DOI Heft:
Nr. 117 (25 Avril 1885)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0060
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L'ART ORNEMENTAL.
d'ornements; quinze pièces : culs-de-lampe d'ornements; sept pièces :
jolis titres ornés, le Parnasse des Daines, le Célibataire, Idylles de Saint-
Cyr, et un bel encadrement.
PETITE CHUOISriQTJB
— Des remaniements assez importants, dit-on, seront faits prochaine-
ment dans les galeries de peinture du Louvre. Plusieurs grandes toiles
CuL-DE-LAMPE DE MaR ILLIER.
seront déplacées, l'administration voulant procéder, petit à petit, à un
classement nouveau des ouvrages exposes dans la galerie du premier
étage. Ces remaniements seront complétés par l'installation de la nou-
velle salle d'Exposition qu'on est en train d'aménager dans l'ancienne
salle où se faisait, sous l'Empire, l'ouverture des Chambres.
Puisque nous sommes au Louvre, disons un mot des travaux en cours
d'exécution au rez-de-chaussée pour l'installation de calorifères.
On a déjà posé, dans les sous-sols, environ douze cents mètres de
tuyaux destinés à distribuer la chaleur dans les vastes galeries de la sec-
tion de sculpture. Le sol de ces galeries, bouleversé dans tous les sens,
est aujourd'hui en partie recouvert à nouveau. On espère pouvoir commen-
Frontispice de Marillier.
cer vers le mois de juillet prochain la réinstallation, dans ces galeries, des
ouvrages de sculpture, actuellement exposés dans le baraquement en
planches qu'on a élevé dans un des parterres du Louvre, côté de la Seine.
— On a fait disparaître de la maison portant le numéro [190 de la
rue Saint-Denis et le numéro 10 de la rue du Ponceau, une enseigne qui
rappelait de bien vieux et bien curieux souvenirs : il s'agit d'une repro-
duction en fer du monument hydraulique détruit en i832, au-dessus
de laquelle on lisait : « A la fontaine du Ponceau ».
C'est à la fontaine du Ponceau que, pour l'entrée de Louis XI,
revenant d'être sacré à Reims, fut donné le spectacle de trois hommes
sauvages et nus combattant non loin de trois belles filles « faisant per-
sonnages de sereines et disant de petits motets et bergerettes », les-
quelles étaient aussi absolument nues, ce « qui était chose bien plaisante à
voir », dit naïvement Commines.
G. Dargentv.
Paris. «— Imprimerie de l'Art. E. Ménard et J. Augry, 41, rue de la Victoire.
Le Gérant : EUGÈNE VÉRON.
L'ART ORNEMENTAL.
d'ornements; quinze pièces : culs-de-lampe d'ornements; sept pièces :
jolis titres ornés, le Parnasse des Daines, le Célibataire, Idylles de Saint-
Cyr, et un bel encadrement.
PETITE CHUOISriQTJB
— Des remaniements assez importants, dit-on, seront faits prochaine-
ment dans les galeries de peinture du Louvre. Plusieurs grandes toiles
CuL-DE-LAMPE DE MaR ILLIER.
seront déplacées, l'administration voulant procéder, petit à petit, à un
classement nouveau des ouvrages exposes dans la galerie du premier
étage. Ces remaniements seront complétés par l'installation de la nou-
velle salle d'Exposition qu'on est en train d'aménager dans l'ancienne
salle où se faisait, sous l'Empire, l'ouverture des Chambres.
Puisque nous sommes au Louvre, disons un mot des travaux en cours
d'exécution au rez-de-chaussée pour l'installation de calorifères.
On a déjà posé, dans les sous-sols, environ douze cents mètres de
tuyaux destinés à distribuer la chaleur dans les vastes galeries de la sec-
tion de sculpture. Le sol de ces galeries, bouleversé dans tous les sens,
est aujourd'hui en partie recouvert à nouveau. On espère pouvoir commen-
Frontispice de Marillier.
cer vers le mois de juillet prochain la réinstallation, dans ces galeries, des
ouvrages de sculpture, actuellement exposés dans le baraquement en
planches qu'on a élevé dans un des parterres du Louvre, côté de la Seine.
— On a fait disparaître de la maison portant le numéro [190 de la
rue Saint-Denis et le numéro 10 de la rue du Ponceau, une enseigne qui
rappelait de bien vieux et bien curieux souvenirs : il s'agit d'une repro-
duction en fer du monument hydraulique détruit en i832, au-dessus
de laquelle on lisait : « A la fontaine du Ponceau ».
C'est à la fontaine du Ponceau que, pour l'entrée de Louis XI,
revenant d'être sacré à Reims, fut donné le spectacle de trois hommes
sauvages et nus combattant non loin de trois belles filles « faisant per-
sonnages de sereines et disant de petits motets et bergerettes », les-
quelles étaient aussi absolument nues, ce « qui était chose bien plaisante à
voir », dit naïvement Commines.
G. Dargentv.
Paris. «— Imprimerie de l'Art. E. Ménard et J. Augry, 41, rue de la Victoire.
Le Gérant : EUGÈNE VÉRON.