DOI Heft:
No 707 (30 Novembre 1889)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24155#0092
28e Année
L'ART POUR TOUS
N° 707
XVIe SIECLE - céramique française
(henry n) Musée dv Louvre
Pièce provenant de la Chapelle de La Bastie-en-Fore\
CARRELAGE EMAILLE
Marche d'autel
6337
337
La reproduction en grandes dimensions (aux 2/3 de j forme le dernier N° (242). Elle porte : « Marche d'autel de I besques sont indiquées par un simple trait d'émail bleu de fleurs (haut) ; des figures assises d'enfants ailés sonnant i haut et bas avec échappes : dans le haut, deux hérons pi- j lancée à droite par une tête de chérubin ailée avec colle-
l'exécution), et dans ses tonalités relatives, d'une portion de la chapelle du Château de la Bastie-en-Forez. Elle se corn- se terminant en spirales renforcées dont l'œil est orné de de la trompe, forment amortissement. — 2» Le motif de corent les baies des brindilles de feuillage, et l'ensemble rette formant chute. Des brindilles de feuillages et de cu-
ce Carrelage, remarquable par ses qualités d'art autant pose de 183 carreaux de faïence couverts de peintures rosaces, et qui sont accentuées comme « vigueurs » à la gauche, arc en berceau, est une gaine : figure de femme est accosté de deux gaines feuillues : enfants ailés jouant lots fleuris remplissent élégamment les vides de la compo-
que par son état de conservation et la date qu'il porte, dans le goût des grotesques de la Renaissance italienne. manière de certaines faïences italiennes. Notre planche ailée, drapée d'une échappe festonnée et coiffée d'une pal- du luth. On remarquera ici l'artifice ingénieux par lequel sition. Quant au lieu de fabrication, il est bon de rappeler
nous permet de rectifier l'attribution erronée que nous en Sur un cartouche se lit la date 1557. Faïence française de montre trois motifs ingénieusement reliés entre eux par mette; ses bras étendus portent des couronnes, et à ses les terminaisons de la gaine de gauche, l'une servant de que l'industrie des carrelages émaillés, au Moyen âge et
avions donnée sur des indications que nous croyions pour- 1557. M' 1 ,850. — L. 3,200. — Don de MM. Beurdeley père ces traits d'arabesques : 1° celui du cartouche central (a pieds on voit deux lampes sur un piédouche. — 3» Le point d'appui au montant en berceau (partie moyenne), d'une au xvie siècle, n'était nullement centralisée : leschâ-
tant puisées à bonne source. Le catalogue des Faïences et fils. » — Le dessin est évidemment de la main d'un des droite) entouré d'un cadre à éléments courbes, à jour, motif d'entre-deux est un enfilage composé d'un cartouche part, et l'autre se reliant dans le bas avec les volutes ter- teaux, les abbayes possédaient des fours où l'on cuisait ces
françaises du Louvre a été, depuis, augmenté d'une maîtres français formés à l'École de Fontainebleau, et auquel il s'agrafe, avec chutes d'écharpes haut et bas; rectangulaire surmonté d'un bassinet rond formant point minales du piédouche, sont disposées de façon à rétablir carreaux. On s'adressait à la corporation des potiers de la
feuille de supplément, où In notice relative à ce carrelage ! dont la manière rappelle celle de Jean Cousin. Les ara- i dans l'axe, un mascaron de femme, drapé (bas), et un vase d'attache et abrité par un baldaquin. Rinceaux de volutes ( la symétrie du motif : la spirale moyenne est contreba- ' région, pour le personnel nécessaire à leur fabrication.
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L'ART POUR TOUS
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XVIe SIECLE - céramique française
(henry n) Musée dv Louvre
Pièce provenant de la Chapelle de La Bastie-en-Fore\
CARRELAGE EMAILLE
Marche d'autel
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La reproduction en grandes dimensions (aux 2/3 de j forme le dernier N° (242). Elle porte : « Marche d'autel de I besques sont indiquées par un simple trait d'émail bleu de fleurs (haut) ; des figures assises d'enfants ailés sonnant i haut et bas avec échappes : dans le haut, deux hérons pi- j lancée à droite par une tête de chérubin ailée avec colle-
l'exécution), et dans ses tonalités relatives, d'une portion de la chapelle du Château de la Bastie-en-Forez. Elle se corn- se terminant en spirales renforcées dont l'œil est orné de de la trompe, forment amortissement. — 2» Le motif de corent les baies des brindilles de feuillage, et l'ensemble rette formant chute. Des brindilles de feuillages et de cu-
ce Carrelage, remarquable par ses qualités d'art autant pose de 183 carreaux de faïence couverts de peintures rosaces, et qui sont accentuées comme « vigueurs » à la gauche, arc en berceau, est une gaine : figure de femme est accosté de deux gaines feuillues : enfants ailés jouant lots fleuris remplissent élégamment les vides de la compo-
que par son état de conservation et la date qu'il porte, dans le goût des grotesques de la Renaissance italienne. manière de certaines faïences italiennes. Notre planche ailée, drapée d'une échappe festonnée et coiffée d'une pal- du luth. On remarquera ici l'artifice ingénieux par lequel sition. Quant au lieu de fabrication, il est bon de rappeler
nous permet de rectifier l'attribution erronée que nous en Sur un cartouche se lit la date 1557. Faïence française de montre trois motifs ingénieusement reliés entre eux par mette; ses bras étendus portent des couronnes, et à ses les terminaisons de la gaine de gauche, l'une servant de que l'industrie des carrelages émaillés, au Moyen âge et
avions donnée sur des indications que nous croyions pour- 1557. M' 1 ,850. — L. 3,200. — Don de MM. Beurdeley père ces traits d'arabesques : 1° celui du cartouche central (a pieds on voit deux lampes sur un piédouche. — 3» Le point d'appui au montant en berceau (partie moyenne), d'une au xvie siècle, n'était nullement centralisée : leschâ-
tant puisées à bonne source. Le catalogue des Faïences et fils. » — Le dessin est évidemment de la main d'un des droite) entouré d'un cadre à éléments courbes, à jour, motif d'entre-deux est un enfilage composé d'un cartouche part, et l'autre se reliant dans le bas avec les volutes ter- teaux, les abbayes possédaient des fours où l'on cuisait ces
françaises du Louvre a été, depuis, augmenté d'une maîtres français formés à l'École de Fontainebleau, et auquel il s'agrafe, avec chutes d'écharpes haut et bas; rectangulaire surmonté d'un bassinet rond formant point minales du piédouche, sont disposées de façon à rétablir carreaux. On s'adressait à la corporation des potiers de la
feuille de supplément, où In notice relative à ce carrelage ! dont la manière rappelle celle de Jean Cousin. Les ara- i dans l'axe, un mascaron de femme, drapé (bas), et un vase d'attache et abrité par un baldaquin. Rinceaux de volutes ( la symétrie du motif : la spirale moyenne est contreba- ' région, pour le personnel nécessaire à leur fabrication.
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