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L'ART ORNEMENTAL.
représentant bien réellement cette — Le président Cleveland vient
fois l'Enlèvement des Sabities. La r . d'adresser au Congrès un message
scène se déroule dans la profondeur \yff demandant le vote d'un crédit destiné
et la perspective y est soigneusement à couvrir les frais delà fête d'inau-
observée. Le groupe de l'Enlèvement |; j guration de la statue de M. Bar-
des Sabines, bien qu'un peu empreint MM tholdi : la Liberté éclairant le
du maniérisme de l'époque, ne / M Monde.
manque pas d'allure et, quoi qu'on , # Le président laisse à l'appré-
en ait pu dire, le bas-relief qui l'ac- / - W ciation du Congrès le soin de fixer
compagne ne lui est point inférieur. A.'-^ml la somme nécessaire. Il ajoute que
certains frais supplémentaires ont
Le Jugement de.Pâris, d'après Raphaël. ^^^^W ■léÊ^ été nécessités pour l'entretien et la
Coupe d'Urbino de 1539. W-jÊ "v^a. s-tHÉr garde des morceaux de la statue
dans Bedloe's Island, depuis près
Nous avons déjà parlé d'Urbino ^K^^^M.. ^fL d'un an qu'ils y ont été débarqués
et de ses faïences, nous n'y revien- {|SpS8Ë^> $ \ par l'Isère.
drons pas. Rappelons seulement ici ^SBr ... • 'ÂiéPÊÈê>^ « La rédaction du projet de cré-
que, d'après M. Jacquemart, d'accord JE»' v ,. . (^F^^P<k dit que 'e sonnets, dit M. Cleve-
en cela avec Passeri, Urbino signifie m ^JJÊÈkà^ ^^^M land, pourvoit à l'entretien et à la
bien moins une ville, un centre de / ;jpBPy "MjéSm0Wv^ ' conservation, d'une façon perma-
fabrication, que l'influence protec- / . ■pT^j^jfeii^^^^^fe» nente, de la statue comme œuvre
tricc du souverain. 11 y a même des £ Jajfe ,,( ^fmÊr'^SmivKy d'art. »
raisons de croire qu'il faut placer le # •«^r'wte,,. "«HPi M" c,eveland conclut parle vœu
siège des mines non pas à Urbino \ ^tÉ* "■> qu'à la conduite généreuse du gouver-
même, mais à Fermignano, château Ifc^ -^»|'. '''^^^■'^mL nement et du peuple français, au
situé sur les bords du Metauro. Cette W don fait par eux aux États-Unis, ré-
pensée de généralisation domine si ^^^^|^'! w -,- 1 ponde une chaleureuse acclamation
bien l'auteur de l'histoire des majo- " mBfk:, .:*jë^:%/;. du crédit par le Congrès, « manifes-
liques qu'en parlant des artistes cé- Wm' ''"'^f^Mf'. ;^M^P'. -V':.'. tation à laquelle le pouvoir exécutif
lèbres auxquels Guidobaldo II dut |f|p|&' ^fj^fe ^'"^ÊÊ^- ''<V.':C ' ':' sera tout heureux de s'associer ».
sa réputation de mécène, il déclare *;.:;. '. • 1-e World annonce que M. Clé-
s'inquiéter peu de savoir s'ils ont • " rf '-V%-'''•ri'/*'1 ' . ' menceau sera du nombre des Fran-
peint à Urbino, à Castel-Durante, à ^^Ê^^^mê^ÊÊÙ MM ' çais invités à assister à l'inauguration
Fermignano ou ailleurs. Il convient ; ' . " ^J^^^glJ^^^ff^W/^ï M&^jty^'- s \ de la statue de la Liberté l'automne
de noter aussi qu aucun écrivain an- y< X)- ^BÈjài&)$$i&'< <*' •• prochain,
cien ne mentionne les faïences d'Ur-
bino fabriquées à la fin du xv° et au — A Vérone, les travaux entre-
commencement du xvi-= siècle. ^Ê^J^^^Ml^miÊÊ'' §'' % '•'-iBP^^^^f^ ■ pris pour enlever les débris du Pont
Neuf écroulé, sur la gauche de
l'Adige, ont abouti à une curieuse
découverte.
PETITE CHRONIQUE ili»:.^1 e<WÊik I
On avait enlevé une grande
quantité de décombres, quand, en
soulevant un gros bloc qui était
— Un décret du Président de ^^ÊÊ^ !<11^ ' ^ ^^^^^^^^^11'^ très profondément enfoui, un jet
la République vient d'accorder la ,'■ ''^^ÊfÊÊ^ .•.•.•v...,,'^.'!^'^' W'' t ïW^ÊÊ^^^^'' d'eau jaillit et forma une fontaine,
concession perpétuelle et gratuite de V'>/Mw^mÊ^^^^fi^^ùM'i ^WÊ^^Ê^^^W1'' On eut beau faire agir les pompes,
6 mètres 5o au cimetière du Père- v;v^||ffl^|^^^^^^Éjj|^^^' iMÊSm^^^^WÊ^, Û fut impossible de tarir l'eau. On
Lachaise, pour la sépulture du peintre ..' ,'^»'iA||PHBffiF'f -''^^^Ê^^^^^^mW^ dut Pour le moment abandonner les
Baudry. ^^^ffl^^^P^^^I^&jiP''':.' ■■mÊ^^^m^^^WÈm*' travaux d'excavation.
Cette concession, qui avait été M^^^^f^ ^Wp' ". /^^Bf^^^^^Ê^^^K Lorsqu'on les reprit, on trouva
précédemment votée par le conseil ■ J^^^Hj^. 'i^^'^éMMÊ' ■ \W^^;^WÊêBbKS^^^^ l'inscription suivante :
municipal de Paris, est accordée à
titre d'hommage public.
C'est sur ce terrain que le comité
présidé par M. Bouguereau élèvera
le monument en l'honneur de Paul
Baudry.
M SEL1VS
SPERATVS
S1BI ET
M SELIO MAXIMO
PATRIVI VIRAVG
SEMA EMLIB
MODESTAE
M AT R I
F 1
— Le Journal officiel publie un
arrêté de M. Turquet, sous-secrétaire
d'État aux Beaux-Arts, par lequel,
le concours pour le prix de Sèvres '^.^^SS^ff î' ■'('!,V^'-'Jî Uî;'*'''î^ î'^1'' ^ ' Wm=</î:.v''' i s : î'i i î Ilîi ' i M ; i i/: ' :;: ; i i i; i»; -V1 f f-" >. i. i. i ; * ! S^iï^i^ïSÇHÉI^BSî'^^ Au haut de la plaque, dans le
n'ayant pas donné de résultat en 1858, milieu, sont ciselés deux lièvres qui
il est ouvert un nouveau concours .,„, . . c maneent une grappe de raisin.
Enlèvement d une Sabine. o ° r\
pour 1886-1887. »» u j 1 j r, , ■ t~* 1 Aux quatre coins, un dauphin la
1 . ' Marbre de Jean de Bologne, a. Florence. n » r
Le sujet du concours est « une tête en bas.
buire décorée avec son plateau, sans L'angle gauche au bas manque,
monture métallique », de 60 à 70 centimètres de hauteur, toute en porce- I ce qui fait qu'une lettre de la dernière ligne est perdue,
laine. I Dans la partie inférieure on voit une tête de bœuf et un grand faisceau.
L'ART ORNEMENTAL.
représentant bien réellement cette — Le président Cleveland vient
fois l'Enlèvement des Sabities. La r . d'adresser au Congrès un message
scène se déroule dans la profondeur \yff demandant le vote d'un crédit destiné
et la perspective y est soigneusement à couvrir les frais delà fête d'inau-
observée. Le groupe de l'Enlèvement |; j guration de la statue de M. Bar-
des Sabines, bien qu'un peu empreint MM tholdi : la Liberté éclairant le
du maniérisme de l'époque, ne / M Monde.
manque pas d'allure et, quoi qu'on , # Le président laisse à l'appré-
en ait pu dire, le bas-relief qui l'ac- / - W ciation du Congrès le soin de fixer
compagne ne lui est point inférieur. A.'-^ml la somme nécessaire. Il ajoute que
certains frais supplémentaires ont
Le Jugement de.Pâris, d'après Raphaël. ^^^^W ■léÊ^ été nécessités pour l'entretien et la
Coupe d'Urbino de 1539. W-jÊ "v^a. s-tHÉr garde des morceaux de la statue
dans Bedloe's Island, depuis près
Nous avons déjà parlé d'Urbino ^K^^^M.. ^fL d'un an qu'ils y ont été débarqués
et de ses faïences, nous n'y revien- {|SpS8Ë^> $ \ par l'Isère.
drons pas. Rappelons seulement ici ^SBr ... • 'ÂiéPÊÈê>^ « La rédaction du projet de cré-
que, d'après M. Jacquemart, d'accord JE»' v ,. . (^F^^P<k dit que 'e sonnets, dit M. Cleve-
en cela avec Passeri, Urbino signifie m ^JJÊÈkà^ ^^^M land, pourvoit à l'entretien et à la
bien moins une ville, un centre de / ;jpBPy "MjéSm0Wv^ ' conservation, d'une façon perma-
fabrication, que l'influence protec- / . ■pT^j^jfeii^^^^^fe» nente, de la statue comme œuvre
tricc du souverain. 11 y a même des £ Jajfe ,,( ^fmÊr'^SmivKy d'art. »
raisons de croire qu'il faut placer le # •«^r'wte,,. "«HPi M" c,eveland conclut parle vœu
siège des mines non pas à Urbino \ ^tÉ* "■> qu'à la conduite généreuse du gouver-
même, mais à Fermignano, château Ifc^ -^»|'. '''^^^■'^mL nement et du peuple français, au
situé sur les bords du Metauro. Cette W don fait par eux aux États-Unis, ré-
pensée de généralisation domine si ^^^^|^'! w -,- 1 ponde une chaleureuse acclamation
bien l'auteur de l'histoire des majo- " mBfk:, .:*jë^:%/;. du crédit par le Congrès, « manifes-
liques qu'en parlant des artistes cé- Wm' ''"'^f^Mf'. ;^M^P'. -V':.'. tation à laquelle le pouvoir exécutif
lèbres auxquels Guidobaldo II dut |f|p|&' ^fj^fe ^'"^ÊÊ^- ''<V.':C ' ':' sera tout heureux de s'associer ».
sa réputation de mécène, il déclare *;.:;. '. • 1-e World annonce que M. Clé-
s'inquiéter peu de savoir s'ils ont • " rf '-V%-'''•ri'/*'1 ' . ' menceau sera du nombre des Fran-
peint à Urbino, à Castel-Durante, à ^^Ê^^^mê^ÊÊÙ MM ' çais invités à assister à l'inauguration
Fermignano ou ailleurs. Il convient ; ' . " ^J^^^glJ^^^ff^W/^ï M&^jty^'- s \ de la statue de la Liberté l'automne
de noter aussi qu aucun écrivain an- y< X)- ^BÈjài&)$$i&'< <*' •• prochain,
cien ne mentionne les faïences d'Ur-
bino fabriquées à la fin du xv° et au — A Vérone, les travaux entre-
commencement du xvi-= siècle. ^Ê^J^^^Ml^miÊÊ'' §'' % '•'-iBP^^^^f^ ■ pris pour enlever les débris du Pont
Neuf écroulé, sur la gauche de
l'Adige, ont abouti à une curieuse
découverte.
PETITE CHRONIQUE ili»:.^1 e<WÊik I
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— Un décret du Président de ^^ÊÊ^ !<11^ ' ^ ^^^^^^^^^11'^ très profondément enfoui, un jet
la République vient d'accorder la ,'■ ''^^ÊfÊÊ^ .•.•.•v...,,'^.'!^'^' W'' t ïW^ÊÊ^^^^'' d'eau jaillit et forma une fontaine,
concession perpétuelle et gratuite de V'>/Mw^mÊ^^^^fi^^ùM'i ^WÊ^^Ê^^^W1'' On eut beau faire agir les pompes,
6 mètres 5o au cimetière du Père- v;v^||ffl^|^^^^^^Éjj|^^^' iMÊSm^^^^WÊ^, Û fut impossible de tarir l'eau. On
Lachaise, pour la sépulture du peintre ..' ,'^»'iA||PHBffiF'f -''^^^Ê^^^^^^mW^ dut Pour le moment abandonner les
Baudry. ^^^ffl^^^P^^^I^&jiP''':.' ■■mÊ^^^m^^^WÈm*' travaux d'excavation.
Cette concession, qui avait été M^^^^f^ ^Wp' ". /^^Bf^^^^^Ê^^^K Lorsqu'on les reprit, on trouva
précédemment votée par le conseil ■ J^^^Hj^. 'i^^'^éMMÊ' ■ \W^^;^WÊêBbKS^^^^ l'inscription suivante :
municipal de Paris, est accordée à
titre d'hommage public.
C'est sur ce terrain que le comité
présidé par M. Bouguereau élèvera
le monument en l'honneur de Paul
Baudry.
M SEL1VS
SPERATVS
S1BI ET
M SELIO MAXIMO
PATRIVI VIRAVG
SEMA EMLIB
MODESTAE
M AT R I
F 1
— Le Journal officiel publie un
arrêté de M. Turquet, sous-secrétaire
d'État aux Beaux-Arts, par lequel,
le concours pour le prix de Sèvres '^.^^SS^ff î' ■'('!,V^'-'Jî Uî;'*'''î^ î'^1'' ^ ' Wm=</î:.v''' i s : î'i i î Ilîi ' i M ; i i/: ' :;: ; i i i; i»; -V1 f f-" >. i. i. i ; * ! S^iï^i^ïSÇHÉI^BSî'^^ Au haut de la plaque, dans le
n'ayant pas donné de résultat en 1858, milieu, sont ciselés deux lièvres qui
il est ouvert un nouveau concours .,„, . . c maneent une grappe de raisin.
Enlèvement d une Sabine. o ° r\
pour 1886-1887. »» u j 1 j r, , ■ t~* 1 Aux quatre coins, un dauphin la
1 . ' Marbre de Jean de Bologne, a. Florence. n » r
Le sujet du concours est « une tête en bas.
buire décorée avec son plateau, sans L'angle gauche au bas manque,
monture métallique », de 60 à 70 centimètres de hauteur, toute en porce- I ce qui fait qu'une lettre de la dernière ligne est perdue,
laine. I Dans la partie inférieure on voit une tête de bœuf et un grand faisceau.