25° Année
L'ART POUR TOUS
N° 618
XVIIIe SIÈCLE. — ferronnerie française RAMPES D'ESCALIERS
(régence) par babin (N° 2)
EXPLICA TION
des Tracés
-©-
DJAGRAMMES
des
Q>mlunaisons courir
suivant Le
•Trait-biais-
(Cabinet d'Estampes du Musée Reiber)
"■ C P R
Spirale clou-ble.
535 1
Les diagrammes qui accompagnent ces tracés courbes
inscrits clans un canevas biais, nous montrent la variété
des combinaisons qui résultent des divers éléments mis à
jour par les explications qui accompagnent la planche 2556.
La figure II fait voir comment deux courbes en C opposées
et placées à des hauteurs différentes, peuvent former une
courbe en s; et la figure I, comment deux courbes en C
opposées et tangentes, forment deux courbes en s opposées
et croisées. Ce sont là deux exemples de ces « jeux de
lignes » que l'on avait soin d'inculquer aux Apprentis des
métiers dans les ateliers des anciennes corporations, dans
le but de leur faire acquérir cette facilité et celte aisance
dont témoignent les « cahiers » du serrurier Babin, et qui
étaient avec raison regardées comme des conditions indis-
pensables à l'exercice du métier.
Le diagramme K est une répétition du précédent, avec
courbes en C parallèles; et la figure L fait voir comment,
avec trois courbes en C, on peut former un contour fermé, un
cartouche par exemple. En M et N, les éléments courbes
se rattachent entre eux en prenant leurs naissances aux
spirales d'extrémité des courbes en C; et la figure O montre
la génération d'une spirale double dont « l'œil » est formé
par une rosace, et dont les points de départ sont en a et b,
c'est-à-dire aux deux extrémités d'un diamètre de cette
rosace, tracé parallèlement à l'obliquité générale (axe biais
du parallélogramme type).
L'examen de ces six compositions de Babin fait voir que
les éléments courbes sont ci et là coudés, brisés, pour for-
mer des dessins de cartouches, gaines, consoles, etc. Tous
les tracés suivent la loi constante de l'égalité des intervalles.
2572
L'ART POUR TOUS
N° 618
XVIIIe SIÈCLE. — ferronnerie française RAMPES D'ESCALIERS
(régence) par babin (N° 2)
EXPLICA TION
des Tracés
-©-
DJAGRAMMES
des
Q>mlunaisons courir
suivant Le
•Trait-biais-
(Cabinet d'Estampes du Musée Reiber)
"■ C P R
Spirale clou-ble.
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Les diagrammes qui accompagnent ces tracés courbes
inscrits clans un canevas biais, nous montrent la variété
des combinaisons qui résultent des divers éléments mis à
jour par les explications qui accompagnent la planche 2556.
La figure II fait voir comment deux courbes en C opposées
et placées à des hauteurs différentes, peuvent former une
courbe en s; et la figure I, comment deux courbes en C
opposées et tangentes, forment deux courbes en s opposées
et croisées. Ce sont là deux exemples de ces « jeux de
lignes » que l'on avait soin d'inculquer aux Apprentis des
métiers dans les ateliers des anciennes corporations, dans
le but de leur faire acquérir cette facilité et celte aisance
dont témoignent les « cahiers » du serrurier Babin, et qui
étaient avec raison regardées comme des conditions indis-
pensables à l'exercice du métier.
Le diagramme K est une répétition du précédent, avec
courbes en C parallèles; et la figure L fait voir comment,
avec trois courbes en C, on peut former un contour fermé, un
cartouche par exemple. En M et N, les éléments courbes
se rattachent entre eux en prenant leurs naissances aux
spirales d'extrémité des courbes en C; et la figure O montre
la génération d'une spirale double dont « l'œil » est formé
par une rosace, et dont les points de départ sont en a et b,
c'est-à-dire aux deux extrémités d'un diamètre de cette
rosace, tracé parallèlement à l'obliquité générale (axe biais
du parallélogramme type).
L'examen de ces six compositions de Babin fait voir que
les éléments courbes sont ci et là coudés, brisés, pour for-
mer des dessins de cartouches, gaines, consoles, etc. Tous
les tracés suivent la loi constante de l'égalité des intervalles.
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