DOI Heft:
No 573 (30 Avril 1884)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19271#0040
23e Année.
L'ART POUR TOUS.
N° 573.
XVIIe SIÈCLE. - travail italien. LAMPE EN CUIVRE AJOURE.
(AU TIERS DE L'EXÉCUTION.)
La forme générale de ce
lampadaire de bronze ou
de cuivre qui se voit dans
la chapelle Coleoni, annexe
de l'église Sainte-Marie
Majeure, à Bergame, man-
que d'accent et présente
un profil légèrement ar-
rondi. L'effet décoratif de
l'objet no semble obtenu
qu'à l'aide des découpures
djn t il est semé dans toutes
ses parties. Malgré tout,
l'ensemble est empreint
d'une certaine uniformité
frisant la monotonie. En
outre, les quatre figures
humaines qui servent d'at-
taches à la chaîne de sus-
pension manquent de mou-
vement et de grâce, et
leur extrémité feuillagée
s'adapte assez maladroite-
ment à la partie centrale
du vase. Ce n'est donc pas
un modèle parfait que nous
présentons ici, et il fau-
drait se garder, à notre
avis, de le copier servile-
ment; mais on pourrait,
sans aucune hésitation,
s'en inspirer dans ce qu'il
présente d'heureux et de
satisfaisant, et la part est
encore belle.
L'objet paraît lui-même
un souvenir de l'art arabe,
interprété par une main
italienne, qui paraît y avoir
mis largement du sien, au-
tant comme conception que
comme exécution. On peut
faire remonter, sans hési-
ter, la lampe de Bergame
aux premières années du
xvnc siècle.
Bie 3lnfi(f)t biefeS Samseti-
ftocftS au8 '-Bronje ober 2)!ef-
fiug jetgt ein leirfct gerunbeteS
SProfxf, tseleftem ber -JUSbrucf
fetjtt. <Sr ift in bec Sapette
Soleoni, Siltale ber Jîintje
son ©aiita SDUria SDÎaggiore
in 33ergamo ju feÇfit. £er
teforatise Sjfefi febeint «ni
imttelft tu 2liiSfcf)iiittc aller
feinte ïfjeile erÇatten ju fein ;
troçbem beftçt tai ®anje
eine geisijîe ®lei(f)Çeit, um
nictjt ju fagen monotone.
Semer Çafcen bic sier menfdj«
lieben Stjuten , tstlcfce bie
SlufÇaugefette fjalten, tseber
Setsegung nect) JlnmutÇ, unb
Èatmonirt iljr SluSlauf in
Blâiterrcerfen jiemlict) ur.-
The gênerai shape of the
copper or bronze lampî of
the Coleoni Chapel in the
church of Santa Maria
Maggiore at Bergamo, is
devoid of character and
affects a slightly rounded
profile. The décorative
effect seems to be arrived
at solely by the use of
openworked ornaments
which cover entirely the
lamp ; they are rather uni-
form and even somewhat
monotonous. Moreover
the four figures to which
are attached the suspen-
sion-chains of the article
have neither grâce or life,
and their foliated extremi-
tics are awkwardly fitted
to the body of the vase.
We do not propose this
lamp as a perfect model
of art, norwouldwe advise
to copy it servilely, but
certainly one could borrow
inspirations from its best
and happiest parts without
having any motive to com-
plain of.
The article recalls arab
art intorpreted by an Ita-
lian artist who lias freely
adapted it to his own ideas
both in the planning and
the exécution. We may
unquestionably date the
lamp of Bergamo from the
beginning of the xvu,h cen-
tury.
gefdjicft mit bem mittlcren
'X'jtU ber Samse. (Si ijl alfo
Fein solltommeneS ïDîobe[[,
ro«8 Çier afcgejeict/net ifi: ; f)abe
malt ja ©orgfatt, es nidjt
getreu nadjjualjmen, fonbern
oegnuge ntan iïd) bie Soeen
mit iljm ju Sereidjern unb taS
©me ju entletjnen, wti in
Cetuer SBeife ju uerattjten fein
wirb.
Die SauiBe |djeint an fiel)
felbfl ein Siufatl aratufdjer
Stixn\\ ju fein, son einir
itatienifcfien £atib serfertigt,
iselcfje in'dujf jjfunej unb 3lu«-
fuÇrungfeinein eigenen Xottfe
fotgte. Diefe î.imse son Ser-
gamo fann ftc^eetii^ iit bie
erfleu 3.i$re be« 17. 3a$r-
tjunbertJ gcjâEjCt roerben.
4998 2 3 92
L'ART POUR TOUS.
N° 573.
XVIIe SIÈCLE. - travail italien. LAMPE EN CUIVRE AJOURE.
(AU TIERS DE L'EXÉCUTION.)
La forme générale de ce
lampadaire de bronze ou
de cuivre qui se voit dans
la chapelle Coleoni, annexe
de l'église Sainte-Marie
Majeure, à Bergame, man-
que d'accent et présente
un profil légèrement ar-
rondi. L'effet décoratif de
l'objet no semble obtenu
qu'à l'aide des découpures
djn t il est semé dans toutes
ses parties. Malgré tout,
l'ensemble est empreint
d'une certaine uniformité
frisant la monotonie. En
outre, les quatre figures
humaines qui servent d'at-
taches à la chaîne de sus-
pension manquent de mou-
vement et de grâce, et
leur extrémité feuillagée
s'adapte assez maladroite-
ment à la partie centrale
du vase. Ce n'est donc pas
un modèle parfait que nous
présentons ici, et il fau-
drait se garder, à notre
avis, de le copier servile-
ment; mais on pourrait,
sans aucune hésitation,
s'en inspirer dans ce qu'il
présente d'heureux et de
satisfaisant, et la part est
encore belle.
L'objet paraît lui-même
un souvenir de l'art arabe,
interprété par une main
italienne, qui paraît y avoir
mis largement du sien, au-
tant comme conception que
comme exécution. On peut
faire remonter, sans hési-
ter, la lampe de Bergame
aux premières années du
xvnc siècle.
Bie 3lnfi(f)t biefeS Samseti-
ftocftS au8 '-Bronje ober 2)!ef-
fiug jetgt ein leirfct gerunbeteS
SProfxf, tseleftem ber -JUSbrucf
fetjtt. <Sr ift in bec Sapette
Soleoni, Siltale ber Jîintje
son ©aiita SDUria SDÎaggiore
in 33ergamo ju feÇfit. £er
teforatise Sjfefi febeint «ni
imttelft tu 2liiSfcf)iiittc aller
feinte ïfjeile erÇatten ju fein ;
troçbem beftçt tai ®anje
eine geisijîe ®lei(f)Çeit, um
nictjt ju fagen monotone.
Semer Çafcen bic sier menfdj«
lieben Stjuten , tstlcfce bie
SlufÇaugefette fjalten, tseber
Setsegung nect) JlnmutÇ, unb
Èatmonirt iljr SluSlauf in
Blâiterrcerfen jiemlict) ur.-
The gênerai shape of the
copper or bronze lampî of
the Coleoni Chapel in the
church of Santa Maria
Maggiore at Bergamo, is
devoid of character and
affects a slightly rounded
profile. The décorative
effect seems to be arrived
at solely by the use of
openworked ornaments
which cover entirely the
lamp ; they are rather uni-
form and even somewhat
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the four figures to which
are attached the suspen-
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have neither grâce or life,
and their foliated extremi-
tics are awkwardly fitted
to the body of the vase.
We do not propose this
lamp as a perfect model
of art, norwouldwe advise
to copy it servilely, but
certainly one could borrow
inspirations from its best
and happiest parts without
having any motive to com-
plain of.
The article recalls arab
art intorpreted by an Ita-
lian artist who lias freely
adapted it to his own ideas
both in the planning and
the exécution. We may
unquestionably date the
lamp of Bergamo from the
beginning of the xvu,h cen-
tury.
gefdjicft mit bem mittlcren
'X'jtU ber Samse. (Si ijl alfo
Fein solltommeneS ïDîobe[[,
ro«8 Çier afcgejeict/net ifi: ; f)abe
malt ja ©orgfatt, es nidjt
getreu nadjjualjmen, fonbern
oegnuge ntan iïd) bie Soeen
mit iljm ju Sereidjern unb taS
©me ju entletjnen, wti in
Cetuer SBeife ju uerattjten fein
wirb.
Die SauiBe |djeint an fiel)
felbfl ein Siufatl aratufdjer
Stixn\\ ju fein, son einir
itatienifcfien £atib serfertigt,
iselcfje in'dujf jjfunej unb 3lu«-
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fotgte. Diefe î.imse son Ser-
gamo fann ftc^eetii^ iit bie
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