DOI Heft:
Nr. 208 (22 Janvier 1887)
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L'ART ORNEMENTAL.
une scène bachique, fort probablement les noces de Bacchus et Ariane.
Un silène et une ménade ouvrent la marche, suivis de groupes joyeux de
faunes et de bacchantes qui jouent de la flûte double et tiennent en laisse
des panthères et des tigres. Les deux premières bacchantes agitent des
cymbales et des crotales, la troisième porte un thyrse sur l'épaule droite et
tient une grappe de raisin de la main gauche. Puis viennent des faunes,
dont^l'un tient en laisse les tigres attelés au char d'Ariadnè. La déesse est
assise ; elle tient un thyrse de la main gauche et de la droite une grappe de
raisin ; un amour ailé semble voler vers elle. Elle est suivie d'un cortège de
jeunes filles, de faunes et de ménades ; puis vient Silène sur son âne, ivre
comme d'habitude et supporté par un faune complaisant.
Après ce groupe marche une bacchante, qui se tourne en jouant de la
flûte vers un faune accompagné d'une panthère qui danse.
Le cortège se termine par la cassette mystique au serpent, qu'on
retrouve dans presque toutes les scènes empruntées au culte bachique.
La bande suivante, aussi longue que la première, mais large deoln,22,
est divisée en cinq parties distinctes, par des motifs ornementaux formés
de colonnes cannelées à pignons. Ces parties se subdivisent chacune
en trois rectangles qui représentent l'histoire d'Achille en huit tableaux.
Thétis plonge son fils nouveau-né dans les flots du Styx pour le
rendre invulnérable. D'après la tradition constante de l'art antique, le
fleuve est représenté par une nymphe entourée de roseaux et tenant une
urne.
Peleus, debout dans une barque avec trois compagnons, remet le jeune
Achille au centaure Chiron.
Chiron enseigne au jeune Achille à jouer de la lyre. Cette composition
ressemble beaucoup à la fresque analogue de Pompei.
Ulysse et Diomède à la cour de Lycomède, où ils viennent chercher
Achille caché parmi les esclaves.
Achille découvert, grâce à la ruse d'Ulysse qui fait sonner l'appel aux
armes. Le jeune héros brandit sa lance, saisit son bouclier et repousse
Deidamia qui s'est jetée suppliante à ses pieds.
Priam, accompagné d'Automédon, supplie Achille dë lui rendre le corps
de son fils Hector. Le vieux roi est suivi d'un Troyen portant la rançon.
Paris, aidé par Apollon, atteint Achille au talon. Le dieu, qui se tient
près de lui, lui indique du geste l'endroit vulnérable. Le lieu de l'action
est le temple d'Apollon, où Achille avait été traîtreusement attiré par
Polyxène.
Ajax tient dans ses bras le cadavre d'Achille, qui vient d'exhaler le
dernier soupir; un Grec effaré accourt vers eux.
La troisième bande, aussi longue et aussi large que la seconde, se
divise en quatre parties; chacune d'elles contient au milieu un médaillon
une scène bachique, fort probablement les noces de Bacchus et Ariane.
Un silène et une ménade ouvrent la marche, suivis de groupes joyeux de
faunes et de bacchantes qui jouent de la flûte double et tiennent en laisse
des panthères et des tigres. Les deux premières bacchantes agitent des
cymbales et des crotales, la troisième porte un thyrse sur l'épaule droite et
tient une grappe de raisin de la main gauche. Puis viennent des faunes,
dont^l'un tient en laisse les tigres attelés au char d'Ariadnè. La déesse est
assise ; elle tient un thyrse de la main gauche et de la droite une grappe de
raisin ; un amour ailé semble voler vers elle. Elle est suivie d'un cortège de
jeunes filles, de faunes et de ménades ; puis vient Silène sur son âne, ivre
comme d'habitude et supporté par un faune complaisant.
Après ce groupe marche une bacchante, qui se tourne en jouant de la
flûte vers un faune accompagné d'une panthère qui danse.
Le cortège se termine par la cassette mystique au serpent, qu'on
retrouve dans presque toutes les scènes empruntées au culte bachique.
La bande suivante, aussi longue que la première, mais large deoln,22,
est divisée en cinq parties distinctes, par des motifs ornementaux formés
de colonnes cannelées à pignons. Ces parties se subdivisent chacune
en trois rectangles qui représentent l'histoire d'Achille en huit tableaux.
Thétis plonge son fils nouveau-né dans les flots du Styx pour le
rendre invulnérable. D'après la tradition constante de l'art antique, le
fleuve est représenté par une nymphe entourée de roseaux et tenant une
urne.
Peleus, debout dans une barque avec trois compagnons, remet le jeune
Achille au centaure Chiron.
Chiron enseigne au jeune Achille à jouer de la lyre. Cette composition
ressemble beaucoup à la fresque analogue de Pompei.
Ulysse et Diomède à la cour de Lycomède, où ils viennent chercher
Achille caché parmi les esclaves.
Achille découvert, grâce à la ruse d'Ulysse qui fait sonner l'appel aux
armes. Le jeune héros brandit sa lance, saisit son bouclier et repousse
Deidamia qui s'est jetée suppliante à ses pieds.
Priam, accompagné d'Automédon, supplie Achille dë lui rendre le corps
de son fils Hector. Le vieux roi est suivi d'un Troyen portant la rançon.
Paris, aidé par Apollon, atteint Achille au talon. Le dieu, qui se tient
près de lui, lui indique du geste l'endroit vulnérable. Le lieu de l'action
est le temple d'Apollon, où Achille avait été traîtreusement attiré par
Polyxène.
Ajax tient dans ses bras le cadavre d'Achille, qui vient d'exhaler le
dernier soupir; un Grec effaré accourt vers eux.
La troisième bande, aussi longue et aussi large que la seconde, se
divise en quatre parties; chacune d'elles contient au milieu un médaillon