière
période de la Renaissance. On trouve encore une certaine élégance orne-
mentale dans les pièces de cette époque, mais on y sent une influence
italienne qui, d'ailleurs, dura peu.
PETITE CHRONIQUE
— Le 19 janvier ont été amenés à l'Hôtel de Ville de Paris et immé-
diatement installés sur des piédestaux, dans la cour Louis XIV, le Gloria
Lettre du xvi" siècle.
victis, de A. Mercié, venant du square Montholon, et les Dernières Funé-
railles, de Barrias. Le bronze de Mercié occupe le milieu de la cour; le
marbre de Barrias se trouve sous la galerie, devant la porte de la salle des
Pas-Perdus. Dans la même cour ont été commencées les sculptures des
deux bas-reliefs d'archivolte adossés à la salle des Pas-Perdus. Les deux
Lettre du xtic siècle.
lions de Cain, qui doivent décorer la porte d'entrée du côté sud de la
place Lobau, viennent d'être déposés dans le jardin du préfet, en attendant
leur installation.
G. Dargenty.
AVIS
Les titres, couverture et tables des matières du premier volume de l'Art
ornemental, comprenant les livraisons parues du i»r février i883 au
3i janvier 1884, seront mis en vente avec le prochain numéro (2 février.)
On pourra se procurer ce supplément chez tous les marchands de
journaux où se trouve l'Art ornemental
■A.TJ PRIX DE 2 5 CEISTTTjVLES.
Le premier volume de l'Art ornemental est en vente au bureau du
journal, 33, avenue de l'Opéra, et chez tous les principaux libraires, aux
prix suivants :
Broché..................... 6 fr.
Élégamment relié en percaline rouge, avec le titre
frappe en or sur le plat et au dos....... 10 fr..
Paris. — Imprimerie de l'Art, J. Rouam, imprimeur-éditeur, 41, rue de la Victoire.
Le Gérant : EUGÈNE VÉRON.
L'ART ORNEMENTAL.
mais bien plutôt dans leur habileté prodigieuse et la souplesse de leur
talent. Ce qui domine surtout dans les porcelaines de la belle époque, ce
qui devrait être pour nous un exemple et un enseignement, c'est la
recherche constante du beau par l'alliance harmonieuse de la forme et de
la couleur.
Nous aurons à revenir plusieurs fois sur les porcelaines de la Chine
Lettre du xvi° siècle.
à propos des décors variés qui ornent les différentes pièces des belles épo-
ques que nous comptons reproduire.
Keliquaire du Trésor impérial de Vienne.
Jusqu'au xv° siècle, l'orfèvrerie allemande a été presque exclusivement
Lettre du xvi" siècle.
religieuse, dit M. René Ménard : des chasses, des calices, des ciboires, des
crucifix, des candélabres et des ornements d'autel étaient continuellement
façonnés pour le besoin des églises. Pendant la première partie de la
Renaissance, l'orfèvrerie, comme les autres arts qui se rattachent directe-
ment ou indirectement à la sculpture ou à la peinture, était dans une
bonne voie. Mais la réforme qui arrêta si complètement l'essor de la pein-
ture religieuse devait porter le coup fatal à l'orfèvrerie d'église. Du moment
qu'on abandonnait avec le culte des saints la plupart des cérémonies
pompeuses de l'Eglise romaine, les pièces les plus importantes du mobilier
ecclésiastique n'avaient plus de raison d'être. L'orfèvrerie religieuse ne fut
cependant pas anéantie subitement, mais sa fabrication diminua sensible-
ment comme nombre, en même temps que, comme style, elle perdait son
originalité.
Le Trésor impérial de Vienne possède plusieurs reliquaires en or
émaillé et ornés de pierres fines dont le style ornemental marque la dernière
période de la Renaissance. On trouve encore une certaine élégance orne-
mentale dans les pièces de cette époque, mais on y sent une influence
italienne qui, d'ailleurs, dura peu.
PETITE CHRONIQUE
— Le 19 janvier ont été amenés à l'Hôtel de Ville de Paris et immé-
diatement installés sur des piédestaux, dans la cour Louis XIV, le Gloria
Lettre du xvi" siècle.
victis, de A. Mercié, venant du square Montholon, et les Dernières Funé-
railles, de Barrias. Le bronze de Mercié occupe le milieu de la cour; le
marbre de Barrias se trouve sous la galerie, devant la porte de la salle des
Pas-Perdus. Dans la même cour ont été commencées les sculptures des
deux bas-reliefs d'archivolte adossés à la salle des Pas-Perdus. Les deux
Lettre du xtic siècle.
lions de Cain, qui doivent décorer la porte d'entrée du côté sud de la
place Lobau, viennent d'être déposés dans le jardin du préfet, en attendant
leur installation.
G. Dargenty.
AVIS
Les titres, couverture et tables des matières du premier volume de l'Art
ornemental, comprenant les livraisons parues du i»r février i883 au
3i janvier 1884, seront mis en vente avec le prochain numéro (2 février.)
On pourra se procurer ce supplément chez tous les marchands de
journaux où se trouve l'Art ornemental
■A.TJ PRIX DE 2 5 CEISTTTjVLES.
Le premier volume de l'Art ornemental est en vente au bureau du
journal, 33, avenue de l'Opéra, et chez tous les principaux libraires, aux
prix suivants :
Broché..................... 6 fr.
Élégamment relié en percaline rouge, avec le titre
frappe en or sur le plat et au dos....... 10 fr..
Paris. — Imprimerie de l'Art, J. Rouam, imprimeur-éditeur, 41, rue de la Victoire.
Le Gérant : EUGÈNE VÉRON.